septembre 2018 - premier road trip en Californie

[bruno]

Hello,

Voilà un carnet de voyage en immersion et détaillé comme un roman.
Les amateurs de lecture seront ravis

[gincy]

Californie, jour 6 - Morro Bay
Après l'arrivée merveilleuse de la veille, nous prenons notre temps, ce matin, avant de nous mettre en route. Après à peine trente minutes de route, nous faisons notre premier arrêt dans un outlet où non seulement Guillaume mais aussi Laetitia trouvent chaussures à leur pieds. Devant un magasin, un impressionnant engin de la marque Polaris trône entre deux boîtes où l'on peut glisser un bulletin pour concourir et, qui sait, remporter le bolide. Nous reprenons la route pour quelques minutes et arrivons au bord de l'Océan Pacifique, à Pismo Beach. C'est une des quelques plages aux États-Unis où l'on peut rouler avec son propre véhicule - à 15 mph maximum, tout de même. Nous ne tentons pas l'expérience, ne voulant pas finir ensablé - nous avons vu "Cars 3", nous sommes avertis. Il est également possible de louer un quad ou un buggy mais le prix est rédhibitoire pour nous. Une prochaine fois, peut-être ? Au moment où nous repartons, d'autres visiteurs tractant des buggies de toute taille s'acquittent de leur droit d'entrée sur la plage.



Une fois rassasiés de la vue de l'océan, nous partons en direction de Solvang. Il est aisé de reconnaître que l'on arrive à Solvang grâce à ses cinq moulins ; nous voyons bien que nous ne sommes plus aux États-Unis mais bel et bien au Danemark ! Nous prenons le temps de pique-niquer avant de faire un petit tour dans la ville afin d'y voir ses différentes curiosités danoises, incluant une inévitable statue de la petite sirène, de prendre une pâtisserie locale et de goûter deux bières brassées sur place.



Nous prenons le temps de préparer notre automobile pour rouler décapoté et nous mettons en route pour notre hôtel situé à Calabasas. Le soleil commence tout doucement à se coucher, mais nous avons encore le temps pour une dernière visite, celle du Paramount Ranch. C'est un lieu utilisé depuis 1923 par les studios de cinéma éponymes pour tourner des films et séries qui se déroule dans le far west. Nous découvrons une mini-ville avec juste ce qu'il faut de bâtiments pour faire illusion, du bureau du sheriff au drug store en passant par le saloon. Les lieux sont quasiment vides et rendent très bien avec le soleil qui se glisse timidement derrière les collines environnantes.



Nous repartons pour aller dîner dans un fast food de la chaîne "The Habit Burger Grill" qui propose également un burger vegan. Guillaume s'en régale, explique que cela ressemble beaucoup à un burger qu'il ferait à domicile, avec sa salade, ses concombres, ses tranches de tomates fraîches et il apprécie surtout l'absence de sauce sucrée sur le pain. À choisir, il préfère le Veggie Grill visité l'avant-veille, néanmoins il reviendra très volontiers dans un restaurant de cette enseigne. Il s'extasie plusieurs fois sur le bar à piments, qui propose de se servir, à volonté, de piments jalapenos frais (et forts) ou préparés (et doux). Nous avons commandé des frites de patates douces et des onion rings et sommes surpris par la taille des portions ; c'est copieux et nous avons du mal à terminer.
La journée nous a paru plus reposante que la veille, pourtant nous avons roulé pas loin de 320 kilomètres. Nous apprécions de nous coucher un peu plus tôt que la veille et de nous reposer ; ce n'est pas plus mal au vu de ce qui nous attends demain !

[gincy]

Californie, jour 7 - San Marcos
Après un réveil très matinal, nous décidons de nous mettre en route pour être sûrs de ne pas rater notre rendez vous de 10h30 à Los Angeles et également pour profiter encore une fois de la Pacific One. Nous descendons vers Malibu et longeons l'océan jusqu'à Santa Monica avant de nous éloigner du rivage pour nous diriger vers les locaux de Sony Pictures. Nous stationnons et patientons avant de pouvoir, à notre tour, entrer dans les studios pour un tour guidé de deux heures.



Nous commençons par un petit film de présentation avant d'être séparés en deux groupes et de marcher entre les différents hangars, appelés sound stages, qui abritent les plateaux d'enregistrement d'émissions populaires (Jeopardy, La Roue De La Fortune, ) et ceux où se sont tournés les grosses productions passées (Batman) et prévues en salle l'an prochain (Captain Marvel). Notre guide, Ryan, a de nombreuses anecdotes et nous conte l'histoire des lieux où nous passons. La visite est bien rythmée et très intéressante. Nous voyons un peu plus de l'envers du décor et avons même la chance de voir deux modèles de la voiture emblématique des films de SOS Fantômes, celle du film original de 1984 et celle du dernier opus sorti en 2016. Un peu plus loin, il y a les véhicules qu'utilisent Walter White dans la série Breaking Bad.
Le point d'orgue de la visite est le studio d'enregistrement de la musique des films ; il a une acoustique remarquable et inimitable à tel point que d'autres studios, comme Pixar, viennent y enregistrer la bande son de leurs productions. John Williams, le compositeur attitré de Steven Spielberg et Georges Lucas, ne jure que par ce studio et y conduira une dernière fois un orchestre plus tard cette année avant de prendre sa retraite.



À la fin de la visite nous repartons vers Santa Monica, l'heure avance et midi est passé depuis longtemps quand nous arrivons en vue d'un restaurant de l'enseigne "Backyard Bowl". Ils y proposent divers bols remplis de "super ingrédients". Guillaume prend un California Macro Bowl, chaud, et Laetitia un Power Ball, froid à base d'açai et de beurre de cacahuète. En dépit de son apparence simple, le repas est parfait et copieux juste comme il faut.



Nous remontons ensuite tranquillement vers la jetée de Santa Monica et son célèbre parc d'attraction. Nous avons commandé en avance une carte nous donnant accès à différentes attractions de l'agglomération de Los Angeles et pouvons profiter des manèges sans surcoût. Nous commençons par la (petite) grande roue, célèbre car apparaissant dans de nombreux films, et prenons de nombreux clichés de l'océan, de la plage et de Santa Monica. Nous regrettons plus d'une fois de ne pas avoir nos maillots de bain sur nous tant la température, le ciel bleu et le roulement des vagues nous attirent. Sans compter tous ces baigneurs qui ont l'air de bien s'amuser dans les puissantes vagues de l'Océan Pacifique.



Au vu de l'heure (15h00), nous décidons de nous rendre sur le port pour visiter le navire de guerre USS Iowa, sachant qu'il ferme à 17h00 et que nous avons trente minutes de route... Sauf qu'avec les bouchons de Los Angeles, il faut beaucoup, beaucoup, beaucoup plus de temps et nous arrivons finalement trop tard. Nous prenons quelques photos depuis le quai ; c'est au moins ça.

Nous terminons la route vers San Marcos, nous extirpant avec peine des bouchons, accompagnés par le soleil couchant. À peine le check-in fait à l'hôtel, nous ressortons pour nous rendre à la brasserie qui abrite Port Brewing et Lost Abbey, deux des meilleures brasseries des États-Unis. Nous dégustons quelques bières à la pression, prenons quelques photos des lieux et retournons à l'hôtel pour dîner et nous coucher, repus de cette longue journée.

[USADDICT]

Sympa Paramount Ranch

2 belles journées biens remplies

[gincy]

Californie, jour 8 - San Diego
Au départ de San Marcos où notre nuit fût excellente, nous prenons notre temps sachant que notre première destination n'ouvre pas avant 10h00 et qu'il nous faut un peu moins d'une demi-heure pour nous y rendre. Nous profitons de ce temps pour remettre de l'ordre dans nos affaires et remarquer que notre voyage avance à bon rythme en nous faisant découvrir tous les jours de nouvelles choses ; nous n'avons pas le temps de nous ennuyer !

Nous prenons la route pour rejoindre notre première destination, le parc Legoland California. Il n'était pas du tout planifié dans notre programme et l'achat d'une Go-Card Los Angeles nous a fait considéré cette option. Notre objectif dans la visite du parc est la découverte des différentes constructions faites à partir de la petite brique. Le parc compte de nombreuses structures en Lego, plus ou moins grandes, éparpillées un peu partout sur notre chemin. Nous découvrons également des mini-villes, dioramas reproduisant Washington, New-York, San Francisco... et même Legoland ! "Tellement meta" s'exclame Guillaume qui, quelques minutes plus tôt, confiait à Laetitia que l'espace des mini-villes serait parfait s'il incluait une mini-représentation de Legoland.



Nous quittons cette partie du parc en passant devant des scènes des différents films Star Wars. Nous avons passé un excellent moment dans le parc même si celui-ci est beaucoup plus adapté aux enfants. Guillaume a même dit "avec toutes les attractions que l'on a faites on a rentabilisé notre entrée" ; sauf que nous n'avons fait qu'une seule attraction, un court-métrage faisant suite à Ninjago, en "4D", dans la lignée de n'importe quelle adaptation Lego.



Après Legoland nous pensions avoir le temps de visiter le porte-avions USS Midway en arrivant à San Diego, mais ne voulant pas nous presser nous préférons reporter et nous diriger vers d'autres lieux sur le chemin. Nous allons d'abord à La Jolla Cove qui borde magnifiquement l'Océan Pacifique sur plusieurs miles et nous permet d'admirer, de près, la faune locale. La vue de nuages au loin nous surprend autant qu'elle nous coupe l'envie de mettre les pieds dans l'eau et nous préférons nous présenter à l'hôtel pour nous installer.



Après avoir hésité à nous glisser dans la piscine, nous choisissons de prendre la direction des falaises sur Sunset Cliff. Nous stationnons à la première place que nous voyons et parcourons la côte, émerveillés par la beauté de la nature. Le soleil commençant à se coucher nous décidons d'attendre pour le voir disparaître dans l'eau.



Guillaume ayant repéré une adresse plus tôt nous amène en plein centre ville, dans le quartier de Gaslamp, centre de l'activité nocturne de San Diego. Nous découvrons avec surprise le prix du parking à San Diego un samedi soir... vingt-cinq dollars ! Une fois la voiture garée, nous allons nous régaler d'une cuisine typiquement Baja California à Tocaya Organica. Guillaume opte pour un bol mêlant maïs, avocat, riz, lime, piments et autres ingrédients bio, tandis que Laetitia choisit des quesadillas savoureuses.

[gincy]

Merci pour vos retours bruno et USADDICT. Et j'espére que le rythme vous plait.
De mon côté quel plaisir de revoir tout ce qu'on a fait, j'ai l'impression d'être de retour en vacance. La beauté de l'océan me manque !

[gincy]

Californie, jour 9 - San Diego

Nous nous réveillons à 7h00 ce matin et sautons du lit pour entamer notre programme de la journée. Nous prenons les vivres nécessaires au réfrigérateur et allons nous garer à proximité du Balboa Park de San Diego. Nous nous installons au Spreckels Organ Pavillon pour prendre notre petit-déjeuner ; nous choisissons une place à l'ombre car, à 8h00 ce matin, le soleil tape déjà fort. Nous apprenons qu'il y aura un concert d'orgue, cet après-midi, et sommes déçus de rater un tel spectacle en plein air dans ce lieu magnifique.

Le Balboa Park est un grand espace vert accueillant le célèbre zoo de San Diego, un théâtre, une église, un espace hébergeant les studios permanents d'artistes (Spanish Village Art Center), des bâtiments des Nations-Unis, plusieurs musées (de l'air et de l'espace, de l'automobile, des sciences, d'histoire naturelle, d'art) et jardins (botanique, celui de l'amitié entre Yokohama et San Diego, celui de l'Alcazar). Le parc est également peuplé d'écureuils peu farouches, qui s'approchent de nous en quête de nourriture ou de caresses, nous l'ignorons et préférons ne pas nous faire mordre !



Après nous être promenés à loisir la première moitié de la matinée, nous décidons d'aller visiter le petit musée de l'automobile, qui propose une exposition temporaire sur les véhicules et les appareils d'inspiration steampunk, ce qui nous tente énormément !
Le musée est effectivement petit, comme nous l'avions lu, et l'exposition temporaire occupe la moitié de l'espace disponible. Il y a plusieurs véhicules steampunk farfelus, créés par des passionnés qui les prêtent au musée. Les autres véhicules exposées sont des motocyclettes et des automobiles, pour la plupart antérieures aux années 2000. Certains des véhicules exposés sont uniques, comme cette Pontiac Firebird orange dotée d'équipements uniques (volant et jantes spécifiques) que la marque a utilisée pour une tournée promotionnelle et a vendu à un concessionnaire. Il y a également cette Lamborghini Countach que Walter Wolf, homme d'affaires canadien et propriétaire d'une écurie de Formule 1 dans les années 1970, a fait modifié directement à l'usine pour accueillir un moteur plus volumineux et puissant ainsi que des éléments de style et aérodynamiques qui ont fini par être incorporés dans les modèles de série.



Nous quittons le musée, faisons une halte dans un supermarché pour acheter nos prochains repas et retournons déjeuner dans notre chambre d'hôtel. Nous repartons en tout début d'après-midi pour nous rendre à la gare de Santa Fe (toujours à San Diego !) pour un tour organisé dans la ville voisine de Tijuana, au Mexique. L'agence étant encore fermée, nous patientons dans le hall à côté de deux autres personnes qui nous expliquent attendre depuis une heure. Il n'était nécessaire d'arriver qu'un quart d'heure avant le départ prévu, aussi nous sommes sereins qu'au moment opportun quelqu'un viendra ouvrir les locaux de l'agence. L'heure avance et le bureau reste fermé ; Guillaume regarde aux alentours de la gare s'il ne peut pas glaner des informations. Il rencontre un autre couple dans un van blanc anonyme qui lui conte ses mésaventures du matin sur un autre tour de la même compagnie. Après avoir discuté avec le chauffeur de ce van (qui n'est pas le nôtre pour autant !), notre transport arrive. Nous récupérons les deux personnes rencontrées plus tôt et embarquons pour le Mexique. Le passage à la frontière s'effectue sans aucune difficulté, tout juste nous demande-t-on d'ouvrir le coffre du van pour une inspection express. Notre véhicule fait halte dans l'avenue de la Révolution à Tijuana.



Nous avons quartier libre pour deux heures et en profitons pour déambuler dans les rues alentour. La plupart des marchands essaient de nous attirer pour nous vendre leurs produits ; nous refusons poliment et ils n'insistent pas outre mesure. Nous avons l'occasion de voir quelques mariachis qui attendent dans la rue d'être embauchés pour une fête. Nous retournons à notre van et nous sommes conduits jusqu'à la plage. Il y a énormément de monde et nous découvrons que les énormes palissades séparant le Mexique des États-Unis se prolongent jusque dans l'océan. Après ce dernier arrêt, il est temps de rentrer. Arrivés à la frontière, nous devons faire une longue queue avant de regagner le territoire américain. De retour à San Diego, nous passons par le quartier de Little Italy qui jouxte notre hôtel, prenons quelques clichés du soleil couchant et de la très belle fontaine avant de rentrer et de profiter d'un petit tour dans la piscine avant de se coucher.

[gincy]

Californie, jour 10 - Los Angeles

Nous nous réveillons de bonne heure et sitôt le petit-déjeuner terminé, Guillaume se met à courir à droite à gauche dans la chambre d'hôtel. Tout en se brossant les dents, il prépare sa valise, ses habits, son sac... jusqu'à ce que Laetitia lui rappelle que notre visite, ce matin, ne peut pas commencer avant 10h00 ! Nous prenons le temps de terminer l'article de la veille, chargeons la voiture et l'hôtel nous autorise gentiment à rester garés chez eux jusqu'à 15h00. Nous marchons le long du port en direction du gigantesque porte-avions de la marine américaine transformé en musée, à quai dans la baie de San Diego : le USS Midway. Lorsque nous montons à bord du navire, nous n'avons pas l'impression d'être sur l'eau tant il est grand et stable. Le hangar accueille de nombreux avions et chacun a sa propre histoire que nous écoutons avec nos audio-guides, en français.
Il y a beaucoup de bénévoles, reconnaissables à leur casquette jaune, qui nous guident, nous renseignent, et animent des présentations spécifiques à certains rouages du navire. C'est d'autant plus intéressant que ce sont pour la plupart d'anciens membres d'équipage et d'anciens marins ayant servis sur des bâtiments similaires, qui expliquent en détail, avec force anecdotes, en quoi tel poste était crucial, telle machine était appréciée et elle autre redoutée.
Nous visitons ce hangar, descendons sur le pont inférieur visiter les différents quartiers, messes, cuisines, blanchisserie, infirmerie, salon de coiffure et de barbier, salles de briefing, ainsi que les cabines pour les quelques privilégiés qui en disposent. Nous écourtons la fin de la visite de cette partie du navire pour remonter dans le hangar et assister à la projection d'un film sur la bataille de Midway, dont le porte-avions tire son nom. C'est un film poignant, sur le courage des héros américains qui, en infériorité numérique, ont réussi à couler trois navires de guerre japonais en six minutes, un quatrième sombrant plus tard. Cette victoire, la plus éclatante de l'histoire de la marine américaine, permit de stopper net la progression de la flotte nipponne dans l'Océan Pacifique et marqua un tournant dans le déroulement de la Seconde Guerre Mondiale de ce côté-ci du conflit.
Nous continuons notre remontée jusqu'au pont d'envol afin de visiter la tour de contrôle, appelée "l'île" par les militaires. On nous prévient à maintes reprises qu'il y a beaucoup de marches à gravir et finalement c'est bien peu par rapport à ce que nous avons gravi lors de précédentes vacances, sans avertissement aucun (Guillaume se souvient de ses deux ascensions de Fushimi Inari). La vue sur la baie et les aéronefs sur le pont d'envol est magnifique et les informations quant aux différents postes dans "l'île" nous plongent dans cet univers cloîtré et de la plus haute importance.
Le temps nous manque pour visiter tout le navire. Si c'était à refaire, nous prévoirions une journée entière tant la visite complète est riche est intéressante.



Nous prenons la route pour Los Angeles, avec une bonne heure de marge, pour nous accommoder des inévitables bouchons qui accompagneront notre approche de la cité des anges - Guillaume a évoqué le purgatoire lors de notre premier passage. Au départ de San Diego, nous avons largement le temps de rendre notre cabriolet gris de location et changer pour un petit SUV bleu, certes moins amusant mais bien plus confortable et pratique pour la suite de notre séjour. Nous épuisons notre heure de marge avant même de dépasser Santa Fe, car un accident sur l'autoroute ralentit le trafic sur plusieurs miles. Et sans surprise, nous sommes retardés à nouveau lorsque nous approchons de Los Angeles. Nous entrons sur le gigantesque parking de retour des véhicules du loueur et sommes agréablement surpris de la simplicité des formalités : nous laissons la clé sur le tableau de bord, vidons le véhicule de nos affaires et un employé édite un reçu à l'aide d'un terminal portable, le tout en quelques minutes.
Nous marchons avec nos valises sur un peu plus d'un mile et demi pour rejoindre une autre agence de location où nous récupérons le petit SUV sus-cité. Nous demandons à quel surcoût nous devrions faire face si nous options pour un modèle plus américain, d'une classe supérieure, comme le Jeep Wrangler ; nous nous ravisons devant le tarif. Après tout, nous nous sommes déjà bien fait plaisir avec le cabriolet, nous nous contenterons de ce que nous avons. Une fois sur le parking, nous trouvons le véhicule et après quelques tours de roues, nous sommes conquis par l'espace procuré par les grandes vitres et la position de conduite surélevée.

Il y a des travaux sur la bretelle de sortie que nous comptions empruntée, puis la police bloque une large rue sur notre chemin, aussi c'est après plusieurs tours et détours que nous arrivons à notre hôtel, après la nuit tombée.