* 30 jours de voyage
* 4 états traversés
* 3362 miles parcourus (= 5410 kilomètres) avec un Hyundai Santa Fe blanche neuve
* Entre 50°C et 15°C
* De -86mètres à 4421mètres d’altitude
* Environ 3500euros dépensés/personne
* 15 hôtels/motels et autres nous ont servi de chez nous
* au moins 15 chips/personne avalés
* 4 valises qui prenait le poids à notre place
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Jour 1 (1er juillet 2012) : Bruxelles – Las Vegas : 32 heures chrono (part I)
Il était une fois… l’histoire pourrait commencer ainsi et narrer un conte de fée…à la Shrek ! 4h30 du matin à Melen, petite bourgade de la province e Liège en Belgique, le réveil sonne. Après des années de rêve, une année d’attente, et 6 mois après les premières réservations, le D-Day est arrivé, le jour du départ a sonné.
Quatre joyeux fanfarons vont partir à la découverte de l’ouest américain dans quelques heures : Jonathan (le pro des calembours), Carole (au rire ravageur), Patricia (la mère Peter Pan de dame Coco) et Coralie (l’écureuil photographe). Vous apprendrez vite à connaître les quatre acteurs de cette aventure au fil du récit mais retournons au commencement et laissons damoiselle Coralie nous enchanter de ses paroles…
Comme avant beaucoup de voyage, la nuit fut courte (à peine 2heures pour moi : vérifier tout 10x c’est mon truc ). Quoi qu’il en soit, à 5h35 (après avoir vérifié –encore- une dernière fois si on a : passeport, chargeurs, APN, $$$...), ma mère et moi quittons notre village en voiture en direction de Zaventem. Premier jour de vacances + ring de la capitale = on a préféré voir large pour arriver à l’aéroport de Bruxelles National.
Vers 6h50, sans trop d’encombres sur la route, on arrive à Zaventem. Nos deux compatripotes, Jonathan et Carole, sont déjà là. Bonjour par ci, par là aux proches et on va faire le check-in bagage, ce sera déjà une bonne chose de faite !
Pour l’aller, Jonathan avait 14 kilos, Carole 20, Patricia 19 et moi-même 16 (voyagez avec des sacs allongés : bcp plus simple et bcp moins lourd !). On part tous avec Air Canada.
Pour ceux et celles qui ont suivi les péripéties de nos réservations savent déjà que ayant eu des problèmes lors de la résa du vol avec GoVoyage, Carole n’était pas avec nous sur les mêmes vols pour l’aller. Donc, elle part de son côté pour faire son check in.
Une fois notre check in fait, on retourne près des proches pour attendre Carole. C’est là que je reçois un coup de téléphone d’elle qui me dit de manière pressée : « Viens vite au comptoir Air Canada, j’ai un soucis ». Je vais al voir et là déconfite, elle me dit que la dame d’Air Canada ne trouve pas son vol retour et donc il y a un problème. Part-elle ? Ne part-elle pas ? Il faut savoir que son vol aller avait été modifié deux mois auparavant et en fait ce qui s’est passé c’est que son vol aller n’était plus lié au vol retour. Mais je ne vois pas où est le problème, c’est comme si elle avait acheté ces deux vols séparés. Ce qui ne pose aucun soucis à la base. Bref, la femme d’Air canada lui a fait un caca nerveux (charmante expression n’est-ce-pas ? :face: ) et a failli ne pas la faire partir alors que son vol retour était bien là, au chaud, réservé pour elle. Ca je n’aurai la confirmation que par moi-même en allant vérifier sa réservation sur le site d’United, la compagnie de retour et en voyant bien que son vol et ses places attribuées sont toujours là. J’enverrai un mail à GoVoyage qui resta toujours dans l’oubli (comme leur agence désormais pour moi) et un à United qui me confirmera bien qu’il n’y a aucun problème. Foutu dame d’Air Canada qui nous fout un stress dès le début ! Enfin bon, Carole prendra la bonne décision de partir et d’arranger cela sur place (rien à arranger au final) mais elle part plus tôt que prévu grâce à un mec sympa cette fois d’Air Canada qui la place sur un vol plus tôt pour Francfort d’où elle prendra l’avion pour Calgary puis de là pour Las Vegas. Au revoir très rapide, on se reverra aux Etats-Unis (ça a fait bizarre de dire ça ).
Je retourne près des autres pour expliquer ce tracas soudain puis hop, on dit au revoir et on passe les portes des douanes. S’en suit les habituels contrôles puis l’attente dans le terminal où je dégusterai un Cinnamon Roll de chez Starbucks pendant que ma cheville, blessée par un coup de soleil énorme attrapé le jour avant au Tour de France, enflera comme un ballon de baudruche et restera ainsi pendant 2 jours (moi, les chevilles enflées ? :P ).
remarquez la belle cheville rouge enflée
A 9h55, on embarque dans notre gros n’avion Air Canada. Mais on est trop lourd (déjà ? )…il faut remettre de l’essence. On décolle avec une heure de retard…les pauvres qui ont des correspondances vont avoir chaud pour les choper !
Le vol d’un peu plus d’environ 8heures se déroule bien avec un personnel très très sympathique (aaah, ces canadiens), un repas plutôt bon (les pâtes pour moi avec du vin blanc), un snack qui passe bien (wrap au Chicken Tandori et Canada Dry) et des films (21 Jump Street, Cars 2).
Luminothérapie dans l'avion
Traduciton canadienne drôle
Le repas (pâtes)
Avec du vin blanc
[
Le trajet
Le wrap
12h55, heure locale, on est à Montréal, l’escale technique qui en fait s’avère être une varie escale puisque toute le monde sort, passe la douane canadienne (trèèèèès sympa aussi d’ailleurs), récupère et redépose ses bagages, repasse les contrôles et enfin revient au terminal (suivre correspondances Canada) où nous ré-embarquons dans le même avion, aux mêmes places. Eh ben dis donc, tout ça pour ça !
Et en plus, on ne fait même pas une heure de vol avec 20 bonnes minutes de bonnes turbulences qui remue bien l’estomac (ma mère ne le supportera pas et rendra tout son poulet-carotte –oui j’aime les détails dégueu :P ) jusqu’à Toronto.