Beaucoup de moyens sont mis en oeuvre pour la protection de l’environnement (exemple : les poubelles pour le recyclage, ce que je n’ai pas vu en Floride), les voitures électriques sont assez répandues ici, même les bateaux et beaucoup de transports en commun sont hybrides. Il y a toutefois de très nombreux sans-abris et ils sont assez agressifs (essentiellement à San Francisco). Les gens, ici en Californie, sont très abordables et vont engager une discussion avec un inconnu sans problème, se soucier de s’il va bien, etc. Certains diront que c’est superficiel, je ne sais pas, je n’ai pas eu assez de temps pour le voir. En tout cas, ça permet de passer des moments agréables et de discuter de beaucoup de choses.
La vie n’est pas donné aux États-Unis, et notamment en Californie. Mais la vie est belle, le climat est bon et les gens, un peu comme les Canadiens, sont vraiment sympas.
Quant à moi, durant ces trois semaines, j’ai marché de nombreuses heures, dormi dans des hôtels biens, moyens et franchement mauvais. J’ai parcouru plus de 390 miles (630 kilomètres) en voiture, pris plus de 2100 photos, rencontré de nombreuses personnes fantastiques issues de plusieurs pays différents (américains, cubains, salvadoriens, hongrois, anglais, italiens, français, etc.).
Faire ce voyage seul a été une expérience intéressante que je ne reproduirais peut-être jamais. Ce n’est pas toujours facile (quand on est perdu, quand on veut faire de belles photos, etc.) mais je n’ai jamais eu à me plaindre de la solitude. C’est un peu épuisé que je sors de ce voyage car j’ai été en mouvement tous les jours et je l’ai débuté après un peu plus d’un an de travail non-stop. Je l’ai fait seul pour l’unique raison que je voulais réaliser ce rêve sans faire aucune concession et ne pas imposer mes exigences à qui que ce soit (et des exigences, quand il s’agit de la Californie, j’en ai beaucoup). Cette expérience unique est celle de mon quart de siècle. J’espère qu’il y en aura d’autres aussi intenses.
