L’Homme de l’Année est une série de bande dessinée française dont le concept est à la fois simple et ambitieux : retracer l’histoire de l’humanité à travers le destin d’illustres inconnus. Éditée chez Delcourt dans la collection « Histoire et Histoires », la série nous fait voyager à travers le temps et chaque album traite d’une époque ou plutôt d’un année charnière dans l’histoire des Hommes, et d’un anonyme dont les actions auront une répercussion et des conséquences insoupçonnées.
Fred Blanchard, directeur de la collection, décrit ainsi le projet :
À l’image des personnages évoqués dans L’Homme de l’année, vous qui lisez ces lignes avez rendez-vous avec l’Histoire. L’Histoire avec un grand H, vécue par des anonymes. L’Histoire telle que nous aurions pu la vivre, vous et moi.
L’idée de départ est alléchante et le point vue passionnant. Ainsi, divers évènements ont déjà été traités comme le Procès de Jeanne d’Arc, la découverte des Amériques ou encore le grand incendie de Londres… au total pas moins de 10 volumes depuis janvier 2013. Le dernier en date, le 11ème, a été édité début 2016 et traite d’un sujet cher à tous les passionnés des USA… la Statue de la Liberté.
1886 – La Muse qui inspira la Statue de la Liberté propose ainsi un nouvel éclairage sur l’histoire telle qu’elle aurait pu se dérouler. Le scénario, des plus émouvants, est signé Céka et les dessins, réalistes, sont de Filip Andronik & Senad Mavric. L’histoire nous emmène en Égypte, sur le Canal de Suez et à Alexandrie, dans le Paris des années 1870, rongé par l’affront des Prussiens, où nous croisons Victor Hugo, Gustave Eiffel, Gambetta, et les impressionnistes. Nous y suivons bien entendu le sculpteur Auguste Bartholdi jusque dans le quotidien de son atelier et de sa vie d’artiste toujours en quête de réponses.
On aime cette histoire d’Homme de l’année qui cette fois se révèle être une femme… Mais qui est-elle au juste ? Amante ? Mère tyrannique ? Simple modèle ? Femme d’affaire américaine ? Femme aimée ? Visage fantasmé ? Révolutionnaire ? Pour vous qui avez déjà croisé ou croiserez peut-être un jour le regard de Miss Liberty songez aux yeux de celle qui a inspiré un jour ce regard fort éclairant le monde.
Car il n’est pas simplement question d’amitié franco-américaine, cette recherche de visage constitue le cœur de l’intrigue et est le fondement même de l’œuvre, tout un symbole au rayonnement éternel.
1 Commentaire. En écrire un nouveau
J’espère qu’il nous entends de là haut !