Forum SUNSET BLD

Merci

Passons au traditionnel bilan de la journée.

MES COUPS DE COEUR:
1- UNIVERSAL STUDIOS: en choisissant un lundi (et début avril) on espérait éviter les grandes foules. Pari gagné. On a du coup pu profiter du Parc sans attendre quasiment. Et quel plaisir ce fut. Parfait pour de grands enfants comme nous. Mention particulière à l'attraction Simpsons.

2- SANTA MONICA: surtout la balade en front de mer sur le Palisades Park. L'océan Pacifique, les palmiers, la plage, les cabanes des sauveteurs, le soleil, les joggeurs. Splendide cliché du california way of life.

MES DECEPTIONS:
1- SUNSET STRIP: mais c'est notre faute car c'est un quartier à faire le soir et une fois la nuit tombée, on était trop fatigué pour s'amuser dans les bars et boîtes célèbres de cette rue mythique de LA.

J13 MARDI 10 AVRIL

Planing:
07H00: Lever
08h00: Départ
08H30 - 10H30: Downtown LA
10H45: Déjeuner Carl’s Jr
11H20-11H30: traversée de Chinatown
12H15 - 16H05: Baseball au Dodger Stadium
16H05 - 17H45: gros embouteillage à la sortie du match
17H45 - 19H10: Repos Hotel
19H30 - 20H15: Diner Sizzler
20H30 - 22H00: Mulholland Drive

Départ à 8H pour le quartier des affaires du Downtown qui a pour centre Bunker Hill, ancienne zone résidentielle où vivait l’élite victorienne de la ville. Désormais ce sont les gratte ciel qui dominent le paysage. Tellement moins impressionnant que NY ou charmant que SF. Bref très vite on s’ennuie et comme on a pas envie de visiter le MOCA (Museum of Contemporary Art) que l’on croise, on se demande bien ce qu’on va faire

Ah oui c’est vrai, grâce au carnet d’un des sunseteurs, j’avais lu qu’on pouvait gratuitement accéder au sommet du City Hall pour avoir une vue d’ensemble du centre et d’une partie de la ville même Jusqu’en 1957, cet édifice de 28 étages demeurait le plus haut de Downtown (les autres étant limités à 12 étages). Il est largement dominé aujourd’hui par les grandes tours mais le point de vue vaut vraiment le coup.

Mais avant d’accéder au sommet, on passe par la fouille. Les policiers notent nos noms, nous expliquent quels ascenseurs prendre et nous disent à bientôt. Ouais en fait une fois passé le contrôle, on peut se balader comme on veut dans tout le City Hall.

On commence donc par le top où il faut l’avouer la vue est intéressante. En plus on est absolument seuls… ce qui ne gâche rien. On aperçoit en bas une manif devant l’impressionnant Central de Police. Les mécontents pestent contre l’utilisation abusive de la vidéo surveillance.

On se retrouve enfin dans une salle de conférence où un pupitre est entouré de drapeaux… pour ceux qui veulent se la jouer conférence de presse

Au bout d’une 20aine de minutes on redescend, mais on se perd bien sûr (oui y avait un changement d’ascenseur à faire à un certain étage). Du coup on déambule dans les couloirs sans étonner un seul des employés. On trouve une sortie qu’on emprunte et… mais attend fallait pas repasser par l’entrée principale histoire que les flics notent notre heure se sortie? Ils vont croire qu’on est toujours là haut sinon… Ouais… Mais tant pis…

On repart donc dans les rues quasi désertes du Downtown. A cette heure matinale (environ 09H30), les employés sont déjà tous dans les bureaux et à part quelques sdf il n’y a personne. On atteint très vite notre dernier objectif du Downtown, El Pueblo (de la Reina de Los Angeles), le cœur historique de la cité des anges. Sur Olvera Street, la rue principale, les marchands du temple finissent de s’installer. Il y en a partout qui vendent de tout, du maillot de basket des Lakers aux masques de catcheurs mexicains en passant par moult habits colorés. C’est à peine si on aperçoit derrière ses étales tape à l’œil le bâti historique du berceau de LA. Une vrai déception pour nous. On ne s’attendait pas à ça. Du coup on finit là notre visite finalement rapide (car on a pas aimé) de Downtown et après un arrêt express à l’Hôtel, on se décide à aller manger. Oui il est tôt (10H45) mais on a pas pris de ptit déj ce matin. J’insiste pour les burgers de Carl’s Jr qu’on avait découvert à Monterey. Depuis je fais chier David avec ça dès que j’en croise un. Ah le Big Carl. Pas aussi bon que le Baconator de Wendy’s mais tellement meilleur que tous les burgers de Quick ou McDo.

Requinqués nous partons en direction du Dodger Stadium où nous attend notre 1er match de baseball. Mais avant, vu que c’est sur notre route et qu’on a le temps, on décide de revenir du côté de Downtown pour visiter le Chinatown de LA. Seulement après l’avoir parcouru en voitures pendant quelques minutes, on perd vite l’envie de se garer pour l’arpenter à pieds. OK on a loupé le petit secteur piétonnier charmant parait-il, mais ce qu’on a vu était tellement quelconque, surtout comparé à celui de SF, ou même de NY... Si c’est une 1ère pourquoi pas mais sinon passer votre chemin. On aurait pt’ête dû opter pour le quartier japonais tout proche puisque Little Tokyo reste le pôle de la plus importante communauté nippo-américaine du continent.

On continue notre route en direction du parking du Dodger Stadium. Grosse erreur. On se retrouve bloqué dans les bouchons. Je conseille d’y aller en métro ou de stationner sa voiture à quelques miles du stade.

En temps normal, 7-8 minutes pour faire ces 1.8 miles. Là on a mis 45 minutes. Pas de stress car heureusement on avait prévu large… Il est 12H15 lorsque l’on arrive enfin sur le vaste parking du stade et le match ne commence qu’à 13H00.

1ère étape le guichet. David explique qu’il a réservé par internet les tickets et présente sa réservation et son passeport. No problemo au Staples Center pour les matches des Lakers et des Clippers, mais là le gars est surpris. Bizarre. Il demande quelque chose à un employé puis revient avec les billets. Ouais en fait ça doit être un nouveau.

Billets récupérés je file à la boutique des Dodgers m’acheter une casquette. David en avait pris une à Universal Studios la veille. Je sais plus pourquoi j’avais pas craqué là-bas mais il est évident que je ne vais pas rentrer dans ce stade sans arborer les couleurs bleu et blanc des Dodgers. D’ailleurs c’est impressionnant comme quasi tout le monde portait tee-shits, maillots, casquettes aux couleurs de la franchise.

On entre dans le stade qui pour l’occasion fêtait ses 50 ans. A l’origine les Dodgers étaient installés à New York, Brooklyn plus précisément, où ils furent créés en 1883. Alors que sportivement tout allait bien, le propriétaire accepta en 1957 le pont d’or que lui proposait la Californie pour transférer l’équipe de Brooklyn à LA. Véritable traumatisme pour les partisans des Dodgers, le déménagement provoqua des émeutes à NY mais le proprio ne céda pas. Il y a toujours des fans des Dodgers à NY qui continuent de soutenir cette franchise suivant la tradition familiale de leur grand-père ou arrière grand-père.

Les Dodgers de LA évoluèrent de 1958 à 1962 au Coliseum en attendant la construction de leur nouveau stade, le Dodger Stadium qui fut inauguré en avril 1962. C’est le 3ème plus vieux Ball Park des States (après ceux de Boston et Chicago) et le plus grand (devant le Yankee Stadium de NY).

C’était aussi Opening Day, c’est-à-dire 1er match de la saison à domicile. Bref une double date historique qui ont fait que le match s’est joué à guichets fermés (56000 fans) alors que d’habitude les stades de baseball sont rarement pleins, surtout quand les matches ont lieu un mardi à 13H00 (et c’était pas férié).

On s’installe, le soleil en pleine poire, bien fait d’avoir pris la casquette LA. Par contre pour nos coups de soleil des jambes et bras, ça va pas arranger les choses. Comme à leur habitude les fans arrivent au dernier moment. Du coup pour la présentation des équipes, le stade est encore à moitié vide.

Puis grand moment, pour l’hymne américain, un drapeau géant, porté par des GI, recouvre entièrement le terrain, tandis que les Beach Boys eux-mêmes entrent sur la pelouse. Ouah la classe. Les papys nous chantent The star Bangled Banner. Les colombes sont lâchées à l’issue et survolent la bannière étoilée tandis que deux avions de chasse passent au-dessus de nos têtes sous l’acclamation du public. Ouah! Sont forts quand même ces Ricains!





Concernant le jeu en lui-même, j’avais quelques notions pour avoir vu quelques bouts de matches à la télé, mais à chaque fois je m’ennuie très vite devant ce sport. David lui n’en avait jamais vu. Bref on y allait plus pour l’ambiance, pour le côté traditionnel US de ce sport que pour le game en lui-même. Et bien on a été agréablement surpris. C’est sans doute lié au fait que le stade était plein et que l’ambiance était sympa mais on a apprécié le jeu même s’il n’y a pas eu beaucoup de points marqués. On a quand même eu droit à un home run (le batteur envoie la balle dans les tribunes opposées) et à une victoire de LA sur les Pirates de Pittsburgh.




Pour le public, tous de bleux vêtus je l’ai déjà dit, ils arrivent au dernier moment. Vu la température, c’était short et tee-shirt… et pour les latinas mini short et mini tee-shirt.. Un régal. D’ailleurs je m’attendais pas à voir autant de latinos dans le stade. Or c’était de loin la majorité pour un sport dit traditionnel américain. Il y avait quelques chansons que tout le public reprenait en chœur. Bien sympa. Au final, un très bon moment et on a regretté de ne pas avoir prévu un autre match du côté de San Diego pour pouvoir comparer.

Ah oui dernière chose, il est interdit de fumer dans le stade contrairement à chez nous. Je n’avais vu aucun panneau d’interdiction mais comme je ne voyais personne fumer, je me suis dit que ça devait pas le faire. Bref entre deux manches, je vais dans les coursives et je vois un groupe de 5 personnes entrain de cloper. Je m’approche c’est des américains. OK ça doit être l’endroit autorisé. Je fume et à la fin du match, je dis à David, viens on va fumer là-bas, c’est autorisé. On commence à cloper et là un mec de la sécurité arrive et nous engueule. On comprend pas tout mais on saisit bien la raison de l’engueulade. On s’excuse avec notre fameux « sorry we are french » qui nous a sauvé un paquet de fois et le gars nous demande juste d’écraser immédiatement la clope.

Après ça, re-embouteillage mais encore pire qu’à l’aller. Faut vraiment préférer venir en métro si un match de baseball vous tente. On mettra 1H40 pour regagner notre Hôtel qui normalement est à une 15aine de minutes (45 minutes à pied).

Après une bonne pause d’environ 1H30 à l’Hôtel, on part diner dans un Sizzler. David connaissait cette chaine de resto moyenne gamme qui propose notamment de belles pièces de viandes. Pour ceux qui veulent se goinfrer à un prix correct c’est l’idéal. Tu choisis ton menu à la caisse et tu payes. On te donne un ticket que tu poses sur ta table. Tu vas chercher tes entrées et déserts et une serveuse s'occupe du reste. Elle t’apporte le plat principal (enfin si je me souviens bien) et te ressert en boisson. On est reparti de là repu pour un prix correct (un 20aine de $ par tête il me semble).



La nuit est tombée, on part pour notre dernière soirée à LA sur les collines, la fameuse Mulholland Drive rendue célèbre par le génial film de Lynch. On cherche la maison de Jack Nicholson vu il y a quelques jours lors du match des Lakers. On ne voit que le portail (enfin si c’est bien là). Surtout on s’offre un autre point du vue magnifique sur la ville. N'est-ce pas?


Dommage toutefois de ne pas y être aller quand il faisait encore jour car de nuits, difficile de mater les belles baraques surplombant la ville.

A 22H30, retour au Hoolywood City Inn pour notre dernière lui là-bas. Demain on file du côté de San Diego.

En bonus, la vidéo des Beach Boys chantant l'Hymne américain:

Pour le bilan de la journée, vous l'aurez compris 1 gros coup de coeur et 1 déception.

COUPS DE COEURS:
1- MATCH DE BASEBALL: On savait que ce serait un match historique et donc que le stade serait plein. Mais voir les Beach Boys c'était une belle surprise. Et surtout on a kiffé le jeu et l'ambiance alors qu'on pensait à la base s'emmerder au bout d'une heure. Un super moment!

2- MULHOLLAND DRIVE: d'abord parce que c'était nos derniers moments dans la ville. La musique de Drive à fond et roule ma poule. Et puis quelques beaux spots pour faire des photos sympatoches.


DECEPTIONS:
1- DOWNTOWN LA: à part la vue depuis le City Hall, on a rien aimé. Chinatown on a fait qu'y passer mais ça donnait vraiment pas envie. Le Financial District pas très impressionnant. Un quartier froid, vide, en reconstruction. Olvera Street berceau de la ville totalement gâché par toutes les boutiques de vendeurs. Le MOCA ou le Little Tokyo aurait pt'ête sauvé l'affaire mais on a pas testé. Je ne m'attendais pas à grand chose donc ce n'est pas une grosse déception mais quand même...

superbe l'avant-dernière photo!
Et le match, ça donne envie.....
Qui sait?

Merci de prendre le temps, malgré la prépa du prochain voyage!

Les Beach Boys, trop fort

Vous avez du passer un bon moment en assistant à ce match de baseball

Merci à vous 2.

Pour le Pérou et la Bolivie. C'est un autre type de voyage. J'ai bien sûr pas mal étudié le sujet mais rien détaillé comme pour mon voyage dans l'Ouest américain. Je me laisserai aller selon les envies. Une approche différente quoi.

Ouais le match était un très bon moment. Une vraie bonne surprise pour des non amateurs de baseball.

Allez en avant 1ère , le planing du jour suivant.

J14 MERCREDI 11 AVRIL
07H00: Lever
08H30: Départ pour San Diego
09H25: Seal Beach
10H15: Newport Beach
11H00: Laguna Beach
12H30: Resto à San Diego
13H30 - 14H35: Old Town
15H00 - 16H30: Repos Hôtel
17H00 - 18H00: Embarcadero
18H30 - 19H30: Coronado
20H00 - 21H00: Gaslamp Quarter

Carnet toujours aussi passionant, je tire mon chap... ma casquette de base ball ;)