JC a écrit :Et voilà comment quelques photos font prendre à ton esprit le premier vol pour là bas... merci Nono pour ce bonheur visuel !
With pleasure, JC ; je revis également mon voyage...
Nous quittons à regrets ce merveilleux site de Grand Canyon, non sans jeter un dernier coup d'oeil depuis le Mather Point.
Une longue route nous attend aujourd'hui : près de 8 heures de trajet, pour rejoindre Las vegas dans un premier temps puis contourner cette ville boursouflée et s'engoufrer dans les montagnes toutes proches, en direction de la "Vallée de la Mort".
Cette route, malgré la longueur, est bien jolie, et à part des travaux à la sortie de Vegas, s'est déroulée sous nos pneus comme un tapis sans accroche. Un tapis : c'est l'impression qu'on a eu en regardant cette route : on dirait qu'on l'a déroulée devant nous, là, presque en apesanteur, comme un long serpentin à peine accroché à la terre. C'est peut être du à l'absence de bas coté, mais aussi à la couleur du bitume bien lisse qui tranche avec la poussière alentour.
Peu de monde également : nous avons du croiser 6 ou 7 voitures en l'espace d'une heure ! On se dit vraiment que c'est désertique ici, des plaines de poussières et des montagnes de rochers, voilà l'ambiance !
Passage rapide en Utah, l'Etat à l'exact opposé du Nevada concernant ses moeurs (enfin, c'est ce qu'ils veulent bien nous faire croire !), puis de nouveau la Californie.
L'arrivée dans la vallée la plus basse du nouveau monde (89 mètres sous le niveau de la mer) en fin de journée est magique : une lumière ocre rasante fait encore mieux ressortir les multiples couleurs de la roche.
Zabriskie Point : un nom mythique, sonnant pour moi comme une pépite extraterrestre : et c'est vrai que l'endroit est mystérieux, on dirait des dunes de sables alors qu'il s'agit de terre séchée, et un autre coté nous rappelle les gateaux marbrés napolitains ! Le soleil se couchait lorsque nous y arrivons, nous pouvons ainsi profiter d'un autre de ces moments de sérennité que nous offre la nature, décidemment bien étonnante dans cette région du globe.
Il fait nuit quand nous arrivons au motel de Stovepipe Wells. Le seul point noir de ces 2 nuits : la clim hyper bruyante de la chambre d'à coté, que des vieux, bouzards ou habitués, ont décidé de garder en marche toute la nuit. Obligés de dormir avec ce boucan dans la région la plus désertique des States, c'est rageant ! Le gérant du motel, conscient de la vétusté de son installation nous accordé finalement un rabais, ne pouvant nous déplacer de chambre.
La journée du lendemain est consacrée à la découverte de ce site étrange. Imaginez le morceau "Echoes" des Pink Floyd : cela rend bien musicalement l'impression que nous avions.
Et on pense aux innombrables films tournés ici, western , peplums ("Les 10 commandements" avec Ch. Heston par exemple) ou même récemment le film "Gerry" de Gus Van Sant.
Death Valley nous a vraiment beaucoup plus. Terre de désolation, c'est un condensé de déserts de toutes formes, cailloux, lac salé, dunes de sables, canyons sans eau (enfin si, il paraît qu'une immense nappe phréatique d'une pureté extraordinaire dort paisiblement sous nos pieds !), roches de toutes les couleurs...
Sands Dunes d'abord, un Sahara en miniature :
La visite du sympathique petit musée de la mine d'or, nous présentant l'histoire des convois tirés par 20 mules pour récuperer l'or natif de Death Valley.
Oasis en plein désert, Furnace Creek est aussi le lieu qui "vit" le plus (restos, hotels, boutiques à touristes) mais du coup semble un peu décalé. Il y a même un golf !
Une course cycliste était organisée ce jour-là, pour une sorte de téléthon ; faut être fou pour y participer sous ce cagnat !
Mais il y a encore plus fou : tous les ans est organisé un quintuple marathon !!!!!!!!
à suivre...