Fanta & Erwineo - Ouest Américain
Posté : 08 déc. 2013, 12:20
Hello Sunset !
Voici ce que j'avais commencé à écrire avant que le site ne soit victime de l'effroyable crash. C'était pile une semaine après notre retour en France.
Ayant maintenant moins de temps pour la rédaction du carnet, ma chère et tendre (Fanta) prendra la suite !
" Oh_my_God…! ". Cette locution qui ponctue nombre de phrases chez nos amis anglophones, a pris tout son sens depuis notre séjour dans ce qui nous a semblé être un jardin d’Eden terrestre.
Cette escapade dans l'Ouest Américain nous a marqués en profondeur, que ce soit grâce à tous ses trésors naturels et confectionnés, ou à ses habitants. Mais trêve de mélancolie, ce carnet de voyage va nous permettre de replonger au cœur de cette expérience hors du commun, et de vous faire partager notre vécu rempli de souvenirs aussi intenses que magiques.
Cette magnifique aventure, nous l’avons comme pour beaucoup rêvée, évoquée, puis préparée et peaufinée durant de longs mois. Nous profitons de cette occasion, Fanta et moi-même, pour remercier encore une fois la communauté des Sunsetteurs, qui a su nous aiguiller dans le choix de lieux, d'activités, de randonnées, de parcours privilégiés.
Tout ceci, alors même que la quasi-totalité du trip était déjà bouclée et que nous pensions détenir le "parfait" itinéraire avant de nous inscrire tardivement ici.
Au final, une immersion totale de 20 jours dans l’Ouest Américain, avec en réjouissances :
- 4850 km de parcours
- 270 km/jour en moyenne, avec une distance minimum de 135 km (84 miles) et un max de 600km (370 miles, environ 6h sur la route quand même!)
- 15 escales
- 4 Etats traversés
- Des litres d’eau engloutis
- De -2°C à 38°C en température
- 8000 photos et 14h de vidéo à la clé
Please fasten your seatbelts…Here we go !
Jour 1: 18 septembre 2013, heure : 2h45
La nuit du 17 au 18 septembre fut brève, comme toute bonne veille de voyage, et encore plus lorsque le 1er vol est aux aurores ! Not a problem at all, ce lever à l’aube représente le début d’un marathon de 19h, où l’on est sûrs de remporter THE récompense à son bout : parcourir l’Ouest Américain !
Des Lyonnais surexcités, les valises bouclées, les dernières vérifs effectuées, tout est OK et nous quittons sans traîner notre petit nid pour nous envoler vers une aventure de dingue.
Il fait plutôt frais dehors à cette heure-ci, mais qu’à cela ne tienne, l’adrénaline mêlée au pas de course nous réchaufferont sans mal.
Le 1er vol nous amène à " Mainhattan ". Non, il n’y a pas de coquille dans ce que j’écris, il s’agit là de la ville de Francfort, qui tient ce joli surnom par la quantité de gratte-ciel qu’elle possède (Main, pour la rivière qui la traverse; Manhattan, pour le célèbre quartier de New York).
La météo n’est pas terrible à l’atterrissage comme au décollage suivant, heureusement que nous ne faisons qu’escale au pays de la charcutaille !
La compagnie d’exploitation était Lufthansa, baptême également avec eux, qui s’est avéré très plaisant. Les hôtesses sont souriantes, aux petits soins du début à la fin, les repas très corrects, et l’éventail des divertissements au top.
Les 11h25 de cocooning dans cet avion sont passées plus ou moins rapidement. Le " moins ", car la hâte de fouler le sol américain et la fatigue latente se sont bien manifestées (j’ai personnellement beaucoup de mal à trouver le sommeil dans ces oiseaux de fer).
Après un " Oblivion " et un " Gatsby " plutôt moyens, puis un " Hangout 3 " lourd à souhait, Fanta réussit à piquer du nez un moment tandis que je somnolais en me remettant gentiment des déceptions cinématographiques visionnées quelques instants plus tôt.
Les minutes s’écoulent, les heures s’additionnent, pour enfin laisser place à la vue que nous attendions avec ferveur: The Bay en miniature, recouverte d’un soleil radieux !!
Celui-ci ne nous a pas épargnés : 1h20 d’(interminable)attente avant de se retrouver face à notre premier interlocuteur américain.
La petite liste de questions routinières nous est évidemment proposée. Le douanier, loin d’être roux mais un peu sot, nous cuisine durant quelques minutes, et après un langage de sourd sur mes origines (Camerounais du côté de mon père, pendant que lui me pensait Maghrébin), nous valide l'entrée vers un monde merveilleux jamais encore exploré de nous 2. Nous le gratifions tout de même de grands sourires et de remerciements, sait-on jamais, ce serait fâcheux qu’il revienne sur sa décision n’est-ce pas...!
Nous cherchons le représentant qui devait se trouver non-loin de là, montons à l’étage, redescendons pour mieux remonter ensuite, et tombons sur le van estampillé " Go Lorries " qui nous était destiné ! And here we go for the English training : “Hi – Hi – We would like to go to the Hotel Galleria, is it the good bus? – Yes, get in!”
SAN FRANCISCO
Nous avions décidé d’ouvrir les festivités sur la ville fantastique de San Francisco, que je pourrai renommer en
" Frantastico " tellement celle-ci nous a émerveillés. SF a tout pour plaire : un cadre aussi somptueux que diversifié, une architecture atypique qui oscille entre style victorien et moderne, un riche patrimoine culturel, le tout sous un climat méditerranéen délectable.
Le chemin jusqu’à l’hôtel aurait pu s’interpréter en match de tennis : nos 2 têtes alternaient simultanément à droite et à gauche, nos regards curieux de tout ce qui pouvait se présenter dans le paysage. Nous n’étions pas les seuls dans cette fourgonnette, ce qui nous a permis d’écouter le doux son de la langue anglaise que nous apprécions particulièrement. Nous ne sommes malheureusement pas bilingues, mais essayons depuis quelques années maintenant de regarder les films et séries en VOSTFR. Cela a quand même dû habituer notre oreille car la compréhension se fait plutôt naturellement, là où le " parlé " reste de son côté assez délicat ! Mais bref, ceci était une petite parenthèse histoire d’en apprendre un peu plus sur nous.
J’en reviens donc à ce trajet, qui pour le coup ne nous a pas paru long du tout (bien qu’il ait quand même duré 45 minutes), merci au décor qui occupa toute notre attention !
Trois quarts d’heure après, nous voici donc devant notre premier point de chute. Le Galleria Park Hotel est charmant, dans un style très moderne et assez " classy ", il offre tous les services que l’on peut souhaiter avoir. Nous ferons sa critique dans la section dédiée de Sunset.
Nous effectuons le check-in rapidement, avec un personnel très chaleureux et souriant. Le contact avec les Américains se fait vraiment facilement, on prend vite goût à échanger avec eux. L’ascenseur s’ouvre à l’étage de notre chambre, que nous découvrons avec beaucoup de bonheur car dans la continuité de ce que nous avons pu voir depuis le hall d’accueil. Le temps de se rafraîchir un peu, de déposer notre barda qui s’étoffera tout le long du voyage, et nous voilà repartis pour réellement arpenter les rues de " Frantastico " !
Direction Chinatown pour la première visite, doucement mais sûrement nous sentons le dénivelé mythique qui fait également partie de la renommée de cette ville. Malgré l’heure et le jour, je trouve que l’on croise pas mal de monde jusqu’à la porte du Dragon, un phénomène dû à l’America’s Cup ou peut-être juste une affluence normale, je ne saurai dire.
Quelques déambulations plus tard, nous entrons donc par la grande porte sous le regard protecteur de dragons et autres lions.
C’est très coloré dans ce quartier, on y fleure des odeurs d’épices qui nous plongent totalement dans l’ambiance asiatique.
On trouve toute sorte de boutiques là-bas : cela va de la vente de babioles, d’antiquités, aux restaurants proposant diverses spécialités culinaires, et même de " Fortune cookies " fabriqués par la seule usine de SF dans une ruelle qui ne paye pas de mine (la plus petite de SF d'ailleurs, le soleil n’y pénètre jamais) et où une bonne odeur de gâteaux qui cuisent nous mène droit au bon endroit! Nous en avons évidemment goûtés puis achetés car vraiment délicieux, et un peu aussi parce que nous étions curieux de savoir à quoi ressemblerait la suite de notre voyage (dans l’ensemble, presque que du positif, mais nous n'en avons eu aucun prévoyant le Shutdown bizarrement…).
Pour la petite histoire, c'est ici que nous dépenserons nos premiers dollars !
En route désormais vers le Financial District, qui fourmille encore plus de passants. Nous faisons le tour de la profilée " Transamerica Pyramid ", et de la rayonnante " Columbus Tower " qui nous a donné son feu vert pour la photographier.
Nous l’empruntons pendant un petit moment et décidons, avec la fatigue qui commence à se faire sentir, de nous arrêter à la franchise plébiscitée par bon nombre de Sunsetteurs : LE SUPEEEEEER DUPER Burgers !!!!
Nous trépignons d’impatience de goûter aux burgers américains, les vrais, ceux qui vous disent en même temps qu’être savourés " You got it dude, THAT’s the real taste of burgers ! ".
Nous commandons un petit format de sandwich, car la faim est quant à elle presque déjà partie faire dodo. Le mini burger et les " frites françaises " américaines font donc office de prélude, dans le plongeon des saveurs made in USA que nous " tasterons " tout le long de notre séjour.
Première bouchée. Mastication lente, attentive à tout parfum gustatif dégagé par le met. Résultat assez réjouissant. Deuxième bouchée, mastication plus dynamique, captation de l’ensemble des ingrédients de ce mix simple en apparence mais atomique en bouche.
Verdict : " You were right burger, you’re so fucking tasty " !!
Bon, je romance légèrement la chose, pouvant la résumer par un simple : " Ça déchire, on s’est pété le bide ". Mais cela n’aurait pas autant reflété l’atmosphère qui régnait autour de la table à ce moment-là, on ne rigole pas avec les burgers 1er du nom.
Cette nuit sera magique sous le ciel de San Francisco, et plus longue que nous le pensions malgré le jetlag, avec un réveil proche de l’alarme programmée !
C’est le pied. Nous sommes bien...pour 3 semaines avec les Américains !
Demain, nous arpentons les rues de SF et visitons The Rock !!
(Un résumé vidéo de cette journée est dispo iCi)
Voici ce que j'avais commencé à écrire avant que le site ne soit victime de l'effroyable crash. C'était pile une semaine après notre retour en France.
Ayant maintenant moins de temps pour la rédaction du carnet, ma chère et tendre (Fanta) prendra la suite !
" Oh_my_God…! ". Cette locution qui ponctue nombre de phrases chez nos amis anglophones, a pris tout son sens depuis notre séjour dans ce qui nous a semblé être un jardin d’Eden terrestre.
Cette escapade dans l'Ouest Américain nous a marqués en profondeur, que ce soit grâce à tous ses trésors naturels et confectionnés, ou à ses habitants. Mais trêve de mélancolie, ce carnet de voyage va nous permettre de replonger au cœur de cette expérience hors du commun, et de vous faire partager notre vécu rempli de souvenirs aussi intenses que magiques.
Cette magnifique aventure, nous l’avons comme pour beaucoup rêvée, évoquée, puis préparée et peaufinée durant de longs mois. Nous profitons de cette occasion, Fanta et moi-même, pour remercier encore une fois la communauté des Sunsetteurs, qui a su nous aiguiller dans le choix de lieux, d'activités, de randonnées, de parcours privilégiés.
Tout ceci, alors même que la quasi-totalité du trip était déjà bouclée et que nous pensions détenir le "parfait" itinéraire avant de nous inscrire tardivement ici.
Au final, une immersion totale de 20 jours dans l’Ouest Américain, avec en réjouissances :
- 4850 km de parcours
- 270 km/jour en moyenne, avec une distance minimum de 135 km (84 miles) et un max de 600km (370 miles, environ 6h sur la route quand même!)
- 15 escales
- 4 Etats traversés
- Des litres d’eau engloutis
- De -2°C à 38°C en température
- 8000 photos et 14h de vidéo à la clé
Please fasten your seatbelts…Here we go !
Jour 1: 18 septembre 2013, heure : 2h45
La nuit du 17 au 18 septembre fut brève, comme toute bonne veille de voyage, et encore plus lorsque le 1er vol est aux aurores ! Not a problem at all, ce lever à l’aube représente le début d’un marathon de 19h, où l’on est sûrs de remporter THE récompense à son bout : parcourir l’Ouest Américain !
Des Lyonnais surexcités, les valises bouclées, les dernières vérifs effectuées, tout est OK et nous quittons sans traîner notre petit nid pour nous envoler vers une aventure de dingue.
Il fait plutôt frais dehors à cette heure-ci, mais qu’à cela ne tienne, l’adrénaline mêlée au pas de course nous réchaufferont sans mal.
Le 1er vol nous amène à " Mainhattan ". Non, il n’y a pas de coquille dans ce que j’écris, il s’agit là de la ville de Francfort, qui tient ce joli surnom par la quantité de gratte-ciel qu’elle possède (Main, pour la rivière qui la traverse; Manhattan, pour le célèbre quartier de New York).
La météo n’est pas terrible à l’atterrissage comme au décollage suivant, heureusement que nous ne faisons qu’escale au pays de la charcutaille !
Aéroport de Francfort, A380 en préparation
À la suite de 2h d’attente, nous embarquons dans le mastodonte technologique d’Airbus, le formidable A380. Vol inaugural pour nous dans le ventre de cette bête à 2 estomacs ponts. Autant dire que nous étions presque comme à la maison, à l'exception du nombre de personnes autour, du service à notre disposition et des 310 000 litres de kérosène sous nos pieds.La compagnie d’exploitation était Lufthansa, baptême également avec eux, qui s’est avéré très plaisant. Les hôtesses sont souriantes, aux petits soins du début à la fin, les repas très corrects, et l’éventail des divertissements au top.
Les 11h25 de cocooning dans cet avion sont passées plus ou moins rapidement. Le " moins ", car la hâte de fouler le sol américain et la fatigue latente se sont bien manifestées (j’ai personnellement beaucoup de mal à trouver le sommeil dans ces oiseaux de fer).
Après un " Oblivion " et un " Gatsby " plutôt moyens, puis un " Hangout 3 " lourd à souhait, Fanta réussit à piquer du nez un moment tandis que je somnolais en me remettant gentiment des déceptions cinématographiques visionnées quelques instants plus tôt.
Les minutes s’écoulent, les heures s’additionnent, pour enfin laisser place à la vue que nous attendions avec ferveur: The Bay en miniature, recouverte d’un soleil radieux !!
Foster City, avant l’atterrissage
Nous réalisons de plus en plus que le projet lancé depuis plusieurs mois va enfin se concrétiser, et l’exaltation s’empare de nous avant de se retrouver légèrement contenue une fois posés sur le tarmac : place au mal-aimé passage à la douane !Celui-ci ne nous a pas épargnés : 1h20 d’(interminable)attente avant de se retrouver face à notre premier interlocuteur américain.
La petite liste de questions routinières nous est évidemment proposée. Le douanier, loin d’être roux mais un peu sot, nous cuisine durant quelques minutes, et après un langage de sourd sur mes origines (Camerounais du côté de mon père, pendant que lui me pensait Maghrébin), nous valide l'entrée vers un monde merveilleux jamais encore exploré de nous 2. Nous le gratifions tout de même de grands sourires et de remerciements, sait-on jamais, ce serait fâcheux qu’il revienne sur sa décision n’est-ce pas...!
Avant le supplice des douanes…
Les bagages auront bien suivi de Lyon jusqu’à SF, c’est donc comblés que nous nous dirigeons vers la sortie de l’aéroport, afin d’attraper la navette qui nous offrira notre entrée en matière dans la fabuleuse Cité.Nous cherchons le représentant qui devait se trouver non-loin de là, montons à l’étage, redescendons pour mieux remonter ensuite, et tombons sur le van estampillé " Go Lorries " qui nous était destiné ! And here we go for the English training : “Hi – Hi – We would like to go to the Hotel Galleria, is it the good bus? – Yes, get in!”
SAN FRANCISCO
Nous avions décidé d’ouvrir les festivités sur la ville fantastique de San Francisco, que je pourrai renommer en
" Frantastico " tellement celle-ci nous a émerveillés. SF a tout pour plaire : un cadre aussi somptueux que diversifié, une architecture atypique qui oscille entre style victorien et moderne, un riche patrimoine culturel, le tout sous un climat méditerranéen délectable.
Le chemin jusqu’à l’hôtel aurait pu s’interpréter en match de tennis : nos 2 têtes alternaient simultanément à droite et à gauche, nos regards curieux de tout ce qui pouvait se présenter dans le paysage. Nous n’étions pas les seuls dans cette fourgonnette, ce qui nous a permis d’écouter le doux son de la langue anglaise que nous apprécions particulièrement. Nous ne sommes malheureusement pas bilingues, mais essayons depuis quelques années maintenant de regarder les films et séries en VOSTFR. Cela a quand même dû habituer notre oreille car la compréhension se fait plutôt naturellement, là où le " parlé " reste de son côté assez délicat ! Mais bref, ceci était une petite parenthèse histoire d’en apprendre un peu plus sur nous.
J’en reviens donc à ce trajet, qui pour le coup ne nous a pas paru long du tout (bien qu’il ait quand même duré 45 minutes), merci au décor qui occupa toute notre attention !
Trois quarts d’heure après, nous voici donc devant notre premier point de chute. Le Galleria Park Hotel est charmant, dans un style très moderne et assez " classy ", il offre tous les services que l’on peut souhaiter avoir. Nous ferons sa critique dans la section dédiée de Sunset.
Nous effectuons le check-in rapidement, avec un personnel très chaleureux et souriant. Le contact avec les Américains se fait vraiment facilement, on prend vite goût à échanger avec eux. L’ascenseur s’ouvre à l’étage de notre chambre, que nous découvrons avec beaucoup de bonheur car dans la continuité de ce que nous avons pu voir depuis le hall d’accueil. Le temps de se rafraîchir un peu, de déposer notre barda qui s’étoffera tout le long du voyage, et nous voilà repartis pour réellement arpenter les rues de " Frantastico " !
Direction Chinatown pour la première visite, doucement mais sûrement nous sentons le dénivelé mythique qui fait également partie de la renommée de cette ville. Malgré l’heure et le jour, je trouve que l’on croise pas mal de monde jusqu’à la porte du Dragon, un phénomène dû à l’America’s Cup ou peut-être juste une affluence normale, je ne saurai dire.
Quelques déambulations plus tard, nous entrons donc par la grande porte sous le regard protecteur de dragons et autres lions.
C’est très coloré dans ce quartier, on y fleure des odeurs d’épices qui nous plongent totalement dans l’ambiance asiatique.
On trouve toute sorte de boutiques là-bas : cela va de la vente de babioles, d’antiquités, aux restaurants proposant diverses spécialités culinaires, et même de " Fortune cookies " fabriqués par la seule usine de SF dans une ruelle qui ne paye pas de mine (la plus petite de SF d'ailleurs, le soleil n’y pénètre jamais) et où une bonne odeur de gâteaux qui cuisent nous mène droit au bon endroit! Nous en avons évidemment goûtés puis achetés car vraiment délicieux, et un peu aussi parce que nous étions curieux de savoir à quoi ressemblerait la suite de notre voyage (dans l’ensemble, presque que du positif, mais nous n'en avons eu aucun prévoyant le Shutdown bizarrement…).
Pour la petite histoire, c'est ici que nous dépenserons nos premiers dollars !
La fabrique de Fortune Cookies
La démo des héritiers de cette fabrique en vidéo (l’entreprise est familiale depuis des générations) et nos achats sous le bras, nous repartons en espérant que ces biscuits feront notre bonne fortune. Le tour dans Chinatown nous aura plu dans sa globalité, même si le fait de voir les " séniors " cracher par terre dénote sur la beauté des bâtiments et des décorations.En route désormais vers le Financial District, qui fourmille encore plus de passants. Nous faisons le tour de la profilée " Transamerica Pyramid ", et de la rayonnante " Columbus Tower " qui nous a donné son feu vert pour la photographier.
Transamerica Pyramid à gauche, et Columbus Tower à droite
Nous zigzaguons entre une multitude de costards, de tailleurs et de jeunes gens, jusqu’à l’une des artères de San Francisco : Market Street. Nous l’empruntons pendant un petit moment et décidons, avec la fatigue qui commence à se faire sentir, de nous arrêter à la franchise plébiscitée par bon nombre de Sunsetteurs : LE SUPEEEEEER DUPER Burgers !!!!
Nous trépignons d’impatience de goûter aux burgers américains, les vrais, ceux qui vous disent en même temps qu’être savourés " You got it dude, THAT’s the real taste of burgers ! ".
Nous commandons un petit format de sandwich, car la faim est quant à elle presque déjà partie faire dodo. Le mini burger et les " frites françaises " américaines font donc office de prélude, dans le plongeon des saveurs made in USA que nous " tasterons " tout le long de notre séjour.
Première bouchée. Mastication lente, attentive à tout parfum gustatif dégagé par le met. Résultat assez réjouissant. Deuxième bouchée, mastication plus dynamique, captation de l’ensemble des ingrédients de ce mix simple en apparence mais atomique en bouche.
Verdict : " You were right burger, you’re so fucking tasty " !!
Bon, je romance légèrement la chose, pouvant la résumer par un simple : " Ça déchire, on s’est pété le bide ". Mais cela n’aurait pas autant reflété l’atmosphère qui régnait autour de la table à ce moment-là, on ne rigole pas avec les burgers 1er du nom.
Super Duper Burgers
Cet instant orgasmique Cette dégustation terminée, nous avons fait chemin inverse pour rejoindre notre chambre douillette, prendre une douche salutaire après autant d’heures de vol et de marche, puis recharger nos batteries ainsi que celles de nos appareils ayant déjà bien fonctionné !Cette nuit sera magique sous le ciel de San Francisco, et plus longue que nous le pensions malgré le jetlag, avec un réveil proche de l’alarme programmée !
C’est le pied. Nous sommes bien...pour 3 semaines avec les Américains !
Demain, nous arpentons les rues de SF et visitons The Rock !!
(Un résumé vidéo de cette journée est dispo iCi)