@ stseiya : notre anglais oral est assez calamiteux car nous ne parlons pas au quotidien. En revanche, on en lit et on en écoute pas mal. Du coup on parvient à suivre à peu près une fois sur place (selon l'accent des gens que l'on croise). Pour parler et échanger avec les américains, c'est plus ou moins facile ou difficile selon le contexte, on cherche nos mots, on hésite, on se plante... donc si notre interlocuteur est patient, tout se passe bien.
On a souvent croisé des américains qui lors d'une conversation ont compris ce qu'on voulait dire avant qu'on finisse notre phrase hésitante. C'est très agréable pour un touriste, ils font l'effort, nous aide, font attention à ce que l'ont dit à l'instant T.
Jeudi 10 octobre : Un peu plus près des étoiles (la suite...)
Avant de poursuivre la visite, petit stop sur le banc de Forrest Gump. La guide est à fond et habitée par son job, elle en profite pour se faire un petit selfie.
Je vous avais promis une séquence émotions... mais commençons tout d'abord par une série de photos ch..ntes.
Enfin... je dis ça surtout pour vous si vous n'êtes pas très fan des stocks d'archives, car Gizmo et moi avons tout de même eu l'impression de toucher le St Graal.
Après le lunch des plus fameux, direction les archives... le building où sont enfermés les trésors de Paramount, à savoir les copies d'absolument TOUS les films, teasers, bonus et featurettes dans TOUS les formats.

Autant vous dire que l'on peut se perdre facilement là bas dedans. Des kilomètres et des kilomètres d'étagères, dans tous les sens, sur plusieurs niveaux... un véritable labyrinthe de films.
Pareil au-dessus de nos têtes !
La guide nous dit qu'on peut aller se balader dans les rayons. Sérieux ?!

Eh bin allez, c'est parti ! Gizmo et moi ne nous démontons pas devant la tâche et l'on décide d'aller visiter tout cela au hasard.
Gizmo semble avoir trouvé quelque chose...

Première trouvaille Indy F...

mais non voyons, c'est
Sorcerer qui nous a fait de l’œil (
Le convoi de la Peur, 1977), film magistral du génial William Friedkin avec Roy Scheider, Bruno Cremer sur une musique envoutante de Tangerine Dream (je précise pour la musique car si je ne le fais pas, j'ai un pote qui va m'en vouloir

). Accessoirement le remake d'un autre très grand film,
Le Salaire de la Peur de Henri-Georges Clouzot (1953).
Puis qu'on est ici entre passionnés, sachez en outre que dans
Sorcerer nous pouvons voir le Bisti Wilderness du Nouveau Mexique. La scène en question est d'ailleurs aussi étrange que le site.
Il y a par moments deux ou trois trucs qui trainent :
Et ici, petit clin d’œil à Sunset, non pas avec Sunset Boulevard (ça aurait pu !) mais avec un autre film dont on a déjà parlé sur le forum, l'incontournable (au moins ça ! )
Planes, Trains & Automobiles (1987). Avec Gizmo on s'est bien marrés car avec tous les films qu'il pouvait y avoir dans ce bâtiment, il a fallu qu'on tombe sur celui-ci !
Copie digitale, la guide est sympa, elle a choisi Star Trek.
En ressortant, petit tour du "quartier". Nous sommes ici dans ce qui sert de Financial District. Nous avons là un building, vraiment pas très haut, avec à l'intérieur un hall tout vide et des fausses portes d'ascenseurs qui ne mènent donc nulle part, et à l'extérieur un faux accès au métro avec un ridicule escalier qui ne mène nulle part non plus. Quand on voit cela, on se demande quand même comment la caméra parvient à donner le change. Mais bon, à partir du moment où on admet que Moïse a séparé les eaux sur un parking devant un mur peint... tout est possible !
Financial District
C'est d'ailleurs amusant car notre guide nous avait prévenus d'emblée, notre visite allait casser quelques mythes. Mais au final, je pense que c'est plutôt le contraire qui s'est produit. Car quand on se rend compte ce que
Hollywood est capable de faire avec trois murs, une porte et une fausse plante verte... très franchement on dit bravo ! Quand on dit que le cinéma est magique, ce n'est pas parce qu'il fait rêver (enfin, si quand même), mais surtout car il s'agit vraiment d'un art de prestidigitateurs, tout est dans l'illusion et nos yeux n'y voient que du feu... ou peut-être de la poussière d'étoiles.
Et maintenant, direction... le temple du merveilleux !
(à suivre...)