Avant-hier, à New York
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Re: Avant-hier, à New York
Envoie la journée suivante et je te donne la réponse.
Mais tu seras présidente.
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Carnet 10 jours LA - San Fran 2009 : http://www.sunsetbld.com/forum/topic10462.html
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- zaius
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Re: Avant-hier, à New York
Et hop hop hop, the next day (ou presque) !
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Journée III
Aujourd’hui on se réveille dès potron-minet. Je mets mon tee-shirt rose ‘Warm kitty, soft kitty, little ball of fur...’, les fans de Sheldon et de Penny apprécieront. Rétrospectivement, je me rends compte que j’aurais dû faire le contraire et inverser avec la veille. Parce que le rose et le chaton mignon ne seront clairement pas adaptés à cette journée assez durement chargée.
Nous devons être à Castle Clinton à 7 h 30, nous quittons donc l’appart’ assez tôt, pas le temps d’aller acheter l’anti-moustique comme prévu car on se laisse en prime une petite marge de manœuvre. Le secteur est en travaux, on ne sait pas trop où il faut se présenter une fois sur place, etc…
Ce matin le temps est couvert et une brume un peu mystique recouvre Manhattan, parfois transpercée par une lumière céleste.
C’est beau un port au lever du jour.
Mon ami Jonathan Livingston est de la partie et me murmure quelques conseils philosophiques à l'oreille.
Et lui, vous le voyez caché dans la brume ?
Comme nous sommes en avance, et qu’il y a vraiment très peu de monde dans la file d’attente (nous sommes 6 !), un ranger du NPS vient papoter avec nous. Ce gars est un cadeau. La petite quarantaine, originaire des Comores, il a fait le tour du monde, parle je ne sais combien de langues dont le français, a travaillé partout, a dû connaître des galères comme personne et est l’incarnation de tout ce que l’Homme a créé de bon sur Terre. Il n’est pas juste jovial et positif (bien luné, tout le monde peut l’être), il aime les gens, s’intéresse à eux et émane de la lumière. Peu de gens ont cela en eux. Une rencontre que jamais je n’oublierai.
Nous faisons partie des heureux visiteurs qui aujourd’hui pourront grimper dans la couronne (nous avions réservé en juin pour septembre). Pour moi, aujourd’hui, un rêve se réalise…
Comme nous sommes dans les premiers, tout va super vite, les contrôles de sécurité et des billets, l’embarquement… nous voilà parti. La vue est partiellement bouchée, mais l’ambiance est incroyablement mystérieuse.
Terre à l’horizon !
…au débarquement, paf, pif, pouf, on la voit… de dos !
On file à la consigne car les sacs sont interdits et on commence par le petit musée (aujourd’hui, ça n’a plus rien à voir, le site a été entièrement réinventé et le musée est beaucoup plus grand). Ci-dessous, un camembert double-crème frenchy et la flamme originale.
Arrêt au premier palier. Je dois vous avouer un truc, le brouillard n’est pas bon pour mes artères, mais je l’adore malgré tout car je l’envisage comme une sorte de sculpteur permanent, comme un magicien qui révèle et dissimule les choses à loisir en nous jouant de bons tours (j’ai par exemple un souvenir vibrant et vivifiant des nappes de brouillard d'une fin de journée automnale sur le Loch Ness… Oh My God ! C’était en 2005 et mon cœur en palpite encore !)
Puis on grimpe dans les entrailles de la demoiselle. Escalier super étroit à sens unique (j’ai bien des défauts mais, Odin merci, je ne suis pas claustrophobe). Il y a quand même un couple d’abrutis allemands (aucun lien de cause à effet, c’est juste pour signaler que, quoi qu’on en dise, quoi qu’on en pense, la France n’a pas le monopole) qui se paye le luxe d’aller à contre-courant et ça ne semble pas les perturber. It’s all good man ! (non, Jimmy McGill n’était pas là.)
On arrive au sommet, nous sommes officiellement à l’intérieur de la couronne et, très franchement, ça fait un drôle d’effet. Comme le nombre quotidien de visiteurs est hyper limité, nous ne sommes pas gênés et heureusement car comme vous vous en doutez, les lieux sont exigus. Un ranger, Gizmo, moi et une famille de trois américains. La photo n’est pas parlante du tout et ne ressemble à rien, c’est une expérience à vivre et à ressentir les zamis, quasi mystique.
On est accueilli par le charmant ranger qui repart aussi sec car l’ado américaine est en train de faire une hémorragie ! Non… pas exactement, elle s’est juste blessé la main en montant et il insiste auprès des parents pour ne pas la laisser comme ça, donc il court chercher sa trousse de secours. Ranger au NPS, c’est un sacerdoce ! Les premiers soins exécutés, il vient papoter et est ravi d’accueillir des Français.
Les nuages bas sont toujours bien présents et la vue… et bien… la vue est ce qu’elle est !
Certains hublots s’ouvrent, et tant mieux car l’atmosphère est très moite, surtout après les 393 marches ! L’une des petites fenêtres laisse apparaître une autre partie de l’anatomie de la Lady.
On traine un peu, histoire de profiter de cet instant longtemps fantasmé. D’autres visiteurs débarquent et on leur laisse le champ libre. Enjoy !
On redescend les quelques centaines de marches, dans le bon sens, c’est mieux. Vous remarquerez au passage les pieds du ranger. Le pauv’ gars n’a pas de siège là-haut et doit se tenir debout en équilibre pour ne pas gêner les touristes. Respect.
La visite se poursuit, la foule n’est pas encore totalement envahissante et il fait bon flâner. On lui tourne autour…
Mon ami le goéland est revenu.
Nous étions tout là-haut…
On ne quitte pas les lieux sans un passage à la boutique souvenirs d’où je repartirai avec… des décos de Noël. Va être beau mon sapin en décembre ! On repart également avec une bouteille d’eau minérale à l’effigie de Miss Liberty, achetée sur les bons conseils de Holigirl, membre de Sunset Bld. Merci Holi !
Puis direction Ellis Island, à seulement 1 km en bateau. A l’embarquement, il y a du monde, l’île s’est bien peuplée depuis ce matin. Il faut dire qu’on a bien trainé. Nous arrivons sur place vers 11 h 00. Le Musée de l’Immigration est nettement plus grand que je ne l’imaginais et si vous souhaitez vraiment tout lire, il peut s’avérer très chronophage.
Comme vous pouvez le voir, le soleil est en train de faire son grand retour et la brume s’évapore tout doucement.
On a clear day, you can see forever…
Retour à Manhattan aux alentours de 13 h 30. Pour commencer on s’achète un truc à manger à emporter et on se pose sur l’herbe. Une fois revigorés, on part se renseigner sur un stand proposant des croisières. On a une idée très précise de ce que l’on veut, un voilier et au crépuscule. On nous explique toutefois que si notre pass fonctionne pour les voiliers, la croisière au crépuscule n’est quant à elle pas comprise, il faut choisir un autre horaire. Ça nous embête un peu et on préfère se laisser le temps de la réflexion, d’autant plus qu’il y a encore pas mal de dispos dans les jours à venir. On réservera donc sur Internet selon la météo et la fille nous laisse une brochure. Depuis le début de la discussion elle me regarde un peu « bizarrement », je ne sais pas pourquoi. On lui dit « thank you, bye » mais elle se lève et s’écrit « wait ! ». Décidément…
- « Can I take a picture of you, I love your t-shirt ! »
Ah ! C’est quelqu’un de bien, une fan de TBBT !!! Je joue le jeu, un peu gênée, mais morte de rire, la fille est adorable.
On n’a rien prévu avant la fin d’après-midi et on se balade un peu au hasard, on cherche en même temps un glacie r ou un stand de glaces… qu’on ne trouvera pas, dommage.
L’architecture de cette ville est incroyable.
Nos pieds commencent à nous lancer discrètement un SOS, et la foule, sans être vraiment oppressante, à se faire tout du moins plus présente. Il est temps de passer en mode détente. Le parc de City Hall tombe précisément à pic et nous ouvre sa grande porte. On restera là un bon moment à siroter notre eau minérale ‘Miss Liberty’. Sur un banc à l’ombre des grands arbres, on papotera avec un gars qui nous conseillera avec enthousiasme le jardin botanique de Brooklyn, en prime il nous note l’adresse sur un bout de papier. Merci monsieur. Entre deux âges, il avait quelque chose de touchant, très prévenant, particulièrement bien éduqué, fort sympathique sans être envahissant comme peuvent l’être certains américains. J’aurais dû le prendre en photo.
La dernière partie de la journée ne sera pas évidente à gérer. Je vous raconterai tout cela demain… Bonne nuit les zamis !
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Journée III
Aujourd’hui on se réveille dès potron-minet. Je mets mon tee-shirt rose ‘Warm kitty, soft kitty, little ball of fur...’, les fans de Sheldon et de Penny apprécieront. Rétrospectivement, je me rends compte que j’aurais dû faire le contraire et inverser avec la veille. Parce que le rose et le chaton mignon ne seront clairement pas adaptés à cette journée assez durement chargée.
Nous devons être à Castle Clinton à 7 h 30, nous quittons donc l’appart’ assez tôt, pas le temps d’aller acheter l’anti-moustique comme prévu car on se laisse en prime une petite marge de manœuvre. Le secteur est en travaux, on ne sait pas trop où il faut se présenter une fois sur place, etc…
Ce matin le temps est couvert et une brume un peu mystique recouvre Manhattan, parfois transpercée par une lumière céleste.
C’est beau un port au lever du jour.
Mon ami Jonathan Livingston est de la partie et me murmure quelques conseils philosophiques à l'oreille.
Et lui, vous le voyez caché dans la brume ?
Comme nous sommes en avance, et qu’il y a vraiment très peu de monde dans la file d’attente (nous sommes 6 !), un ranger du NPS vient papoter avec nous. Ce gars est un cadeau. La petite quarantaine, originaire des Comores, il a fait le tour du monde, parle je ne sais combien de langues dont le français, a travaillé partout, a dû connaître des galères comme personne et est l’incarnation de tout ce que l’Homme a créé de bon sur Terre. Il n’est pas juste jovial et positif (bien luné, tout le monde peut l’être), il aime les gens, s’intéresse à eux et émane de la lumière. Peu de gens ont cela en eux. Une rencontre que jamais je n’oublierai.
Nous faisons partie des heureux visiteurs qui aujourd’hui pourront grimper dans la couronne (nous avions réservé en juin pour septembre). Pour moi, aujourd’hui, un rêve se réalise…
Comme nous sommes dans les premiers, tout va super vite, les contrôles de sécurité et des billets, l’embarquement… nous voilà parti. La vue est partiellement bouchée, mais l’ambiance est incroyablement mystérieuse.
Terre à l’horizon !
…au débarquement, paf, pif, pouf, on la voit… de dos !
On file à la consigne car les sacs sont interdits et on commence par le petit musée (aujourd’hui, ça n’a plus rien à voir, le site a été entièrement réinventé et le musée est beaucoup plus grand). Ci-dessous, un camembert double-crème frenchy et la flamme originale.
Arrêt au premier palier. Je dois vous avouer un truc, le brouillard n’est pas bon pour mes artères, mais je l’adore malgré tout car je l’envisage comme une sorte de sculpteur permanent, comme un magicien qui révèle et dissimule les choses à loisir en nous jouant de bons tours (j’ai par exemple un souvenir vibrant et vivifiant des nappes de brouillard d'une fin de journée automnale sur le Loch Ness… Oh My God ! C’était en 2005 et mon cœur en palpite encore !)
Puis on grimpe dans les entrailles de la demoiselle. Escalier super étroit à sens unique (j’ai bien des défauts mais, Odin merci, je ne suis pas claustrophobe). Il y a quand même un couple d’abrutis allemands (aucun lien de cause à effet, c’est juste pour signaler que, quoi qu’on en dise, quoi qu’on en pense, la France n’a pas le monopole) qui se paye le luxe d’aller à contre-courant et ça ne semble pas les perturber. It’s all good man ! (non, Jimmy McGill n’était pas là.)
On arrive au sommet, nous sommes officiellement à l’intérieur de la couronne et, très franchement, ça fait un drôle d’effet. Comme le nombre quotidien de visiteurs est hyper limité, nous ne sommes pas gênés et heureusement car comme vous vous en doutez, les lieux sont exigus. Un ranger, Gizmo, moi et une famille de trois américains. La photo n’est pas parlante du tout et ne ressemble à rien, c’est une expérience à vivre et à ressentir les zamis, quasi mystique.
On est accueilli par le charmant ranger qui repart aussi sec car l’ado américaine est en train de faire une hémorragie ! Non… pas exactement, elle s’est juste blessé la main en montant et il insiste auprès des parents pour ne pas la laisser comme ça, donc il court chercher sa trousse de secours. Ranger au NPS, c’est un sacerdoce ! Les premiers soins exécutés, il vient papoter et est ravi d’accueillir des Français.
Les nuages bas sont toujours bien présents et la vue… et bien… la vue est ce qu’elle est !
Certains hublots s’ouvrent, et tant mieux car l’atmosphère est très moite, surtout après les 393 marches ! L’une des petites fenêtres laisse apparaître une autre partie de l’anatomie de la Lady.
On traine un peu, histoire de profiter de cet instant longtemps fantasmé. D’autres visiteurs débarquent et on leur laisse le champ libre. Enjoy !
On redescend les quelques centaines de marches, dans le bon sens, c’est mieux. Vous remarquerez au passage les pieds du ranger. Le pauv’ gars n’a pas de siège là-haut et doit se tenir debout en équilibre pour ne pas gêner les touristes. Respect.
La visite se poursuit, la foule n’est pas encore totalement envahissante et il fait bon flâner. On lui tourne autour…
Mon ami le goéland est revenu.
Nous étions tout là-haut…
On ne quitte pas les lieux sans un passage à la boutique souvenirs d’où je repartirai avec… des décos de Noël. Va être beau mon sapin en décembre ! On repart également avec une bouteille d’eau minérale à l’effigie de Miss Liberty, achetée sur les bons conseils de Holigirl, membre de Sunset Bld. Merci Holi !
Puis direction Ellis Island, à seulement 1 km en bateau. A l’embarquement, il y a du monde, l’île s’est bien peuplée depuis ce matin. Il faut dire qu’on a bien trainé. Nous arrivons sur place vers 11 h 00. Le Musée de l’Immigration est nettement plus grand que je ne l’imaginais et si vous souhaitez vraiment tout lire, il peut s’avérer très chronophage.
Comme vous pouvez le voir, le soleil est en train de faire son grand retour et la brume s’évapore tout doucement.
On a clear day, you can see forever…
Retour à Manhattan aux alentours de 13 h 30. Pour commencer on s’achète un truc à manger à emporter et on se pose sur l’herbe. Une fois revigorés, on part se renseigner sur un stand proposant des croisières. On a une idée très précise de ce que l’on veut, un voilier et au crépuscule. On nous explique toutefois que si notre pass fonctionne pour les voiliers, la croisière au crépuscule n’est quant à elle pas comprise, il faut choisir un autre horaire. Ça nous embête un peu et on préfère se laisser le temps de la réflexion, d’autant plus qu’il y a encore pas mal de dispos dans les jours à venir. On réservera donc sur Internet selon la météo et la fille nous laisse une brochure. Depuis le début de la discussion elle me regarde un peu « bizarrement », je ne sais pas pourquoi. On lui dit « thank you, bye » mais elle se lève et s’écrit « wait ! ». Décidément…
- « Can I take a picture of you, I love your t-shirt ! »
Ah ! C’est quelqu’un de bien, une fan de TBBT !!! Je joue le jeu, un peu gênée, mais morte de rire, la fille est adorable.
On n’a rien prévu avant la fin d’après-midi et on se balade un peu au hasard, on cherche en même temps un glacie r ou un stand de glaces… qu’on ne trouvera pas, dommage.
L’architecture de cette ville est incroyable.
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Mes carnets de voyage
"Los Angeles : vous y venez en vacances, vous en repartez en liberté conditionnelle." (James Ellroy)
"Je suis sûr qu'ils mettent quelque chose dans l'air aux USA pour nous rendre dépendant à vie." (Stan of Persia)
"Aux USA, on se lève toujours de bonheur" (Un sunsetteur averti)
"Los Angeles : vous y venez en vacances, vous en repartez en liberté conditionnelle." (James Ellroy)
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Re: Avant-hier, à New York
> Vu la similitude des points de vues et de ce que tu retiens comme moi, je pense qu'on peut partir les quatre en vacances. tu gères les check lists de valises, je gère les imprévus. Deal ?
> Merci mille fois pour l'immersion sur Lady Liberty. Tu confirmes que tu avais réservé 1653 jours avant votre départ ou c'est possible de la visiter spontanément ?
> Tu l'as donc vu ce carrefour de Financial District !!!! Tu ne dis pas tout
> Alors, on rouvre le conflit franco-allemand mais on n'a toujours pas le fin mot de l'histoire sur les instagrammeuses du premier jour...
Carnet 10 jours LA - San Fran 2009 : http://www.sunsetbld.com/forum/topic10462.html
Carnet 10 Jours - Ouest Américain 2011 : http://www.sunsetbld.com/forum/topic3885.html
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Carnet 15 jours - Est Américain 2022 : viewtopic.php?t=13370
Site Internet : http://www.stanofpersia.com
Flickr : http://www.flickr.com/stanofpersia
Facebook et Instagram : @stanofpersia
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- vero60
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Re: Avant-hier, à New York
Hi Isa,
Ravie que ce carnet voit le jour en plus du live que tu avais fait.
C'est peut-être Stan qui t'a booster pour le faire et c'est tant mieux.
Le début est déjà
Je me souviens qu'avec ton live de l'époque, j'avais beaucoup aimé ton logement
On attend la suite avec impatience.
Ravie que ce carnet voit le jour en plus du live que tu avais fait.
C'est peut-être Stan qui t'a booster pour le faire et c'est tant mieux.
Le début est déjà
Je me souviens qu'avec ton live de l'époque, j'avais beaucoup aimé ton logement
On attend la suite avec impatience.
2013 http://www.sunsetbld.com/forum/topic6978.html
2014 Colorado-Utah-Wyoming-Montana-South Dakota http://www.sunsetbld.com/forum/topic8601.html
2015-Côte Est & Chicago http://www.sunsetbld.com/forum/topic9927.html
2016 - Texas http://www.sunsetbld.com/forum/topic10655.html#p157266
2017 - Californie sud et nord - côte de l'Oregon http://www.sunsetbld.com/forum/topic11794.html
2018 - Floride - Georgie - Caroline du Nord - Tennessee- topic12584.html
2014 Colorado-Utah-Wyoming-Montana-South Dakota http://www.sunsetbld.com/forum/topic8601.html
2015-Côte Est & Chicago http://www.sunsetbld.com/forum/topic9927.html
2016 - Texas http://www.sunsetbld.com/forum/topic10655.html#p157266
2017 - Californie sud et nord - côte de l'Oregon http://www.sunsetbld.com/forum/topic11794.html
2018 - Floride - Georgie - Caroline du Nord - Tennessee- topic12584.html
- zaius
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Re: Avant-hier, à New York
Merci Véro !
Avec les pass il faut aller récupérer les tickets du ferry à Battery Park. Un truc à prendre en compte, les divers pass ne comprennent que la traversée en ferry, donc une fois qu'on arrive sur l'île, on voit la statue... mais de loin, on n'a pas accès au piédestal, ni au musée. Donc à moins de ne vouloir voir la statue que de loin, les pass ne servent à rien.
Mais... car il y a un mais, un détenteur de pass peut se présenter super tôt le matin à Battery Park et récupérer gratuitement un ticket pour le piédestal. Ils en distribuent chaque jour en nombre très limité, 1er arrivé-1er servi.
Oui, j'avoue tout !
Et c'est toi qui fais les photos.stanofpersia a écrit : ↑12 mai 2022, 11:22
> Vu la similitude des points de vues et de ce que tu retiens comme moi, je pense qu'on peut partir les quatre en vacances. tu gères les check lists de valises, je gère les imprévus. Deal ?
Pour la couronne, pas le choix, la réservation est obligatoire (4 ou 5 mois avant de mémoire, je ne sais plus, et ça part super vite).stanofpersia a écrit : ↑12 mai 2022, 11:22Tu confirmes que tu avais réservé 1653 jours avant votre départ ou c'est possible de la visiter spontanément ?
Avec les pass il faut aller récupérer les tickets du ferry à Battery Park. Un truc à prendre en compte, les divers pass ne comprennent que la traversée en ferry, donc une fois qu'on arrive sur l'île, on voit la statue... mais de loin, on n'a pas accès au piédestal, ni au musée. Donc à moins de ne vouloir voir la statue que de loin, les pass ne servent à rien.
Mais... car il y a un mais, un détenteur de pass peut se présenter super tôt le matin à Battery Park et récupérer gratuitement un ticket pour le piédestal. Ils en distribuent chaque jour en nombre très limité, 1er arrivé-1er servi.
Tu l'as donc vu ce carrefour de Financial District !!!! Tu ne dis pas tout
Oui, j'avoue tout !
Désolée...Alors, on rouvre le conflit franco-allemand
Tout à l'heure, promis.mais on n'a toujours pas le fin mot de l'histoire sur les instagrammeuses du premier jour...
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Re: Avant-hier, à New York
Journée III - suite
Après notre pause, on quitte le City Hall Park pour nous diriger, un peu timidement (en tout cas pour ma part, Gizmo assure quant à lui), vers Ground Zero. Pourquoi timidement ? Parce que j’ai peur, peur de mes réactions et de la façon avec laquelle je vais parvenir à gérer, ou pas, cette visite. Spoïler : ça sera clairement « ou pas ».
Encore aujourd’hui, impossible de savoir combien de temps nous sommes restés dans le parc du City Hall car, quand je consulte les heures de mes photos au parc puis celles de Ground Zero, j’en conclus qu’on se serait reposé durant 1 h 30, ce qui d’une part semble improbable et d’autre part ne prend pas en compte mon état à l’instant T… car, en arrivant à Ground Zero, mon appareil est resté un long moment dans mon sac, incapable que j’étais de le sortir.
Une pluie fine se met à tomber tandis que le soleil brille de mille feux sous un joli ciel bleu. A l’approche des bassins, une brise souffle et je reçois des gouttelettes d’eau sur le visage, se mêlant à celle de la pluie. Un arc-en-ciel apparaît. Et voilà, en plus de la pluie et des fontaines, il y aura mes larmes.
Mais heureusement, je ne suis pas seule, Gizmo est là pour me soutenir. Je tourne un peu, le temps de reprendre mes esprits, et je m’essaye même à quelques photos.
Je me positionne à l’angle d’un des bassins et débarque une fille avec son smartphone. Elle s’assoit sur le bassin, jambes croisées, pause lascive. Sérieusement ? Elle se recoiffe. WTF ?! Et c’est parti pour une pitoyable séance de selfies, duckface, tête en arrière, dans un sens, puis dans l’autre. A cet instant-là, je ne pleurais plus tout, je me situais à mi-chemin entre une colère monstrueuse et un profond sentiment de désespoir et de dégoût pour la race humaine. J’étais gênée pour elle, extrêmement gênée. Nous avions encore le temps avant la visite du musée réservée pour 18 h 30. Alors j’ai décidé de continuer à pleurer en prenant des photos. 40 minutes plus tard, la fille était à la même place.
J’espère juste pour elle qu’un jour elle comprendra.
Autant vous dire que quand je suis rentrée dans le musée, j’étais déjà pas mal troublée. J’ai de nouveau chialé en entendant les témoignages diffusés, puis quand j’ai laissé un message à l’écran, le reste du temps j’ai pris sur moi. Une heure pour faire le tour, puis une autre pour les expos. Difficile pour moi de parler de ce musée, ne m’en demandez pas plus.
Peu avant 8 heures, on ressort, et je me sens subitement soulagée et libérée. Je sens l’air frais de la nuit sur ma peau, je respire profondément… je tourne la tête. Et je vous jure que sur l’instant, je n’ai pas compris ce qu’il se passait, ce que je voyais ne pouvait en aucun cas faire partie de la réalité. Ma première réaction a été de dire tout haut : « mais… mais non ! ». Il n’y avait absolument personne autour des bassins et, au-dessus, deux immenses faisceaux de lumière bleue transperçaient le ciel. C’étaient les essais du Tribute in light.
J’ai pleuré tout ce que j’ai pu et au bout d’un moment Gizmo a dû me trainer de force car je ne parvenais plus à quitter les lieux, il savait que j’allais y laisser ma santé mentale. Et puis le pauvre avait faim. Comment lutter quand on a avec soi un mogwaï affamé ?
Nous sommes donc partis en quête d’un stand de hot dogs car après tout ça on voulait manger à l’air libre. On l’a trouvé facilement et rapidement, près de Zucotti Park. Nous nous sommes un peu bêtement installés près d’un homme qui nous inspirait confiance. Nous avons appris qui il était qu’à notre retour de voyage. Nous avons donc dévoré notre hot dog en compagnie de Double Check de John Seward Johnson II. J’ose espérer encore aujourd’hui qu’il ne nous en veut pas. En même temps, je me dis qu’on lui a tenu compagnie et après la journée qu’on avait vécu, finalement... c’était dans la logique des choses.
Pour accompagner cette journée, Terence Blanchard... Ceux qui connaissent le film comprendront pourquoi j'ai choisi cette BO et ceux qui n'ont jamais vu le film eh bien... regardez-le.
Après notre pause, on quitte le City Hall Park pour nous diriger, un peu timidement (en tout cas pour ma part, Gizmo assure quant à lui), vers Ground Zero. Pourquoi timidement ? Parce que j’ai peur, peur de mes réactions et de la façon avec laquelle je vais parvenir à gérer, ou pas, cette visite. Spoïler : ça sera clairement « ou pas ».
Encore aujourd’hui, impossible de savoir combien de temps nous sommes restés dans le parc du City Hall car, quand je consulte les heures de mes photos au parc puis celles de Ground Zero, j’en conclus qu’on se serait reposé durant 1 h 30, ce qui d’une part semble improbable et d’autre part ne prend pas en compte mon état à l’instant T… car, en arrivant à Ground Zero, mon appareil est resté un long moment dans mon sac, incapable que j’étais de le sortir.
Une pluie fine se met à tomber tandis que le soleil brille de mille feux sous un joli ciel bleu. A l’approche des bassins, une brise souffle et je reçois des gouttelettes d’eau sur le visage, se mêlant à celle de la pluie. Un arc-en-ciel apparaît. Et voilà, en plus de la pluie et des fontaines, il y aura mes larmes.
Mais heureusement, je ne suis pas seule, Gizmo est là pour me soutenir. Je tourne un peu, le temps de reprendre mes esprits, et je m’essaye même à quelques photos.
Je me positionne à l’angle d’un des bassins et débarque une fille avec son smartphone. Elle s’assoit sur le bassin, jambes croisées, pause lascive. Sérieusement ? Elle se recoiffe. WTF ?! Et c’est parti pour une pitoyable séance de selfies, duckface, tête en arrière, dans un sens, puis dans l’autre. A cet instant-là, je ne pleurais plus tout, je me situais à mi-chemin entre une colère monstrueuse et un profond sentiment de désespoir et de dégoût pour la race humaine. J’étais gênée pour elle, extrêmement gênée. Nous avions encore le temps avant la visite du musée réservée pour 18 h 30. Alors j’ai décidé de continuer à pleurer en prenant des photos. 40 minutes plus tard, la fille était à la même place.
J’espère juste pour elle qu’un jour elle comprendra.
Autant vous dire que quand je suis rentrée dans le musée, j’étais déjà pas mal troublée. J’ai de nouveau chialé en entendant les témoignages diffusés, puis quand j’ai laissé un message à l’écran, le reste du temps j’ai pris sur moi. Une heure pour faire le tour, puis une autre pour les expos. Difficile pour moi de parler de ce musée, ne m’en demandez pas plus.
Peu avant 8 heures, on ressort, et je me sens subitement soulagée et libérée. Je sens l’air frais de la nuit sur ma peau, je respire profondément… je tourne la tête. Et je vous jure que sur l’instant, je n’ai pas compris ce qu’il se passait, ce que je voyais ne pouvait en aucun cas faire partie de la réalité. Ma première réaction a été de dire tout haut : « mais… mais non ! ». Il n’y avait absolument personne autour des bassins et, au-dessus, deux immenses faisceaux de lumière bleue transperçaient le ciel. C’étaient les essais du Tribute in light.
J’ai pleuré tout ce que j’ai pu et au bout d’un moment Gizmo a dû me trainer de force car je ne parvenais plus à quitter les lieux, il savait que j’allais y laisser ma santé mentale. Et puis le pauvre avait faim. Comment lutter quand on a avec soi un mogwaï affamé ?
Nous sommes donc partis en quête d’un stand de hot dogs car après tout ça on voulait manger à l’air libre. On l’a trouvé facilement et rapidement, près de Zucotti Park. Nous nous sommes un peu bêtement installés près d’un homme qui nous inspirait confiance. Nous avons appris qui il était qu’à notre retour de voyage. Nous avons donc dévoré notre hot dog en compagnie de Double Check de John Seward Johnson II. J’ose espérer encore aujourd’hui qu’il ne nous en veut pas. En même temps, je me dis qu’on lui a tenu compagnie et après la journée qu’on avait vécu, finalement... c’était dans la logique des choses.
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Mes carnets de voyage
"Los Angeles : vous y venez en vacances, vous en repartez en liberté conditionnelle." (James Ellroy)
"Je suis sûr qu'ils mettent quelque chose dans l'air aux USA pour nous rendre dépendant à vie." (Stan of Persia)
"Aux USA, on se lève toujours de bonheur" (Un sunsetteur averti)
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Re: Avant-hier, à New York
Hi
Wahou quel évènement, Isa qui fait un carnet
Ca valait la peine d'attendre car ton début de carnet est très agréable à suivre et les photos très belles.
Il a l'air très sympa aussi le logement, bonne pioche !
Wahou quel évènement, Isa qui fait un carnet
Ca valait la peine d'attendre car ton début de carnet est très agréable à suivre et les photos très belles.
Il a l'air très sympa aussi le logement, bonne pioche !
- zaius
- Modératrice, Rédactrice
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Re: Avant-hier, à New York
Hello Arnaud, c'est de bonne guerre !
Merci d'être passé par là.
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