22.07.
La nuit fut très froide, la plus froide de notre séjour. Mais le soleil nous réchauffe heureusement vite. Après le petit déjeuner, nous plions nos tentes et partons pour le Chobe NP. Sur la grande route bitumée, nous sommes arrêtés par la police. Benoît a roulé trop vite, il reçoit une amande de 360 Pulas.
Au Sedudu Gate, nous pouvons payer l’entrée du parc avec la carte de crédit et nous devons à nouveau nous inscrire sur le registre du parc.
Nous empruntons tout de suite la première piste à droite qui rejoint la rivière. Le sable est assez mou, mais pas très profond, rien à voir avec Susuwe. Pour le moment, nous n’enclenchons pas la fonction 4x4. Par contre, nous avons pris le soin de dégonfler les pneus.
Ce parc est pas mal boisé, rien à voir avec Etosha. Sur les premiers kilomètres, nous ne voyons pas d’animaux, puis enfin des impalas, des koudous, un damalisque et nos premiers waterbucks. Nous longeons la River Front et faisons une grande boucle dans le parc. Après avoir passé trois heures sur les pistes du parc et après avoir vu de nombreux éléphants, girafes, koudous, bubales, phacochères, buffles, hippopotames, crocodiles, babouins et impalas, dont un troupeau d’environ 200 têtes, nous retournons au Sedudu Gate. Peu avant le Gate, nous observons deux honey badgers. Les deux ratels sont assez loin, mais nous avons nos jumelles.
Puis, nous quittons ce petit paradis terrestre pour nous rendre au Chobe Safari Lodge. On nous dit que la chambre n’est pas prête. Pas grave, nous allons manger un morceau sur la belle terrasse du Lodge. Le burger est bon, par contre, la salade n’est pas terrible. Le parmesan qui accompagne la salade est carrément infecte.
La chambre est enfin prête et nous pouvons nous installer. En ouvrant la porte, une légère odeur d’humidité, de vieux, chatouille mes narines.

La chambre familiale est très grande, en fait, il y a deux chambres et une salle de bain. Le tout est très vieux, la salle de bain a besoin d’une bonne rénovation. Par contre, le petit jardin devant la chambre est assez sympa, nous sommes au bord de la rivière Chobe. Nous voyons un varan qui se prélasse au soleil, mais il part tout de suite, dès qu’il nous voit.
