A Klein Okevi et à Groot Okevi, il y a des girafes et des autruches. Elles sont magnifiques ! A Tsumcor, un troupeau d’éléphant est en train de s’abreuver.
Nous revenons sur nos pas et faisons le tour du Fisher’s Pan. La piste est en travaux, Aroe est à sec, le tour du pan est très long, bref, nous n’aurions pas dû venir ici. Heureusement, le paysage est sympa et nous voyons encore des autruches à Twee Palms. Comme son nom l’indique, il y a deux palmiers à côté du trou d’eau. Finalement, nous décidons de sortir du parc, les jeunes en ont marre d’être dans la voiture et nous avons été très gâtés avec les animaux.
A la sortie du parc, nous devons montrer notre document que nous avons reçu au Galton Gate avec la quittance du payement que nous avons fait à Okaukuejo. D’après ce document, nous devions quitter le parc le 15 juillet. Comment leur expliquer que l’employé au Galton Gate n’a pas été capable de comprendre que nous allions quitter le parc le 16 l’après-midi. Nous sortons déjà notre porte-monnaie afin de payer le complément. Je tends donc le document à la dame, elle se rend dans le bureau, revient, et nous souhaite un bon voyage. Tant pis pour eux, il n’y a rien à y comprendre.
Nous nous arrêtons à l’entrée de la réserve d’Onguma pour remplir et signer le document habituel et nous pouvons prendre la longue piste qui doit nous amener à l’Onguma Tree Top Lodge. Nous avons réservé ce Lodge pour le soir d’anniversaire de Mélina. Nous voulions quelque-chose qui sort de l’ordinaire, cela semble réussi ! Merci à Carole de Tourmaline qui m’a conseillé de prendre ce Lodge.
L’accueil est très sympathique, le Lodge est superbe.

Un employé vient chercher nos sacs, nous avons honte, ils sont couverts de poussières.

Pas beaucoup de touristes équipés camping doivent s’arrêter dans ce genre de Lodge.
Nous recevons une boisson de bienvenue, le responsable nous explique diverses choses sur le camp et nous fait visiter les chambres. C’est vraiment beau, les chambres donnent sur un plan d’eau, elles sont ouvertes, la douche est en pleine air, tout est très bien agencé. Le confort est au rendez-vous, il y a un peignoir, des pantoufles, un sèche-cheveux et des produits de toilette.
Dans ce camp, il y a seulement 4 chambres, deux de chaque côté de la salle à manger. On y accède par une passerelle en bois, elles sont assez éloignées l’une de l’autre pour ne pas être dérangé par ses voisins. On nous dit de ne pas quitter le Lodge, donc les chambres, la salle à manger ou la terrasse dès que le soleil est couché. En effet, il y a de nombreux animaux dans cette réserve et le camp n’est pas du tout sécurisé. Pour la nuit, nous avons une alarme dans la chambre, en cas de problème.
Nous sommes huit hôtes, un couple d’italien, un couple d’anglais et nous quatre. Trois employés sont là pour s’occuper de nous, le responsable, le cuisinier et l’homme à tout faire.
Nous pouvons nous servir de café, thé et le cuisinier a préparé des petits feuilletés pour le goûter. Ces derniers sont excellents ! Il est en train de préparer le diner, il mélange des œufs, de la farine, il coupe des légumes, bref, les repas sont fait maison.
Nous nous reposons et profitons de la terrasse de nos chambres avec la vue sur le plan d’eau. Puis, nous allons boire un apéritif sur la terrasse du Lodge. Nous voyons un drôle d’animal se promener, le responsable nous dit que c’est un Honey Badger, un ratel en français. Ce dernier, d’après le responsable, se promène tous les soirs autour du Lodge. Un peu plus tard, un deuxième Honey Badger rejoint le premier. Pas de photos, ma batterie était en train de charger.
Le diner est prêt pour 18h30, tout le monde mange à la même table. En entrée, ils nous servent une bonne soupe de carotte, le cuisinier a écrit dessus « Onguma » avec de la crème. Pour le plat, nous avons le choix entre du poisson ou de la viande. Tout le monde choisit la viande sauf la dame italienne.
Le steak de springbok est servi avec du chou-fleur, des courgettes et du couscous. Pour le dessert, le cuisinier apporte un gros gâteau au chocolat avec les bougies que nous avons apportées. C’est trop drôle, il ne doit pas connaitre les supports de bougies, car il a planté les bougies directement dans le gâteau et mis les bougeoirs comme décor autour. Le gâteau est très bon, tout le monde se régale.

Merci à Tourmaline d’avoir fait le nécessaire auprès du Lodge.
Les discussions avec les autres sont très sympas, nous rigolons bien. Mélina trouve qu’elle a passé une excellente soirée d’anniversaire. Je suis contente, car en voyant les deux couples, j’avais eu un peu peur. Ce sont des touristes aisés, ils vont d’un Lodge luxueux à un autre, conduit par leur chauffeur privé. Ils font des safaris organisés par les Lodges, sont vêtus de la tête au pied avec des habits « safari », même la couleur des chaussures est assortie au reste. Les dames portent des bijoux, les messieurs de grosses montres.
Quand nous leur racontons notre façon de voyager en montrant les photos de la voiture, tentes dépliées, dans les camps comme Epupa, Spitzkoppe et Mowani, ils n’en reviennent pas. Ils ne savaient pas qu’on pouvait voyager de cette façon.
Quand nous allons dans nos chambres, des petites lampes à pétroles ont été posées sur la barrière en roseaux de la passerelle et dans nos lits, une bouillotte bien chaude nous attend. Bonne nuit!
