Los Angeles bénéficie d’un climat subtropical de type méditerranéen, principalement marqué par une forte saisonnalité des pluies : l’été est très sec alors que l’hiver est relativement humide. Les températures quant à elles sont marquées par une saisonnalité moins marquée, avec une amplitude thermique entre l’hiver et l’été relativement modeste, en raison du rôle de thermorégulateur joué par l’océan Pacifique. Dans ce cadre, les extrêmes de température sont rares.
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Les différentes saisons à Los Angeles
Hiver
L’hiver est la saison la plus pluvieuse de l’année à Los Angeles, avec plus de 60% des précipitations annuelles (80% si on y ajoute le mois de novembre). Il pleut alors environ 1 jour sur 4, ce qui a pour effet de dégager le smog enrobant souvent la ville, donnant alors lieu à une visibilité exceptionnelle depuis les hauteurs. Parallèlement, l’ensoleillement est à son minimum, mais reste tout de même équivalent à celui de Paris en été ! Enfin, il ne fait pas spécialement froid l’hiver avec environ 8 à 12°C le matin, et 18 à 22°C l’après-midi. La neige est évidemment exceptionnelle !
Printemps
Si les pluies sont encore assez présentes durant le mois de mars, elles régressent très vite à partir d’avril pour devenir quasiment inexistantes en mai (seulement une journée en moyenne de pluie). Les températures sont très agréables à cette période, mais c’est l’ensoleillement qui est assez décevant au printemps. En raison de la différence de température entre l’océan Pacifique et le continent qui se réchauffe, les brumes côtières sont très récurrentes de fin avril à mi-juin. En résulte des matinées très souvent nuageuses (d’autant plus près de l’océan) alors que le soleil revient en fin de journée.
Été
Il s’agit de la période la plus chaude de l’année, avec des maximales souvent comprises entre 27 et 32°C, notamment en direction de l’intérieur des terres. Les excès de chaleur existent, mais sont assez rares. L’ensoleillement est maximal, et les brumes côtières disparaissent rapidement à partir de la mi-juin. Concernant les précipitations, elles sont inexistantes, ce qui explique qu’il s’agisse de la période la plus critique concernant les feux de forêt.
Automne
Contrairement au printemps, l’automne ne connait pas de phénomènes particuliers liés aux brouillards côtiers. En conséquence, les conditions sont plus ensoleillées, mais aussi plus chaudes, avec des conditions encore estivales en septembre (le record de chaleur à L.A. a été enregistré en septembre) et début octobre. Celles-ci restent même très agréables au mois de novembre, mais les précipitations reprennent de plus belle durant ce mois qui marque en réalité le début de l’hiver dans cette région du monde.
Les spécificités géographiques de Los Angeles
Par son immensité, sa proximité avec l’océan et son relief, Los Angeles n’a pas un climat uniforme, au contraire, les microclimats sont légions. Bien entendu, l’altitude joue un grand rôle sur les températures, les hauteurs des Santa Monica Moutains sont d’ailleurs régulièrement enneigées l’hiver.
Ces mêmes reliefs créent aussi des barrières naturelles aux nuages (et précipitations) arrivant par le Pacifique, rendant les zones intérieures globalement plus chaudes et plus sèches. On perçoit d’ailleurs cette continentalisation du climat si l’on compare 3 zones distinctes (voir graphique) : l’amplitude thermique annuelle est beaucoup plus importante loin de la mer (Downtown) qu’à ses abords (Santa Monica). En conséquence, alors que le gel est possible l’hiver dans l’intérieur de la ville, il est absent près de la côte, tout comme la forte chaleur, qui est régulière dans le Downtown en été, beaucoup plus rare sur le Pacifique.
De même, le brouillard, récurrent durant le printemps est beaucoup plus résistant sur les zones balnéaires qu’à l’intérieur des terres, où l’ensoleillement est nettement meilleur.
Les curiosités climatiques de Los Angeles
Le vent de Santa Ana
Périodiquement, et surtout entre la fin de l’automne et l’hiver, le vent habituellement originaire du Pacifique (vent d’ouest à sud-ouest) tourne brusquement au nord à nord-est. En conséquence, c’est un air chaud et extrêmement sec (par effet de Foehn) qui déboule sur la ville, apportant des températures anormalement chaudes, parfois supérieures à 30°C en plein hiver. Ce phénomène qui apparait en moyenne 1 à 2 fois par an est aussi responsable du départ de nombreux incendies.
Le Smog
Comme la plupart des mégalopoles, Los Angeles subit toute l’année la présence d’une pollution atmosphérique importante. La position géographique de la ville, cuvette entourée de montagne, renforce ce smog qui ne disparait que partiellement et temporairement après le passage d’une perturbation venant du Pacifique en hiver. La visibilité sur la ville depuis les hauteurs est alors très bonne, ce qui n’est pas monnaie courante !
Une mer plutôt froide
En raison d’un courant froid longeant la côte californienne, la température de l’eau n’est jamais chaude à Los Angeles. Elle varie de 14°C en hiver à 20°C en août. On peut s’y baigner sans être frileux de fin mai à début octobre (température supérieure à 17°C).
En résumé : quelle est la meilleure période pour visiter Los Angeles ?
- Rouge : période déconseillée (paramètre « gênant » principal indiqué dans la case)
- Orange : période peu conseillée (paramètre « gênant » principal indiqué dans la case)
- Vert clair : période conseillée
- Vert foncé : période la plus conseillée
- Graphiques : Pierre
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Bonne enquête merci