Jour 9 - Canyon de Chelly
Aujourd'hui, le lever est plus tardif que prévu à cause du décalage horaire (+1h)... On se prépare et on fait le check out. Le restaurant de l'hôtel est fermé, on part donc dans le centre de Chinle pour trouver où manger. Il n'y a qu'un Burger King, ça fera l'affaire ! On s'arrête dans un supermarché pour prendre un pique nique pour le midi. Là, c'est un peu la douche froide. La plupart des aliments sont payables en timbres alimentaires, le choix est très limité et pas vraiment sain... Les conditions de vie à Chinle sont vraiment mauvaises, mais le pire c'est le manque d'espoir ambiant... On sera contents de partir de là !
On reprend la road 7 pour le Canyon avec quelques arrêts photos en route. Chelly est bien plus petit que le Grand Canyon, mais impressionnant par sa hauteur et son échelle "humaine", qui permet de voir les deux rives et le fond du canyon. Après les arrêts photos / vidéo / escalade de tous les rochers pour monsieur, on se lance dans le trail.
4,4 km, 200m de dénivelé, temps annoncé : 2h. Il est midi et il fait très chaud mais on se lance, avec pour objectif de pique niquer en bas. Les stries et motifs de la roche sont magnifiques. En chemin, on entend une chèvre. Il n'y en a pas une, mais trois, et nous ne sommes pas franchement sûrs ni de la race, ni de la façon dont elles ont atterri là...
On atteint le bas du canyon sans encombre et on avance jusque White House, ruines de maisons dans la roche datant de l'an 1000. On déjeunera à l'ombre d'un arbre, face à ces ruines.
Après le déjeuner, il est temps de remonter. On apprécie la gourde souple : on arrivera facilement au bout des 2L ! La montée est longue puisqu'on fait des pauses régulières, pour se mettre à l'ombre et prendre quelques photos. On arrivera finalement au bout avant de reprendre la route vers le prochain hôtel.
En route, on croise un panneau Four Corners. L'arrêt n'est pas prévu, mais il est tôt et on est assez proche. On décide donc de s'arrêter prendre une photo, à cheval sur 4 états. L'expérience est sympa, mais pas transcendante non plus, on continue donc notre chemin sous un ciel de plus en plus gris.
De nouveau sur la route, on avance jusqu'au prochain panneau marron qui nous emmène au bout du monde ! En effet, pas de nombre de km entre le panneau et ce qu'il annonce, on se lance sans se poser de question. 40km plus tard, on arrive aux ruines d'un pueblo. L'endroit est beau, mais ne valait pas le détour...
On reprend une route non goudronnée, pour avoir la mauvaise surprise de la jauge d'essence qui s'allume... Là, il faut être fin stratège : si on revient en arrière, la pompe sera-t-elle plus proche que si on continue ? Le GPS nous conseille de continuer, on arrivera finalement à temps à la pompe à essence mais assez stressés par l'idée de tomber en panne sur une route non goudronnée à la tombée de la nuit...
On cherche l'hôtel, qui a changé de nom mais n'a pas modifié ses informations sur hotels.com. On le trouve finalement et on part faire le check in. Après un dîner sommaire, monsieur teste la piscine pendant que je regarde le marathon de Storage War sur A&E.