Re: Parcs nationaux au départ de LA
Posté : 21 nov. 2014, 09:31
Merci Vero60 pour ton commentaire, ça fait plaisir.
JOUR 4 : GRAND CANYON (1/10/14)
Je réveille tout le Grand Canyon Hotel de Williams avec le réveil de mon smartphone réglé à 6 heures. Petit-déjeuner dans la salle du rez-de-chaussée avec les denrées achetées au Safeway. Thé et café sont à volonté. Un couple de jeunes Américains nous rejoint. On a tous « the head in the buttocks ». Dépose des clés et départ à la fraîche vers notre premier National Park.
VISITOR CENTER
Après une grosse heure de route et après avoir fait l’acquisition du pass « America the Beautiful », nous voilà arrivés au Visitor Center. Direction la salle de projection pour voir le film de présentation. On se l’épelle (ça peut aussi s’écrire comme ça) sur nos sièges. Alors, franchement, si vous parlez la langue de Victoria Beckham (à chacun ses références), n’hésitez pas ! Perso, j’ai trouvé la vidéo extrêmement bien faite, ma copine moins parce qu’elle galérait avec l’anglais.
Sortie de la salle, petite erreur de ma part. Alors que le Mather Point se trouve à 150 mètres de là, nous décidons de prendre les navettes qui nous mènent au bout de la ligne bleue, l’arrêt de « Hermit’s Rest ».

La veste est de trop
Boulette, parce qu’on n’a toujours pas aperçu le Grand Canyon de nos propres yeux et qu’on l’apercevra pour la première fois à travers les vitres du bus et en mouvement.
Les chauffeurs des navettes ne rigolent pas avec le règlement. A l’un des arrêts, deux énormes Hollandais montent par la porte de derrière. Le chauffeur crie dans son micro et refuse de partir. Les Hollandais ne comprennent pas ce qu’il dit, le chauffeur descend et vient leur souffler dans les bronches. Les Twin Towers ne semblent pas comprendre et rient comme des abrutis. Finalement, notre driver renonce devant l’infini humain (la bêtise, je veux dire) et reprend sa route en commençant par énumérer les règles de bonne conduite dans les navettes des National Parks. Les Américains doivent vraiment prendre les Européens pour des rustres par moments, je me dis. C'est logique, si vous montez par derrière, vous prenez les places de ceux qui ont gentiment fait la queue pour monter par devant.
TERRE PROMISE
Nous posons nos pieds sur le South Rim. Bon, y a pas à dire, c’est comme tout ce qui a été écrit, décrit, photographié, filmé, encensé sur le forum. J’ajouterai ma pierre à l’édifice des qualificatifs en ajoutant «................» synonyme de « décollement de la mâchoire ».


Le plan à l’origine était de marcher tout le long du Rim Trail jusqu’à l’entrée du Bright Angel Trail.


Notre première bestiole du séjour
Promenade fort sympathique sauf que les températures montent encore très rapidement et que je suis monté chargé comme un mulet. On enchaîne les points de vue, c’est toujours aussi «..................».



Bien avant midi, nous vient l’idée de nous sustenter. Nous trouvons une table de pique-nique à l’ombre, nous sommes seuls, l’endroit idéal quoi ! Sauf qu’à peine assis, un écureuil sort d’on ne sait où et part à l’assaut de nos victuailles. Au début, on est assez contents de voir notre deuxième animal du séjour mais on va vite déchanter.

Faites entrer l'accusé
On essaie de le chasser en faisant de grands gestes mais ça ne l’effraie pas, le bougre ! Impossible de manger avec lui à nos côtés, nous partons et trouvons un banc un peu plus loin où personne ne viendra nous déranger.
GIVE UP



La chaleur, le ventre plein, la fatigue commencent à peser. Au niveau de Hopi Point, nous décidons de reprendre la navette pour retourner au visitor center prendre la voiture et faire le check-in au Yavapai Lodge. En chemin, le chauffeur de la navette va piler un gros coup pour laisser passer … une veuve noire !!! Oui, le chauffeur va laisser passer une araignée. Je n’ai pas pris de photo mais on l’aperçoit du bus, avec sa boule orange sur le dos, traverser la route.

D'autres spécimens
Le chauffeur nous explique qu’il voit aussi des serpents et des scorpions dans le même secteur, au niveau du camping et il nous dit ensuite qu’il n’aimerait pas dormir en plein air avec toute la faune environnante.
Nous arrivons une petite heure en avance et allons tuer le temps au general store du GCV. Dans un mois, c’est Halloween, et l’industrie agro-alimentaire se met au parfum :

Ensuite, nous déposons les valises dans notre chambre, la dernière au bout du couloir, hyper calme. Ce qu’il y a de bien, c’est que l’on n’a pas besoin de rendre les clés magnétiques à l’accueil, on peut les garder comme souvenir.
Nous mettons nos plus chauds vêtements car on va voir le sunset à Hopi Point. Et dès 6 heures, il y a déjà plusieurs personnes installées. On hallucine par le nombre de visiteurs portant des shorts et des sweats alors que les températures tombent très vite.
COUPS DE GUEULE
On est tous très calmes et bien disciplinés derrière les rambardes quand tout à coup, un jeune couple de Hollandais (oui, encore eux) habillés de pant courts et de crock’s passent par-dessus la barrière et s’approche au bord de la corniche pour poser leur Gopro. Je vous ai dit, il y a un vent fort et le gars est en crock’s. Allô, non mais allô quoi ? Tout le monde les contemplait médusé par tant de bêtise.

J’avais fait l’acquisition d’une Gopro avant de partir mais à part la ventouse pour voiture, je n’ai pas acheté de bonnes fixations (celles de Gopro me paraissant hors de prix). Et bien je vais le regretter pendant tout le voyage. Pour prendre le sunset, j’ai fixé la caméra à la rambarde grâce à un gorillapod de chez Joby. Une fois le soleil couché et en voulant enlever les pattes enroulées autour de la rambarde, le pas-de-vis casse et la caméra tombe (du bon côté de la rambarde heureusement). Gros coup de pression sur le coup… Voilà, fini pour les timelapse lors des jours suivants. Maintenant que j’y repense, je me dis que j’étais bien noc d’avoir gratté quelques euros sur les fixations puisque finalement je suis bon pour en racheter de nouvelles.
Quelques photos du Sunset :



RECHERCHE PITEUSEMENT PITANCE
Retour au village, c’est la cohue dans les navettes. Beaucoup de personnes se sont donné rendez-vous sur la partie Ouest du parc pour voir Râ se coucher. Et ça va être le même bintz pour trouver un restaurant pouvant nous accueillir dans des délais acceptables. Nous tentons notre chance au restaurant du El Tovar Hôtel. Wahou ! Quelle bâtisse ! Ca claque, et ça sent aussi le haut de gamme. D’ailleurs, dans nos tenues de randonneurs, nous faisons tâche parmi les serveurs habillés en costume et la clientèle du bar en pull jacquard (c’est une image hein, je suis pas allé regarder la marque de leurs laines).
On galère pour trouver le Arizona Grill, un autre restaurant qui nous annonce plus d’une heure d’attente. Je vois mon petit Gremlin qui commence à se métamorphoser et je crains pour mon matricule. Le Bright Angel Restaurant nous annonce une demi-heure. Nous acceptons, la réceptionniste nous donne un bipper censé bipper quand la table sera prête. Nous patientons dans le saloon contigu au restaurant et on s’envoie une énième bière locale en écoutant un sosie de Santa Claus jouer de la musique Country en solo avec une guitare sèche. Certains clients sont déjà bien éméchés et ça hurle dans le saloon mais on a adoré l’ambiance. 40 minutes plus tard, Bip-bip n’a toujours pas fait signe de vie. Nous retournons à la réception et l’employée s’excuse et nous dit qu’elle nous en a donné un cassé… 15 minutes d’attente supplémentaires dans le baba. Mon gremlin prend sur elle. Le repas sera tout simplement une catastrophe à tous les niveaux. Certainement le pire de tout le séjour. Et même pas un petit geste commercial pour le quart d’heure d’attente supplémentaire.
Retour à la chambre, le lit peut accueillir deux Shaquille O’Neal en largeur, on dormira super bien pour oublier une fin de journée un peu gâchée.

Bilan :
+++ : le Rim Trail, profiter du silence entre les points de vue même si j’ai trouvé les gens calmes et respectueux du cadre. Nous avons également eu la chance de ne pas tomber en même temps que les tours opérateurs.
+++ : Passer la nuit dans un National Park
- : On a trouvé que le Grand Canyon Village faisait un peu trop usine à touristes par rapport à d'autres parks.
Dépenses :
45 $ au Bright Angel Restaurant
12 $ avec pourboires au saloon
80 $ pour le pass America the Beautiful
JOUR 4 : GRAND CANYON (1/10/14)
Je réveille tout le Grand Canyon Hotel de Williams avec le réveil de mon smartphone réglé à 6 heures. Petit-déjeuner dans la salle du rez-de-chaussée avec les denrées achetées au Safeway. Thé et café sont à volonté. Un couple de jeunes Américains nous rejoint. On a tous « the head in the buttocks ». Dépose des clés et départ à la fraîche vers notre premier National Park.

VISITOR CENTER
Après une grosse heure de route et après avoir fait l’acquisition du pass « America the Beautiful », nous voilà arrivés au Visitor Center. Direction la salle de projection pour voir le film de présentation. On se l’épelle (ça peut aussi s’écrire comme ça) sur nos sièges. Alors, franchement, si vous parlez la langue de Victoria Beckham (à chacun ses références), n’hésitez pas ! Perso, j’ai trouvé la vidéo extrêmement bien faite, ma copine moins parce qu’elle galérait avec l’anglais.
Sortie de la salle, petite erreur de ma part. Alors que le Mather Point se trouve à 150 mètres de là, nous décidons de prendre les navettes qui nous mènent au bout de la ligne bleue, l’arrêt de « Hermit’s Rest ».

La veste est de trop
Boulette, parce qu’on n’a toujours pas aperçu le Grand Canyon de nos propres yeux et qu’on l’apercevra pour la première fois à travers les vitres du bus et en mouvement.

Les chauffeurs des navettes ne rigolent pas avec le règlement. A l’un des arrêts, deux énormes Hollandais montent par la porte de derrière. Le chauffeur crie dans son micro et refuse de partir. Les Hollandais ne comprennent pas ce qu’il dit, le chauffeur descend et vient leur souffler dans les bronches. Les Twin Towers ne semblent pas comprendre et rient comme des abrutis. Finalement, notre driver renonce devant l’infini humain (la bêtise, je veux dire) et reprend sa route en commençant par énumérer les règles de bonne conduite dans les navettes des National Parks. Les Américains doivent vraiment prendre les Européens pour des rustres par moments, je me dis. C'est logique, si vous montez par derrière, vous prenez les places de ceux qui ont gentiment fait la queue pour monter par devant.
TERRE PROMISE
Nous posons nos pieds sur le South Rim. Bon, y a pas à dire, c’est comme tout ce qui a été écrit, décrit, photographié, filmé, encensé sur le forum. J’ajouterai ma pierre à l’édifice des qualificatifs en ajoutant «................» synonyme de « décollement de la mâchoire ».


Le plan à l’origine était de marcher tout le long du Rim Trail jusqu’à l’entrée du Bright Angel Trail.


Notre première bestiole du séjour
Promenade fort sympathique sauf que les températures montent encore très rapidement et que je suis monté chargé comme un mulet. On enchaîne les points de vue, c’est toujours aussi «..................».



Bien avant midi, nous vient l’idée de nous sustenter. Nous trouvons une table de pique-nique à l’ombre, nous sommes seuls, l’endroit idéal quoi ! Sauf qu’à peine assis, un écureuil sort d’on ne sait où et part à l’assaut de nos victuailles. Au début, on est assez contents de voir notre deuxième animal du séjour mais on va vite déchanter.

Faites entrer l'accusé
On essaie de le chasser en faisant de grands gestes mais ça ne l’effraie pas, le bougre ! Impossible de manger avec lui à nos côtés, nous partons et trouvons un banc un peu plus loin où personne ne viendra nous déranger.
GIVE UP



La chaleur, le ventre plein, la fatigue commencent à peser. Au niveau de Hopi Point, nous décidons de reprendre la navette pour retourner au visitor center prendre la voiture et faire le check-in au Yavapai Lodge. En chemin, le chauffeur de la navette va piler un gros coup pour laisser passer … une veuve noire !!! Oui, le chauffeur va laisser passer une araignée. Je n’ai pas pris de photo mais on l’aperçoit du bus, avec sa boule orange sur le dos, traverser la route.

D'autres spécimens
Le chauffeur nous explique qu’il voit aussi des serpents et des scorpions dans le même secteur, au niveau du camping et il nous dit ensuite qu’il n’aimerait pas dormir en plein air avec toute la faune environnante.
Nous arrivons une petite heure en avance et allons tuer le temps au general store du GCV. Dans un mois, c’est Halloween, et l’industrie agro-alimentaire se met au parfum :

Ensuite, nous déposons les valises dans notre chambre, la dernière au bout du couloir, hyper calme. Ce qu’il y a de bien, c’est que l’on n’a pas besoin de rendre les clés magnétiques à l’accueil, on peut les garder comme souvenir.
Nous mettons nos plus chauds vêtements car on va voir le sunset à Hopi Point. Et dès 6 heures, il y a déjà plusieurs personnes installées. On hallucine par le nombre de visiteurs portant des shorts et des sweats alors que les températures tombent très vite.
COUPS DE GUEULE
On est tous très calmes et bien disciplinés derrière les rambardes quand tout à coup, un jeune couple de Hollandais (oui, encore eux) habillés de pant courts et de crock’s passent par-dessus la barrière et s’approche au bord de la corniche pour poser leur Gopro. Je vous ai dit, il y a un vent fort et le gars est en crock’s. Allô, non mais allô quoi ? Tout le monde les contemplait médusé par tant de bêtise.

J’avais fait l’acquisition d’une Gopro avant de partir mais à part la ventouse pour voiture, je n’ai pas acheté de bonnes fixations (celles de Gopro me paraissant hors de prix). Et bien je vais le regretter pendant tout le voyage. Pour prendre le sunset, j’ai fixé la caméra à la rambarde grâce à un gorillapod de chez Joby. Une fois le soleil couché et en voulant enlever les pattes enroulées autour de la rambarde, le pas-de-vis casse et la caméra tombe (du bon côté de la rambarde heureusement). Gros coup de pression sur le coup… Voilà, fini pour les timelapse lors des jours suivants. Maintenant que j’y repense, je me dis que j’étais bien noc d’avoir gratté quelques euros sur les fixations puisque finalement je suis bon pour en racheter de nouvelles.
Quelques photos du Sunset :



RECHERCHE PITEUSEMENT PITANCE
Retour au village, c’est la cohue dans les navettes. Beaucoup de personnes se sont donné rendez-vous sur la partie Ouest du parc pour voir Râ se coucher. Et ça va être le même bintz pour trouver un restaurant pouvant nous accueillir dans des délais acceptables. Nous tentons notre chance au restaurant du El Tovar Hôtel. Wahou ! Quelle bâtisse ! Ca claque, et ça sent aussi le haut de gamme. D’ailleurs, dans nos tenues de randonneurs, nous faisons tâche parmi les serveurs habillés en costume et la clientèle du bar en pull jacquard (c’est une image hein, je suis pas allé regarder la marque de leurs laines).
On galère pour trouver le Arizona Grill, un autre restaurant qui nous annonce plus d’une heure d’attente. Je vois mon petit Gremlin qui commence à se métamorphoser et je crains pour mon matricule. Le Bright Angel Restaurant nous annonce une demi-heure. Nous acceptons, la réceptionniste nous donne un bipper censé bipper quand la table sera prête. Nous patientons dans le saloon contigu au restaurant et on s’envoie une énième bière locale en écoutant un sosie de Santa Claus jouer de la musique Country en solo avec une guitare sèche. Certains clients sont déjà bien éméchés et ça hurle dans le saloon mais on a adoré l’ambiance. 40 minutes plus tard, Bip-bip n’a toujours pas fait signe de vie. Nous retournons à la réception et l’employée s’excuse et nous dit qu’elle nous en a donné un cassé… 15 minutes d’attente supplémentaires dans le baba. Mon gremlin prend sur elle. Le repas sera tout simplement une catastrophe à tous les niveaux. Certainement le pire de tout le séjour. Et même pas un petit geste commercial pour le quart d’heure d’attente supplémentaire.
Retour à la chambre, le lit peut accueillir deux Shaquille O’Neal en largeur, on dormira super bien pour oublier une fin de journée un peu gâchée.

Bilan :
+++ : le Rim Trail, profiter du silence entre les points de vue même si j’ai trouvé les gens calmes et respectueux du cadre. Nous avons également eu la chance de ne pas tomber en même temps que les tours opérateurs.
+++ : Passer la nuit dans un National Park
- : On a trouvé que le Grand Canyon Village faisait un peu trop usine à touristes par rapport à d'autres parks.
Dépenses :
45 $ au Bright Angel Restaurant
12 $ avec pourboires au saloon
80 $ pour le pass America the Beautiful