septembre 2018 - premier road trip en Californie

[USADDICT]

Sympa l'incursion au Mexique

C'est sûr que la visite d'un tel navire doit prendre du temps.

[gincy]

Californie, jour 11 - Universal Studios

Hollywood nous voici !

Le programme est très simple : passer des moments magiques dans le parc Universal Studios à Hollywood. Étant à moins de vingt minutes du parc, nous partons tranquillement vers 9h15. Le trajet se fait sans encombre, la circulation est fluide (pour Los Angeles) et nous garons le véhicule peu de temps avant l'ouverture aux visiteurs. Avant d'arriver à l'entrée du parc, nous passons devant diverses boutiques dont la devanture et les immenses enseignes permettent d'identifier très rapidement. Il y a par exemple la boutique officielle des Dodgers, l'équipe de base-ball de Los Angeles, celle des Chargers, une des deux équipes de football américain de la ville, des restaurants, un Glacier, un vendeur de tongues, un vendeur de chaussettes (sic), ...



À l'arrivée au parc nous entrons sans difficulté après avoir soumis nos sacs à la fouille inévitable aux États-Unis et nous dirigeons directement vers l'univers Harry Potter. Nous commençons par monter sur le dos d'un Hippogriffe, un petit tour qui nous a semblé vraiment très rapide et avec au final peu de sensations. Ensuite, nous allons en face pour une "aventure interdite" avec Harry Potter. L'attente est estimée à quinze minutes. Nous commençons par laisser nos sacs dans des casiers qui s'ouvrent grâce à nos empreintes digitales. Et nous marchons, marchons, marchons pendant un très, très, très long moment avant d’apercevoir les sièges de l'attraction. Au final c'est peut être quinze minutes de marche avant de pouvoir monter à bord d'une rangée de quatre sièges mobiles. L'attraction nous fait décoller et nous suivons Harry Potter à travers des scènes alternant projections sur écran géant et navigation au milieu d'automates criant de vérité. Les sensations sont au rendez-vous et il ne nous reste plus qu'à récupérer nos sacs pour continuer notre périple.



En préparant la visite, Laetitia avait lu qu'il valait mieux commencer par le bas du parc ; la foule n'y arrive que plus tard dans la journée. Et pour cause : cette partie du parc n'ouvre qu'à onze heures et il est à peine plus de dix heures trente. À cet endroit, nous sommes dans la ville de Springfield de la série Les Simpson. L'endroit est très fidèle au dessin animé. Au vu de l'heure nous optons pour une aventure dans le parc Krusty qui est donnée pour vingt minutes d'attente. Nous sommes plongés dans l'ambiance du parc d'attraction fictif de Krusty Land et au fur et à mesure que nous progressons dans la file d'attente et les salles intermédiaires, nous en apprenons plus sur l'aventure dans laquelle la famille Simpson nous entraîne. C'est intéressant mais très long, et cela finit par nuire à l'expérience. Nous avons attendu très longtemps pour un simulateur qui nous laisse une impression de... juste "bien". À la sortie, nous nous dépêchons pour assister à un spectacle décrivant et expliquant les effets spéciaux au cinéma. Le show est dynamique, comme au cinéma, les explications claires et les démonstrations applaudies des deux mains ! Après le spectacle nous pouvons descendre vers le parc du bas ou se trouvent deux attractions qui d'après l'application du parc n'ont pas d'attente. Il s'agit du Retour de la Momie, dont l'accélération au départ est époustouflante et les effets bien rendus. La seconde attraction est une animation 3D sur le thème des Transformers. Nous faisons un petit tour dans les boutiques ; plus nombreuses que les manèges ; avant de remonter. Une fois de retour dans le parc du haut, la faim nous gagne et nous optons pour le Krusty Burger. L'heure avançant ne nous permet pas d'assister à la première séance du spectacle qui nous ait conseillé dès l'entrée : Waterworld. Aussi nous prenons le temps de déjeuner, de faire des photos et continuons notre tour dans le parc.



Nous nous dirigeons vers le tour des studios universal qui est annoncé avec vingt minutes de queue. Nous ne voyons pas passé ces vingts minutes. Nous attendons en file indienne avant de monter dans un ... moyen de transport. Guillaume suggère de se mettre à l'avant et nous partons pour une heure de visite des studios ponctués de petites attractions, de qualités très inégales. En revenant du tour, nous nous arrêtons dans une file de vingt-cinq minutes pour une prestation théâtrale autour du choix d'une baguette, autant dire que nous sommes déçus de cette attente, c'était écrit, mais nous attendions autre chose. Il nous reste encore du temps pour aller faire l'attraction 4D Kung Fu Panda. Encore une fois tout est mis en œuvre pour nous plonger dans une nouvelle aventure. Nous commençons dans une grande pièce ou les personnages de Dreamworks nous raconte une histoire. Nous entrons ensuite dans une salle immense dans laquelle nous pouvons nous installer sur des sièges séparés qui sont en fait des simulateurs et c'est parti pour un tour.



Après les aventures de Po il est temps de doucement se diriger vers le spectacle Waterworld nous y allons tranquillement, en passant par d'autres boutiques avant de nous rendre compte que des personnes sont en train de promouvoir le début du show et qu'il est temps d'aller s'installer sur les bancs. Il y a des bancs verts à l'avant, on nous explique que ce sont les bancs qui vont être mouillés, voir trempés. Nous nous installons avec précaution sur les dernières rangées. Il y a des chauffeurs de salle qui prennent un malin plaisir à arroser les gens sur les bancs verts et à faire monter l'ambiance en attendant que tout le monde s'installe et que le spectacle puisse commencer. Le show est très bien orchestré et cela pourrait être une scène additionnelle du film éponyme.



Une fois le show terminé nous nous dirigeons vers la dernière attraction que nous souhaitons faire pour compléter notre aventure. Il s'agit d'une attraction pour devenir un des minions de Gru. La mise en scène est toujours aussi réussie. L'ambiance est très drôle, mais l'attente est extraordinairement longue, après le manège nous pouvons même dire qu'elle est trop longue pour ce simulateur. Il nous reste encore un peu de temps avant que le parc ferme et voyant l'attente inexistante sur l'aventure interdite d'Harry Potter nous nous décidons à y refaire un tour. Nous déposons nos sacs, parcourons les nombreux miles pour monter à bord et c'est reparti pour un tour.

Enfin nous quittons les studios pour les célèbres embouteillages de L.A. afin de regagner notre hôtel. Sur la route nous sommes hellés par un automobiliste qui s’enquière de la marque, le modèle et l'année de notre véhicule. Une sympathique distraction dans ses insoutenables embouteillages. Une fois rentré, même si nous sommes exténué nous nous motivons pour aller faire tourner une lessive afin de retrouver du linge propre et finir notre séjour.

[gincy]

Californie, jour 12 - Los Angeles

Le programme du jour comprend un petit tour dans Downtown Los Angeles, une visite des studios Warner Bros et un tour à l'observatoire Griffith.

Nous montons dans la voiture et nous nous mettons en route pour un parking à $11 la journée, repéré la veille sur Internet. Ça peut sembler cher pour nous autres Européens qui trouvons à nous garer gratuitement dans nos villes ; notez simplement que Los Angeles est la second ville la plus peuplée des États-Unis et que nous avons vus des parkings tarifés à $4 les dix minutes !
Nous y trouvons une place sans difficulté et marchons vers notre première destination, le jardin japonais de l'hôtel Double Tree by Hilton située à l'entrée de Little Tokyo. Le jardin est sur le toit du bâtiment et forcément assez réduit ; il nous rappelle le Japon quitté deux mois plus tôt et donne envie de s'y détendre. Nous continuons ensuite vers le City Hall - l'hôtel de ville de Los Angeles - dans lequel il est possible de monter gratuitement au 28ème étage pour jouir d'une vue en hauteur et assez centrale de la mégalopole. Nous passons l'habituel contrôle de sécurité, présentons un passeport et sommes autorisés à emprunter l'ascenseur. Il nous fait prendre un second ascenseur puis des escaliers avant d'avoir accès au niveau de "l'observatoire". C'est plus un balcon couvert qui court tout le long de la tour. Depuis cette terrasse, nous nous repérons grâce aux quelques panneaux explicatifs et parvenons à trouver les grandes lettres blanches Hollywood dans le smog qui recouvre la cité des anges. Nous apercevons notre prochaine étape et redescendons reprendre notre ballade.



Nous traversons un parc, où, hélas, nous voyons une dizaine de sans-abris. Seuls ou en groupe, ils s'occupent en attendant... le secours des services sociaux, un lendemain moins difficile ? Comme à San Francisco, ils ne nous abordent pas, ne demandent pas l'aumône et certains squattent des prises électriques dans le parc pour recharger leur téléphone portable (sic). Nous arrivons au Walt Disney Concert Hall dont l'architecture est spéciale, tout en panneaux métalliques réfléchissant la lumière du soleil, on apprendra plus tard que sa construction a même fait fondre le trottoir ! Nous faisons le tour du bâtiment et passons dans un jardin attenant.



Comme il est encore assez tôt nous décidons de nous rendre à la tour OUE skyspace dans laquelle notre Go pass nous permet d’accéder à l'observatoire du gratte-ciel. Nous montons à un premier étage (au dessus du cinquantième) avec une exposition vaguement technologique que nous passons un peu rapidement et reprenons un ascenseur pour monter encore plus haut (au soixante-quatorzième). A cette étage il est possible ; moyennant finance ; de prendre un toboggan en verre suspendu au dessus de la ville pour descendre à l'étage inférieur qui possède deux terrasses. Depuis ces deux terrasses nous avons accès à un panorama très similaire, quoique plus haut, à celui vu depuis l’hôtel de ville.



Nous redescendons pour aller vers notre dernière visite prévue : Grand Central Market. Il s'agit d'un marché couvert ou l'on peut trouver un ensemble de point de restauration. L'ambiance est assez bruyante et nous préférons nous rabattre vers une de nos nouvelles adresses favorites: Backyard Bowl. Le stationnement est très compliqué et nous décidons de nous séparer pour prendre une commande à emporter. Laetitia se régale d'un Dragon Bowl tandis que Guillaume se délecte d'un Guru Bowl.



Nous nous dirigeons ensuite ver les Studios Warner Bros et sommes presque surpris de ne pas avoir plus d'embouteillage et arrivons donc en avance. Nous patientons et à notre tour entrons dans un hall ou nous sont remis des cartes lettrées, colorées et plastifiée pour constituer les groupes. On sent une impression de masse et de travail à la chaîne. Lorsque notre groupe est appelé nous nous installons dans une salle de projection ou l'on regarde un petit documentaire de l'histoire du cinéma. Ensuite des guides viennent nous chercher et nous montons dans des voiturettes, cart de golf format XXL transportant une douzaine de personnes. Notre guide nous explique quelles scènes ont été tournées dans les différents décors que nous traversons. Nous faisons une première halte pour visionner des scènes qui ont été réalisé dans ces mêmes décors et pouvons constater que l'intérieur est vide et que le tout est vraiment faux. Nous nous dirigeons vers un musée remplit de costumes utilisé dans les films du DC universe ainsi qu'Harry Potter. Après ce musée nous entrons dans un entrepôt avec les véhicules utilisés dans les films Batman. Nous parcourons d'autres zones dont un studio intérieur ainsi qu'un espace dédié à la décoration dans lequel on peut trouver de très, très, très nombreuses pièces. En fait il y en avait tellement que c'est ce bric-à-brac qui formait les couloirs que nous empruntons. Nous finissons ensuite par un autre musée avec des pièces d'autres films réalisés par les frères Warner avant de terminer sur une boutique et de retourner à la voiture. Nous repartons avec une impression en demi-teinte, tant ce guide n'a pas sur rendre la visite captivante comme l'avait fait celui des studios Sony pictures.



Pensant qu'il est encore assez tôt, nous estimons que c'est une bonne idée de se rendre à l'observatoire Griffith, un véritable observatoire astronomique au sommet d'une des collines surplombant Los Angeles. Seulement nous avions déjà oublié les bouchons, nous avons aussi eu à faire à un événement autour du Théâtre Grec. Et le dernier point qui nous manquait était l'approche du coucher de soleil qui semble attirer énormément de monde. Aussi en arrivant le parking était complet et nous avons décidé de continuer la route et avons tout de même essayer d'avoir de jolis clichés depuis la voiture. Nous décidons après tout ces tours et détours de rentrer nous reposer. Nous ressortons juste prendre une commande à emporter au Din Tai Fun. C'est un restaurant de cuisine taïwanaise que Guillaume avait découvert à Seattle. Le restaurant original a une étoile au guide Michelin depuis plusieurs années.

[gincy]

Californie, jour 13 - Six Flags Magic Mountain

Notre journée entière est consacrée à nous amuser à Six Flags Magic Mountain, un parc d'attractions détenteur de nombreux records. Après seulement trente minutes de route nous arrivons à destination avec une bonne heure d'avance. Nous récupérons un plan du parc et listons les attractions qui nous intéressent. Une fois le parc ouvert nous nous dirigeons vers notre première attraction : Le Goliath, des montagnes russes en acier avec une première descente de presque 78 mètres. Sur le chemin, nous rencontrons Superman et Supergirl ; ce sont les deux seuls personnages que nous verrons de la journée. Après avoir survécus au Goliath, notre première impression de ce parc d'attraction est que c'est plus rapide, plus fort et plus générateur d'adrénaline que tout ce que nous avons connu auparavant.



Tout au long de la journée nous avons en moyenne attendu cinq minutes. Après le premier manège, nous allons vers le Twisted Colossus qui est malheureusement fermé ce matin, aussi nous nous rabatons sur le Scream, des montagnes russes avec une assise surélevée faisant que nous ne touchons pas le sol. S'enchaîne le Lex Luthor: Drop of Doom, où nous voyons simplement une rangée de sièges fixée à un ascenseur redescendre lentement. Nous nous installons et montons tout aussi lentement... au début, car la nacelle accélère par deux fois jusqu'à atteindre le sommet, à 120 mètres. La vue sur l'ensemble du parc est magnifique et il ne vaut mieux pas avoir le vertige. Nous ne savons pas à quoi nous attendre lorsque l'attraction se met à descendre en chute libre (jusqu'à près de 137 km/h) avant de nous ramener doucement sur la terre ferme. Après ces sensations fortes nous allons dans un manège plus calme, The Flash Speed Force, qui tourne en boucle de plus en plus vite.

Nous reprenons avec un grand huit suspendu, Batman The Ride, dans lequel Guillaume avait la tête qui balançait tant et si bien qu'il a eu l'impression que la chauve-souris masquée lui a giflé les oreilles tout le long du circuit. Suite à ce manège, Guillaume entreprend seul d'aller dans le tout nouveau CraZanity, la plus grande attraction pendulaire du monde (52 mètres). Laetitia ne préfère pas tenter l'expérience ayant peur d'avoir la nausée. L'attraction va jusqu'à 120 km/h, Guillaume sent le vent lui fouetter le visage. Nous enchaînons avec des montagnes russes où nous sommes installés debout : The Riddler's Revenge. La position est très inconfortable mais les sensations sont toujours aussi intenses aussi nous allons dans une attraction plus calme, Justice League: Battle for Metropolis. C'est un parcours scénarisé interactif dans lequel nous devons aider la Ligue des Justiciers (Batman, Superman, Cyborg, Supergirl, Green Lantern, Flash, ...) à vaincre le Joker et Lex Luthor à l'aide de pistolet laser. Il y en a trois, Guillaume s'équipe de deux pistolets pour tenter de battre Laetitia, néanmoins les scores finaux montrent qu'elle s'en est mieux sortie que lui, à quelques points près. Les Justiciers nous remercient et nous ne nous attardons pas, ni dans l'attraction, ni dans la boutique par laquelle il faut passer pour sortir.



Nous passons ensuite dans l'attraction Superman: Escape from Krypton qui nous propulse en arrière à une vitesse de 160 km/h avant de grimper à 90°, de faire l'expérience d'un moment en apesanteur (un airtime dans le jargon des montagnes russes) avant de redescendre jusqu'au point de départ. Ayant oubliée une attraction dans le bas du parc nous redescendons pour nous plonger dans le Jet Stream ou nous sommes invités à monter dans des embarcations qui circulent dans un courant d'eau gentillet. Nous retournons dans la partie haute du parc pour la suite de nos aventures avec l'attraction Tatsu. Ce sont des montagnes russes volantes où le siège bascule à 90° vers l'avant de façon à se trouver à l'horizontale, comme Superman ou un oiseau. Le tour est très impressionnant ; ces sensations fortes ainsi que la chaleur nous invitent à profiter d'un manège plus calme sur l'eau : Roaring Rapids. Nous en ressortons bien trempés et nous allons nous sécher dans le X2.



Le X2 est un autre type de montagnes russes appelées quadridimensionnelles car les nacelles pivotent sur elle-mêmes en avant et en arrière, à 360°, en plus de pouvoir monter et descendre sur un jeu de rails séparés. C'étaient les premières du genre en 2002 et nous avons droit à la version 2 conçue en 2007. C'est de loin l'attraction la plus intense de la journée, où des effets supplémentaires, comme des lance-flammes (sic) viennent ponctuer le maelström dans lequel les passagers tentent de survivre durant les 1100 mètres du parcours.

Nous finissons notre visite du parc avec The New Revolution Classic, le tout premier grand huit à inclure un looping. Il nous semble hélas bien fade car daté. Nous nous dirigeons ensuite vers le Full Throttle qui a le plus haut looping, malheureusement celui-ci est fermé. Nous regrettons le peu d'information que le parc distille à ses visiteurs, surtout quand l'on traverse le site d'un bout à l'autre, par 36°C aujourd'hui, pour découvrir que telle attraction est fermée.

La journée étant déjà très riche, même s'il n'est que quinze heures, nous décidons de retourner vers notre logement. Nous voulions faire un tour dans la piscine pour nous détendre, mais l'eau trop fraîche nous en dissuade. Nous nous reposons et allons un peu plus tard dîner à The Cheesecake Factory, enseigne popularisée par la série The Big Bang Theory. Celui-ci se trouve dans le patio géant du centre commercial et résidentiel Americana At Brand, qui accueille en plus ce soir la soirée de clôture de la troisième Glendale tech Week. Ce restaurant Cheesecake Factory est bien plus classieux que son homologue dans la série télévisée et nous sommes très rapidement et très bien accueillis. Guillaume est très surpris par la taille des assiettes tandis que Laetitia mange un bout de l'énorme cheesecake qu'on lui sert. Enfin, nous retournons à l'hôtel pour préparer les valises car demain nous quittons la cité des anges.

[Walker 73]

Hello !

Quel superbe carnet qui me ramène quelques années en arrière !

Les photos mettent bien en valeur les sites visités et c'est super bien documenté et écrit, bravo à vous !

Juste une suggestion : je pense que ce serait plus facile pour les lecteurs si le texte était plus aéré en n'hésitant pas à faire plus de paragraphes ?

Merci encore pour ce super partage !

[gincy]

merci Walker 73, malheureusement pour faire plus de paragraphes ça risque d'être compliqué pour cette fois. Mais je note pour nos futurs articles.

[gincy]

Californie, jour 14 - San Joaquin et Sequoia National Park

Nous repartons sur les routes californiennes, quittant la métropole de Los Angeles pour retrouver la nature. Nous commençons par une longue matinée de route, en nous dirigeant vers le Nord sur l'Interstate 5. Les paysages sont toujours aussi grandioses. Nous nous arrêtons pour manger dans un Taco Bell, enseigne connue aux États-Unis mais toute nouvelle pour nous. Guillaume découvre qu'il est possible d'avoir n'importe lequel des menus en version végétalienne, la viande étant remplacée par des haricots noirs. Le repas manque de saveur, mais à moins de neuf dollars pour deux on ne va pas s'en plaindre ; et puis il y a la sauce "diablo" pour rehausser - fortement - le goût. Nous allons faire un tour dans un magasin de l'enseigne Dollar Tree où tous les articles sont à $1. Guillaume regrette d'avoir franchi le pas de la porte lorsque Laetitia annonce : "on a le temps de faire tous les rayons". Néanmoins, nous ressortons peu de temps après, avec plusieurs articles.
Ces deux expériences successives dans des enseignes financièrement accessibles, Taco Bell et Dollar Tree, nous rassurent quant au coût de la vie en Californie. Nos derniers repas et courses à Los Angeles avaient atteint des sommes bien au-delà de ce que nous nous permettrions au quotidien si nous vivions ici.

Nous arrivons ensuite à Bakersfield, au Sud de la vallée de San Joaquin, région produisant la moitié des fruits et légumes des États-Unis. La route est bordée de vignes, de vergers et de... champs de pétrole ! En effet, nous traversons le champ pétrolifère de Midway-Sunset, le plus grand de Californie et le troisième plus vaste du pays. La vallée de San Joaquin est aussi une des régions les plus polluées des États-Unis. Nous constatons qu'il y a un voile gris brun qui masque les montagnes au loin et, parfois, les villes pas si lointaines, au bout de la route.



Nous arrivons enfin à l'entrée du Sequoia National Park, nous acquittons du prix d'entrée et nous arrêtons un peu plus loin au Visitor Center afin de récolter des informations supplémentaires. Nous apprenons l'essentiel à savoir en cas de rencontre avec un ours, comment sécuriser notre nourriture, à quel moment nous pouvons tomber sur des pumas et cougars et enfin quels autres dangers nous guettent dans le parc. Nous roulons à faible allure sur la route sinueuse qui s'enfonce dans le parc et nous arrêtons à plusieurs reprises pour prendre des clichés de la nature, à couper le souffle. Nous nous garons et grimpons jusqu'au sommet du Moro Rock, accessibles après avoir gravi quelques (350) marches. Nous avons une vue sur l'ensemble de la vallée et du parc ; ici, fort heureusement, le vent balaie la pollution et le ciel est azur.



Une fois notre balade terminée, nous passons à deux autres point d'intérêt à proximité : le tunnel log, un tronc creusé pour y faire passer la route, et le groupe Parker, un groupe de sequoias nommés ainsi en référence aux huits membres de la famille Parker qui ont œuvré à créer ce parc. Enfin, nous faisons demi-tour, quittons le parc et redescendons à Three Rivers pour rejoindre notre hôtel d'une nuit.

[gincy]

Californie, jour 15 - Sequoia National Park et Kings Canyon

Ce matin nous retournons en découvrir plus du Sequoia National Park et planifions de passer par celui du Kings Canyon. Des panneaux nous rappellent que la faune locale peut traverser la route à tout moment et nous voyons effectivement un daim brouter l'herbe au bord de la route.
Nous grimpons jusqu'au General Sherman, le plus large (à sa base) et le plus volumineux des sequoias, ce qui en fait le plus grand être vivant de notre planète. Nous voyons nombre d'autres arbres gigantesques sur le chemin ombragé et nous restons admiratif devant cet autre tableau que nous offre le parc. Nous prenons ensuite le chemin du Congress Trail, moins emprunté ce matin. Lorsque nous nous retrouvons seuls, nous parlons à voix très basse tant ces lieux sont calmes. Nous arrivons successivement à deux points d'intérêt : un Sequoia nommé The President, et un groupe d'autres arbres géants appelé The Senate. Il y a du dénivelé et nous sommes ravis de cette promenade un peu sportive au milieu des arbres ; Guillaume espère apercevoir un ours noir et guette continuellement les alentours ; il n'arrêtera que lorsque nous aurons quitté, bien plus tard aujourd'hui, la forêt qui s'étend au-delà du parc. Néanmoins, au cours de la journée, nous apercevons plusieurs oiseaux, écureuils et chipmunks.



Nous reprenons la route vers le centre d'information du Lodge Pole, un peu plus haut - dans le parc et an altitude. Nous en apprenons plus sur l'histoire du parc, sur la faune et la flore qui l'habitent et sur le rôle des différentes saisons dans la vie du parc. Nous profitons de cette pause pour déjeuner, au soleil et au grand air. Après avoir lu le petit journal qui nous avait été remis à l'entrée la veille, nous décidons de notre route pour quitter le parc. Nous nous rendons tout d'abord au lac Hume et suivons à pieds la piste qui en fait le tour après nous être garés à Sandy Cove. Nous nous promenons tranquillement et observons différents groupes de personnes en train de pêcher, de nager, de naviguer en canoë ou en paddle. Nous croisons également beaucoup de promeneurs qui effectuent le même chemin que nous, mais à l'envers ; qui plus est, ils se baladent en couple et portent un badge autour du cou. En leur posant la question, deux promeneurs nous expliquent qu'ils font une retraite pour couple mariés, un séminaire avec conférenciers et activités qui se déroule au camp Chrétien au bord de lac. Nous découvrons, à intervalle régulier, des pancartes proposant des micro-activités sur le thème de la consolidation du mariage, à effectuer pendant la promenade. Nous nous y prêtons volontiers, parlons du passé, discutons de notre avenir, tandis que nous nous pâmons devant le paysage extraordinaire qui nous rappelle ces films américains se déroulant au bord d'un lac. Une grosse grenouille se paie le luxe de nous observer avant de plonger brusquement, nous rappelant que la faune est discrète mais omniprésente.



Nous sommes ravis de cette balade et nous repartons vers notre dernier stop de la journée : le Général Grant, un autre arbre Sequoia hors catégorie. Nous trouvons facilement à stationner et marchons sur le sentier fléché. Celui-ci passe par l'intérieur du tronc d'un arbre abattu il y a longtemps, une expérience surprenante ! Nous découvrons peu après le célèbre Général Grant, arbre majestueux nommé en référence du général des armées de l'union Ulysse Grant, qui combattu pendant la Guerre de Sécession américaine. Tout immense qu'il soit, l'arbre porte pourtant une gigantesque balafre que le feu lui a infligé... ce qui le rend résistant et lui permet de pousser encore plus. Ces arbres sequoias sont d'étranges organismes vivants qui combinent de plusieurs traits les rendant exceptionnellement résistants et leur procurant une longévité hors norme, plus de 3000 ans pour les plus vieux.
Il y a un autre point d'intérêt tout à proximité du Général Grant, il s'agit de la souche d'un arbre qui avait été abattu et dont l'écorce avait été transportée pour l'exposition centenaire de Philadelphie en 1876. L'écorce avait voyagé en morceaux et avait été ré-assemblée sur place. La population de la Côte Est des États-Unis n'y avait pas cru, pensant qu'il s'agissait de l'écorce de plusieurs arbres, et l'avait appelée le "canular californien".



Nous retournons à la voiture et Guillaume prend le volant pour le reste du trajet, jusqu'à l'hôtel à Fresno, tandis que Laetitia s'endort dans la voiture. Nous avons réservé dans un Motel 6, une chaîne à bas coût, et notre premier aperçu nous rassure : c'est grand, clair, la chambre a été rénovée tout récemment. Nous ne restons que quelques secondes, le temps de déposer les bagages et partons pour dîner dans un restaurant de l'enseigne "Sweet Tomatoes" qui propose un buffet à volonté de salades et crudités, de soupes et quelques pains et pizzas. Nous nous régalons de produits simples, non transformés, ce qui commençait à nous manquer. De retour au motel, nous découvrons que le sol n'a pas été aspiré, qu'il tremble lorsque nous marchons sur le (faux) parquet ou que quelqu'un d'autre bouge dans le motel. La baignoire n'a pas été rafraîchie en même temps que la chambre et son émail est attaqué. La ventilation dans la salle de bain a été démontée et débranchée, le fil du téléphone a été arraché... Il y a un réseau WiFi gratuit, comme annoncé, mais il ne donne accès qu'au moteur de recherche Google et pas aux pages trouvées. Nous espérons tout de même passer une bonne nuit dans ce grand lit.