Forum Sunset Bld

C'était pour lui tout seul !
J'ai énormément ri quand j'ai vu la tête de Gizmo à l'arrivée de son plat.
Il a pu finir, heureusement sur ce genre de pièces, il y a quand même pas mal d'os. Et puis j'ai aidé un peu (à côté mon assiette déjà trop bien garnie était minuscule).

Ah ouais, la vache... miam ! La taille du morceau de viande... on ne fait pas semblant !

Sinon, le parc peuplé de ces gigantesques cactus a l'air vraiment chouette. Doit vraiment y avoir moyen de s'amuser sur le plan photographique, avec des engins pareils et les reliefs alentour !

Hello Isa,

Ah, j’adore le ciel bleu et les cactus. Et que dire de la pièce de viande

Que ces cactus sont majestueux !

J'espère tellement pouvoir les voir en septembre...

Bonsoir les z’amis !

Il y a quelques semaines, j’ai demandé à Google de me sortir de son chapeau une citation sur la honte qui puisse tout à la fois poétiquement entamer le revival de ce carnet de voyage en suspens, mettre en pièces le concept même de la honte (totalement surévaluée c’t’affaire), et me faire passer pour une super-héroïne du carnet bravant farouchement les intempéries du temps et de la vie, à mi-chemin entre Phil - celui de Harold Ramis (pas la marmotte mais Bill), Terminator et le Capitaine Nemo. (Si vous avez compris cette phrase, ne prenez pas la route.) Croyez-le ou non, mais je n‘ai rien trouvé, à part quelques mots de Boris Cyrulnik, ce qui eut été efficace mais aurait manqué de drôlerie (encore que… avec un verre dans le nez et dans un moment d’égarement…). Je me suis toutefois fourvoyée car je n’ai pas cherché là où il fallait et j’aurais dû évidemment creuser dans le domaine de la chanson qui regorge de très beaux textes. Quelqu’un de particulièrement sensé qui se reconnaîtra m’a suggéré Shame de Depeche Mode. Je vous pose ces quelques mots ici car ça colle en effet plutôt bien.

«It all seems so stupid
It makes me want to give up
But why should I give up
When it all seems so stupid ? »

En d’autres termes, j’ai décidé sur un coup de tête de reprendre la rédaction de ce carnet là où je l’avais laissé, le jeudi 17 octobre de l’an de grâce 2013, au cœur du désert de Sonora, entre deux invincibles cactus, un gâteau au chocolat ma foi fameux, et un bien troublant pistolero. En cette belle journée baignée de soleil, nous avons célébré Halloween, le Dia de los Muertos, mais aussi la fin de ce p****n de shutdown !

Musique de circonstance…





Pour débuter cette journée, quelques petits pas matinaux dans le jardin de l’hôtel, et un délicieux et copieux petit déjeuner…

… et nous voilà partis en direction de l’Arizona-Sonora Desert Museum, à seulement 10 minutes en voiture de notre hôtel paradisiaque.

Les zoos, de base, je m’en méfie car je ne supporte pas de voir des animaux enfermés. Je crois que je suis la seule lyonnaise qui enfant chialait comme une madeleine quand on l’amenait au zoo du Parc de la Tête d’Or, ces lieux hantés me filaient un monstrueux cafard (même encore aujourd’hui d’ailleurs, je pleure devant les singes… c’est pour cette raison que je n’y vais plus).

D’après ce que j’avais lu, ce zoo au fin fond de l’Arizona avait bonne réputation et comme je reste très curieuse des écosystèmes et de tout ce qu’on peut mettre en œuvre pour les préserver et les protéger, j’avais inscrit cette visite au programme, d’autant plus que Gizmo est l’ami des bêtes, de toutes les bêtes, donc il était absolument ravi. L’Arizona-Sonora Desert Museum reste à mon sens un exemple du genre. Zoo oui, mais aussi jardin botanique, musée d’histoire naturelle, galerie d’art, aquarium… cette visite, à 85% en extérieur, est une véritable expérience et un travail colossal est abattu en matière d’éducation. On ne peut en ressortir que grandi. La preuve, j’ai pu « caresser » un serpent, un rosy boa, encouragée par une botaniste qui connaissait bien son métier.


Je vous avoue que je me souviens plus aujourd’hui de l’aspect « défi » que de la peau du reptile en elle-même car l’animal n’a pas montré une quelconque envie de coopérer. En gros, ce n’est pas un chat, le petit boa ne plisse pas les yeux de bonheur quand vous approcher la main et ne vous donne pas des coups de tête pour en redemander. But I dit it ! J’ai touché un serpent et croyez-moi, ce n’était pas gagné d’avance.

Grand moment aussi avec les colibris qui m’ont rappelé ma visite chez Elmer quatre ans plus tôt.


… et tout plein d’autres petites « bêtes », plus ou moins petites en fait...


Lui me rappelle le crapaud de Futurama …


Comme les paparazzi le gavaient, il a pris de l’avance sur l’horaire de la sieste…


Son cousin Max habite dans le Nevada…


Privilégiez une visite le matin, les animaux se montreront car l’après-midi, sous cette chaleur, ils ne sont pas fous, ils s’économisent et dorment !
La balade en pleine nature est également un ravissement, malgré la chaleur qui grimpe, doucement mais sûrement. N’oubliez pas vos gourdes d’eau fraîche, et ne vous inquiétez pas, vous trouverez sur place de quoi les remplir à nouveau.


Des minéraux assez incroyables sont aussi à la fête…


Aragonite, rien à voir avec Viggo…


Comme c’est bientôt Halloween, les botanistes, soigneurs, animateurs, vétérinaires… font preuve d’un peu d’humour… Et puis c’est toujours bien de manger des fruits et légumes de saison !


Et pour finir, comme je sais que certains craignent, celle-ci je vous la mets en spoïler, cliquez seulement si vous êtes téméraires. Perso je suis raciste avec ce genre de bébêtes, je les aime tant qu’elles restent chez elles. J’ai une amie phobique, donc message perso pour elle (elle se reconnaîtra) : ne clique pas.

En sortant, passage obligé à la boutique souvenir d’où je ramènerai un emporte pièce à sablés en forme de cactus (ils n’avaient pas de décos de Noël !) et un sachet de graines de Saguaro à planter pour belle-maman. Concernant les graines, ma valise a été ouverte par les douanes américaines au retour (j’ai eu droit au gentil petit mot m’en informant dans ma valise), et j’ignore si ces graines sont responsables ou pas. Dans tous les cas, j’ai appris 3 ans après mon retour qu’on n’avait pas bien le droit de ramener ce genre de choses à la maison… reste qu’elles n’ont pas été confisquées et que j’ai pu les offrir, donc les graines n'ont pas dû déranger les services concernés. Et si vous désirez savoir si 10 ans plus tard ma belle-mère a ou non désormais un cactus Saguaro dans son jardin, la réponse est malheureusement non. Dommage, je me serais bien vue le décorer pour Noël, je m’y voyais déjà. J’étais à priori un peu trop en avance sur le réchauffement climatique, aujourd’hui peut-être qu’il pousserait plus facilement. Mais je retenterai l’expérience, quitte à bousiller la planète, autant y aller en plantant des Saguaros !

Prochaine étape, la Mission San Xavier del Bac à Tucson même, El Old Pueblo. Il s’agit là l’un des plus beaux exemples d’architecture espagnole coloniale aux États-Unis.


Il n’y absolument personne dans l’église, donc j’en profite pour photographier tous azimuts cette formidable œuvre d’art. Ne me demandez ce qu’a réalisé ce cher François Xavier (1506-1552) pour être à ce point adoré et vénéré, je n’en sais rien. Mais comme tout bon saint qui se respecte, il a une fiche sur Wiki.


Soyons honnête, cette Mission est sublime. Je vous noie donc de photos.


Après cela, on passe se rafraîchir une petite heure à l’hôtel et prendre surtout des nouvelles du shutdown. Cette fois c’est sûr, il fait bel et bien parti de l’histoire ancienne et les parcs nationaux ont aujourd’hui rouvert leurs portes ! On discute quelques instants avec la patronne de l’hôtel qui comprend notre joie. Elle nous pose quelques questions sur notre road-trip. Elle ne semble pas comprendre nos motivations concernant Tombstone où on a prévu de se rendre quelques jours plus tard et elle nous conseille plutôt de visiter Bisbee. Ce que moi je ne comprends pas, c’est qu’elle oppose les deux bourgades comme si elles étaient antinomiques par nature. Cette vision des choses n’a absolument aucun sens mais je ne rentre évidemment pas une conversation sans fin ou un débat stérile qui ne mènerait à rien et je la remercie pour ses conseils, en prenant même des notes. Il faut savoir qu’au moment de la création du tracé de notre itinéraire, j’avais prévu de passer plusieurs nuits à Bisbee, de découvrir quelques petits trucs autour, dont Tombstone, donc je ne suis pas à convaincre. Mais j’avais finalement opté pour un court séjour dans un ranch à Tombstone même. Je pars du principe que quand on fait des milliers de kilomètres pour découvrir une région, il faut en profiter pour s’ouvrir au monde et prendre un peu tout ce qui se présente à nous, goûter plein de trucs nouveaux au sens propre comme au figuré. Cela dit, pour sa défense, il est vrai que Tombstone souffre, y compris chez nous en Europe, de cette image de carte postale la présentant comme un Disneyland de pacotille sans queue ni tête, fabriqué pour des touristes gogols en mal de gunfights et préférant les Indiens, si ce n’est morts, au moins muets et hors du décors. Restons sérieux deux minutes, c’est tout de même un peu plus compliqué que cela, et que quoi qu’en pensent certains, l’histoire de Tombstone n’est pas moins noble que celle de Bisbee, sans parler du fait qu’en voyage, on est là aussi pour s’amuser.

Mais bon… pour l’instant, direction Saguaro National Park West, premier parc national officiel de ce road-trip. Nous y avons prévu une petite balade en fin d’après-midi au milieu des saguaros jusqu’au crépuscule, avant de filer pour notre soirée endiablée d’Halloween, réservée de longue date, aux Old Tucson Studios ! Nous voilà donc aux portes du parc…

La suite demain…

OH MY GOD DM+ZAIUS qui reprend sont carnet, la météo place la Franc en Alerte Rouge et je terminerais pas ces mots de DM
Speak to me in a language
That I can understand
Tell me that you're listening
Give me some kind of plan
Give me something, you'd be my drug of choice
You lead me, I follow, your voice

Ce n'est pas ta voix que je vais suivre mais tes mots et tes magnifiques photos
A demain

Génial la reprise du carnet

Ca va me servir pour l'année prochaine
A bientôt pour la suite