Dur réveil, non pas à cause du jetlag mais parce qu'en rentrant à l'hôtel la veille le doudou de ma fille n'était plus sur son oreiller. Nous l'avons cherché en vain, partout, jusqu'à dernière les toilettes, demandé 10 fois à la réception qui a appelé la conciergerie et la laverie, mais rien.
C'était SON doudou, le fétiche, celui de toujours qui console, qui endort, qui écoute...
Après un copieux petit déjeuner et un PV de stationnement de 64 $
nous quittons SF le coeur gros de voir notre princesse vivre son premier chagrin d'amour.Elle se retourne souvent en regardant s'éloigner la ville où il est perdu. Elle nous demande sans relâche qui l'a volé et pourquoi et pleure de plus belle. Je suis au bord des larmes moi aussi.
Erreur ou inattention d'une femme de ménage ? nous ne le saurons jamais. Nous reviendrons à SF dans un mois et je lui dit que nous repasserons à l'hôtel Elle se rattache à cet infime espoir et arrête enfin de pleurer.
Nous prenons la 1 à hauteur de Daily City, et sommes sous la charme des paysages.
Nous faisons des arrêts assez fréquemment pour prendre des photos et respirer l'air marin du Pacific.
Perdu au milieu de nul part nous faisons notre pause déjeuner dans une ferme où nous nous régalons de tourtes, de fruits et de yaourts. Le lieu est authentique et le temps semble s'être arrêté. Il y a des vieilles affiches plein les murs et de vieux jeux de société. Ma fille retrouve pour la première fois de la journée le sourire.
Nous arrivons à Monterey en fin d'après-midi, le temps de visiter un peu, se balader sur le Pier, manger un Crab Chowder, et prendre un 2ème PV de stationnement (34$), nous rentrons à l'hôtel fatigué par les émotions de la perte de doudou et un peu dégoûté des 100 $ de stationnement. On se demande subitement si nous n'avons pas sous estimé le budget de ce voyage. Parce qu'il faut bien avouer qu'on ne chiffre jamais les PV dans les budget !!
VENDREDI 21 JUIN
Après un copieux petit déjeuner à l'hôtel nous prenons la route vers Pacific Grove et la 17 Miles Dr.
Les paysages sont magnifiques entre plages de sable blanc et rochers.
Notre fille se découvre une passion pour les écureuils et à chaque arrêt il est impossible de la faire remonter dans la voiture. Elle veut "rester ici" dit-elle ! Alors on traîne un peu et on profite du décor de carte postale.
On s'arrête au Carmel Plaza pour y trouver un sandwich et on se retrouve dans une incroyable fromagerie "The Cheese Shop" ou le vendeur parlait français. Nous avons pris de quoi faire un pique-nique franchouillard à la frenchie, fromages locaux, charcuterie, vin local et pain.
Après un petit tour de cette ville "Parfaite" aux villas victoriennes et pelouses parfaitement tondues et dépourvue de panneaux publicitaires et feux rouges car ils dénaturent le cadre idyllique, nous prenons la route en milieu d'après-midi, car il nous reste encore quelques km jusqu'à Paso Robles, il ne faut plus trop traîner à présent.
La 1 est majestueuse. Elle longe la côte sauvage et les falaises, et l'océan est déchaîné.
Nous n'avions pas trop de chance, le temps était brumeux et très frais pour la saison, mais nous ne nous décourageons pas et faisons encore pas mal d'arrêts pour prendre des photos et admirer ce que la nature a fait de plus beau.
J'avais configurer le GPS pour qu'il nous fasse prendre les petites routes, et à Cambria au lieu de nous faire prendre la 46 il nous a fait emprunter la Santa Rosa Creek road. La route a été assez périlleuse et nous avons bien fait chauffer le moteur dans les montées, mais au final, quelle vue !!!!
Encore une petite halte dans un magasin de ferme pour manger (par pure gourmandise !) une homemade ice cream et boire un délicieux jus de pommes et nous arrivons finalement vers 19h chez Larry à Templeton, une chambre d'hôte très chaleureuse au milieu des oliviers.
Après quelques minutes de repas nous filons à Paso Robles visiter un peu la ville et manger un morceau.
Pour la première fois depuis notre arrivée en Californie nous n'avons plus besoin de pull ou gilet tant la température est plus élevée dans les terres, et ce n'est pas pour nous déplaire
Nous dînons au bar du restaurant l'Artisan. Le personnel y était super sympa, les mets succulents et la carte des vins au verre à me faire pleurer de bonheur
!!!)
