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C'est juste excellent ! Bravo à toi ! Et merci !

Je reste sur ma faim !!

DIMANCHE 5 AOUT 2012

Le décollage, enfin !!
Petite musique d'ambiance pour vous occuper durant le vol :

Amsterdamned

9h35, nous décollons à l’heure, direction Amsterdam, notre première étape. Et oui, les vols directs coûtent très chers, et si l’option « étape » ne nous emballait pas trop à la base, il a fallu se rendre à l’évidence qu’un sacrifice de quelques heures n’est pas trop cher payé lui. Il existe également des vols avec 3, voire 4 étapes, mais après ça devient un road trip en avion à part entière !

Rien de spécial à dire sur ce vol d’une heure et demie, mis à part qu’il y avait à côté de nous un jeune papa adepte de musique metal tout comme nous, et un autre fan du genre devant, coïncidence assez rare au final, surtout dans un avion. Nous engageons la discussion, et chacun après cela va prendre des directions totalement opposées sur cette bonne vieille Terre.

Amsterdam vu du ciel, c’est très moche, en plus le temps y est infect là, un peu comme celui que nous avons eu à Paris durant tout le mois de juillet. Il nous tarde vraiment de voir le soleil américain et d’avoir chaud ; un souhait exaucé dans les 3 semaines à venir ! Amsterdam est une ville très sympathique sinon. J’ai eu l’occasion d’y passer un week-end très mouvementé il y a 9 ans, c’est à faire assurément, même si les français sont de moins en moins désirés là-bas. Nous ajoutons malgré tout cela à la liste des villes à visiter ensemble prochainement, une de plus !

Pour cette fois, ce sera uniquement une visite de l’aéroport, très high-tech soit dit en passant. Le passage des contrôles rappelle les portiques de sécurité à rayons X futuristes de Total Recall (l’original, pas eu le temps d’aller voir le remake au retour). Sans doute pour empêcher le trafic de substances illicites très en vogues dans ce pays.
Au final, mieux vaut planer au sol que dans les airs !
Flight plan

Après ces contrôles de sécurité extrêmes, où la moindre petite chose sur vous semble suspecte, il est temps d’embarquer pour le second appareil, dans lequel nous allons rester plus de 11 heures cette fois.
Si la première partie du voyage passe assez vite, la seconde est longue à mourir, et pour ma part, très dur de dormir à poings fermés dans un avion. Heureusement, le service à bord est exemplaire et KLM nous chouchoute avec plein de petites attentions (comprenez bières, vins, apéros en ce qui me concerne). Puis il y a les écrans individuels avec un nombre impressionnant de films, hallelujah ! Difficile de ne pas trouver son bonheur, surtout dans les sorties récentes.

Petite rubrique cinéma pour causer des films vus durant ce vol :

HUNGER GAMES
Rayon anticipation, Hunger Games, visiblement tiré d’un best seller pour ados (méfiance là-dessus depuis Twilight) est une belle arnaque en la matière. J’ignore ce que vaut le bouquin et je m’en cogne à présent, ces 2h25 m’ayant bien ennuyé, ce qui n’est pas l’idéal durant un long courrier. A oublier, mieux vaut revoir Battle Royale, ici pompé sans vergogne.

MILLENIUM : LES HOMMES QUI N’AIMAIENT PAS LES FEMMES
Même si Hollywood nous émerveillera sur place, quelle mouche à piqué les producteurs là-bas d’adapter cet autre best seller (mérité lui) après l’excellente et récente version suédoise !? Rien de nouveau, et outre la psychologie bâclée des personnages, David Fincher semble tout miser sur sa photo léchée et une ambiance faussement glauque, à peine transcendée par Trent Reznor au score. 2h40 à piquer du nez et à devoir reprendre le film à plusieurs reprises. Un calvaire.

SHERLOCK HOLMES 2, JEU D’OMBRES
Bon, là il ne faut pas s’attendre à du chef d’œuvre, mais de la part de Guy Ritchie, au moins à quelque chose de survitaminé qui nous ferait oublier définitivement les erreurs de parcours passées. Bingo : comme dans le premier volet, le duo Downey Jr-Law fait des étincelles, et on en prend plein les mirettes. Ca fonctionne et ça divertit, Ritchie aurait dû jeter Madonna bien plus tôt !
In the air

Il aura donc fallu attendre le dernier film pour me donner la pêche ! De toute façon, les 3 réunis auront duré 7h20, donc pas le temps d’en regarder un dernier avec toutes les pauses Millenium et apéros qu'il y a eu en bonus !
J’occupe la dernière heure de ce vol désormais interminable à rédiger les premières notes du voyage, qui alimenteront notre blog sur place, mais également ce carnet ici même !
A cet instant précis, nous survolons le Nevada et à travers le hublot se profilent déjà des paysages grandioses.

De son côté, Tiffany aura pas mal papoté durant le vol avec sa voisine Rebecca, une texane vivant à Santa Barbara et témoin de Jéhovah, qui revenait d’un séjour en France. Toutefois, il n’aura pas du tout été sujet de religion, leur discussion ayant avant tout été un échange culturel, permettant ainsi à l’une et l’autre de pratiquer le français et l’anglais à tour de rôle.

Globalement, le vol s’est parfaitement déroulé : bien installés, de l’occupation, pas trop de turbulences et des gens calmes autour. Ce dernier point est très important ! Lors de notre précédent voyage l’hiver dernier vers la République Dominicaine (des vacances aux antipodes de ce road trip estival), nous avions eu l’immense bonheur d’être dans l’avion avec un séminaire tout entier de la société Würth, à l’aller…et au retour ! Ils étaient bruyants et n'avaient aucun respect, de quoi vous pourrir tout un trajet en avion.

C’est donc relativement décontractés que nous amorçons notre descente vers Los Angeles, et la vision de simples rues à l’extérieur suffit à nous exciter davantage ! Atterrissage à 15 heures (locales), l’heure prévue, mais une fois posé, l’avion semble parcourir des kilomètres sur le tarmac ; « Quand est-ce qu’on arrive !?? ».
LE FILM DU JOUR : Red Eye de Wes Craven (2005)

DIMANCHE 5 AOUT 2012

Made in USA

Etant donné que j’ai déjà cité et rendu hommage précédemment à Neil Armstrong pour mes premiers pas dans l'aéroport de Roissy, c’est Christophe Colomb qui est évoqué cette fois pour la sensation ressentie au moment de fouler ce sol américain ! Voilà c’est fait, nous sommes aux USA, il fait super beau et chaud, quoi de plus naturel que d’être aux anges dans leur cité !?
C’est l’heure du fameux passage à la douane. Quand nous arrivons dans la salle, une foule immense; logique… Pendant que les chiens de la douane sont occupés sur un pauvre touriste, je m’inquiète légèrement car depuis ce matin je n’ai pas retrouvé mon formulaire de confirmation de l’ESTA. Ca n’est pas comme si j’avais bien imprimé (en double), trié, rangé, vérifié absolument tous les documents de voyage avant de partir… mais impossible de remettre la main dessus. Normalement il n’y en a pas besoin, mais avec les ricains mieux vaut s’attendre à tout !

Cette fois, pas de problème en tout cas, et nous récupérons nos deux valises dans la foulée. Puis à peine sortis de l’aéroport, nous tombons pile devant une navette Alamo chez qui nous devons retirer notre véhicule de location pour les 3 prochaines semaines. Alamo qui porte bien son nom, puisque tel Davy Crockett durant la guerre d’indépendance du Texas, nous allons tenir un siège dans leur fort et tenter de nous faire entendre...

Négociateur

Après un trajet où notre navette a manqué de se faire percuter de plein fouet par un coupé cabriolet, nous arrivons chez Alamo. Comme nous étions rentrés les derniers dans le bus qui partait, nous sommes sortis et arrivés les premiers à l’intérieur, laissant loin derrière nous la trentaine de personnes qui nous accompagnait… Cool, mais au final tous partiront bien avant nous ! Car ainsi débutent les complications.
En effet, tout se passe bien jusqu’à ce que « Don » qui s’occupe de nous commence à nous parler d’assurance complémentaire à souscrire ! Nous sentons l’arnaque venir et refusons, le gars insiste. S’ensuit une longue discussion où nous galérons à expliquer les choses et à comprendre tout ce que Don nous déblatère. Il nous fait comprendre que sans cette assurance en Californie, nous nous exposons à 1500$ d’amende en cas de contrôle de police, et surtout que nous ne sommes pas couverts si nous rentrons avec la voiture dans quelque chose ou quelqu’un…Vu les avocats du diable et les procès à outrance aux States, ce n’est pas très rassurant !

Bon, on comprend tout de même que l’assurance dont Don nous parle est celle de la responsabilité civile. Le problème est que nous sommes persuadés avoir souscrit à cette assurance lors de notre réservation sur « location-voiture-simple.fr », et avons même eu la confirmation d’un de leur conseiller téléphonique, visiblement à côté de la plaque.
Nous sommes au pied du mur, prendre ou non cette assurance normalement déjà incluse et lâcher 300$ qui n’étaient pas prévus…
Tant pis, nous la refusons et allons essayer une fois au calme à l'hôtel de nous rapprocher du site de location pour en avoir le cœur net. Cerise sur le gâteau, Don nous informe en rab qu’il va falloir rendre la voiture avec le plein d’essence à San Francisco. Alors que devinez quoi : le retour vide est bien mentionné sur notre contrat… mais ça c’est une autre histoire dont nous reparlerons vers la fin de ce carnet de voyage…
Croyez-moi, « location-voiture-simple.fr » porte mal son nom : tout est compliqué chez eux !
Les clefs de bagnole

Après avoir perdu plus d’une demi-heure avec ces conneries, c’est enfin le moment d’aller récupérer notre voiture. Sur le parking, nous sommes un peu paumés, personne pour nous renseigner, que faire ? En fait, choisir sa voiture soi même et se barrer… ok !! Nous avons réservé un modèle SUV Midsize Ford Escape en ligne, mais comme nous nous faisons souffler le dernier à quelques secondes près, nous devons choisir un modèle équivalent dans la même catégorie. Ce n’est pas plus mal d’avoir loupé le Ford car nous tombons alors sur une tripotée de modèles Jeep, bien plus jolis d’aspect ! Et là, celui qui nous tape dans l’œil : un Jeep Compass gris métallisé. Franchement, rien à redire sur ce SUV que nous regrettons… C'était un peu notre "camp de base". Il était vraiment nickel et pas un seul pépin durant le voyage, ce qui était fort redouté !
Quelques manœuvres sur le parking d’Alamo histoire de se familiariser avec la boite automatique et hop, c’est parti ! Quel bonheur franchement une voiture automatique. J'ai bien tenté de passer les vitesses plusieurs fois durant le voyage, puis la marche arrière aura réussi à nous surprendre brusquement à de nombreuses reprises, mais sans ça c'était un régal. Le retour à la boite manuelle le jour de notre come-back en France a été bien dur, je me mélangeais les pédales, c’est le cas de le dire !

Sur ce, c'est le moment de se lancer à l'assaut de Los Angeles ! Début de notre carnet photo au prochain épisode...

LE FILM DU JOUR : Drive de Nicolas Winding Refn (2011)

Hello,

Superbe début de carnet !!!! Vivement la suite

Super récit, super carnet!

Merci à vous, la suite ce week-end normalement !

Nebula a écrit :Merci à vous, la suite ce week-end normalement !

Hâte de lire la suite