La nuit fut douce... et le réveil agréable (nous ne sommes pas, ni l'un ni l'autre, sensibles aux problèmes de jet lag)
Il est 7 h 00 passées... le soleil se lève sur Fairfax Avenue. On se prépare et on profite de la lumière naissante pointant à travers les palmiers.
Un délicieux breakfast copieux et équilibré nous attend, avec un maximum de fruits frais : en corbeille... et en salade... et en jus ! Le melon et la pastèque sont particulièrement goûteux, ça tombe bien, j'adore ça. J'en remangerai beaucoup durant tout le séjour et ceux du Cinema Suites B&B seront les meilleurs. La personne qui fait les courses, les connaît et sait les choisir, c'est certain.
Le ciel est dégagé et c'est parfait car pour cette matinée, nous avons prévu de prendre un peu de hauteur, qui plus est au vert... mais sans quitter la ville. Ça fait partie des choses que j'adore à L.A. C'est une mégalopole où il est curieusement facile de s'évader loin de la foule et du transit routier, sans devoir faire des miles et des miles... Ces quelques jours passés dans la cité des anges et ce carnet vont j'espère vous en convaincre.
Direction la Kenneth Hahn State Recreation Area, au cœur des Baldwin Hills, à 10 minutes de voiture de notre hôtel en suivant Fairfax Avenue puis La Cienega Blvd. Le parc est gratuit, sauf le dimanche et durant les vacances. Comme nous sommes dimanche, nous nous acquittons des 6 $ de parking. Le parc est paisible, il n'y a quasiment personne, le soleil brille, le ciel est bleu et les palmiers sont heureux !
Nous avons prévu de parcourir le Community Loop Trail, une boucle relativement facile et sympa d'environ 2.5 miles (plus ou moins, selon si l'on compte ou non le détour par le Bowl Loop Nature Trail). C'est l'automne, la nature est très sèche mais ce qui nous intéresse en priorité ce sont les points de vue sur L.A. et ses environs, nous nous contenterons donc de la boucle principale (le parc préconise 45 minutes pour la boucle principale + 15 minutes pour le Nature Trail).
Nous passons d'abord quelques minutes près du lac.
Nous nous dirigeons ensuite vers le Visitor Center qui, selon les horaires affichés, est sensé être fermé. Mais la porte est ouverte, je rentre, et un charmant monsieur me renseigne, il me donne un plan (que je pensais être plus complet que celui que j'avais chargé sur Internet, mais c'est le même). Nous nous attardons encore quelques minutes dans le secteur où des familles sont en train de décorer les tables de pique-nique pour l'anniversaire de leur enfant. Ils sont arrivés tôt afin de réserver le nombre de tables qu'il leur fallait. C'est amusant, il y a plusieurs familles et donc plusieurs secteurs de tables et du coup chaque secteur affiche des couleurs et des décos différentes. Tout est parfaitement réfléchi, sans faute de goûts, ça ajoute de la couleur au parc.
Nous débutons cette balade qui nous met en appétit avec un petit jardin japonais. Bien sûr, ce n'est pas aussi prestigieux que les jardins de San Francisco mais c'est très calme et le charme du ciel bleu et des palmiers californiens opèrent.
Un peu de grimpette, avec vue sur les pompes à pétrole situés sur la colline en face, histoire de nous rappeler où nous sommes :
Le temps est vraiment idéal pour marcher sans souffrir de la chaleur, et nous arrivons aux points de vue. On se régale, cette visite est sans aucun doute la plus belle façon pour nous de reprendre contact avec L.A., en douceur.
Un couple s'apprête à partir quand nous arrivons, nous avons donc le coin pour nous tout seuls.
Un panneau représentant un photo d'un gros hamburger nous indique la quantité de calories grillées.
En zoomant un peu
En zoomant, au loin, le Pacifique
Pour redescendre, en guise de raccourci, nous ne suivrons pas le chemin officiel mais l'un des nombreux sentiers non répertoriés.
Nous serons restés dans la parc environ 1 h 30.
Pour la seconde partie de journée, nous avons prévu d'aller voir les Tar Pits de La Brea que nous n'avions pas eu le temps de voir en 2009 et d'en profiter pour visiter le George C. Page Museum. Ces sites sont assez peu courus des touristes étrangers, nous n'y avons d'ailleurs vus que des locaux venus en famille ou des touristes américains. Il s'agit en fait d'un gisement de fossiles remontant jusqu'à - 40 000 ans ! Et oui, il est possible de voir un site préhistorique en plein coeur de L.A., qui l'eut cru ? Dans ces puits de goudron à la drôle d'odeur, on retrouve encore aujourd'hui, entre autres choses, des ossements de tigre aux dents de sabre, ça va rêver, non ?! Vous verrez aussi au passage sur les trottoirs alentours le goudron perlé à la surface.
Les Tar Pits et le Variety Building
Tous les fossiles sont ensuite exposés dans le musée voisin. Le parking est payant (7 ou 9 $ selon les jours de la semaine), la visite des puits et du site de fouille est gratuite et se révèle être assez rapide. Le musée quant à lui vous coûtera 12 $ (par adulte, réductions pour les enfants) + 3 $ si vous prenez le pack "Ice Age Package", ce que je vous conseille. Le pack comprend une sorte de petit show (en anglais uniquement) où l'on vous présentera une surprise... je n'en dis pas plus, mais ça surprend ! Le musée vaut les dollars investis, vraiment top, à l'américaine... ludique avec des exercices de force pour les petits et grands, le labo au centre du musée derrière les vitres où vous voyez les scientifiques au boulot, les collections incroyables de fossiles et d'ossements, images de synthèse et animatronics, etc... très franchement, si vous aimez ce type de musée, vous allez vous régaler.
Cette visite nous aura pris environ 2 heures à un rythme plutôt cool.
à suivre tout de suite...