Re: De la Namibie aux chutes Victoria
Posté : 27 déc. 2016, 17:03
Après avoir pris la D3716, puis la D1918 et un bout de la B2 nous arrivons à Usakos. Les alentours de la ville sont très sales, il y a des papiers et des sacs en plastique partout. Dommage que les déchets ne soient pas encore bien gérés.
La piste qui quitte la D1935 pour aller à Ameib est longue et assez défoncée, nous arrivons seulement vers 11h00. L’accueil est très sympathique, on nous dit de ne pas aller à pied, depuis le camping, au parking de la randonnée de Bull’s Party, car il peut y avoir des rhinocéros.
Nous pouvons choisir noter emplacement de camping et nous nous installons. C’est chouette, nous avons même une table avec des bancs sous une tonnelle. Nous pique-niquons, faisons la lessive et décidons de faire la randonnée Philips Cave. Je propose d’aller en voiture jusqu’au parking, Mélina et Tim ne veulent pas, ils préfèrent marcher. De plus, au check-in, l’employé nous a dit de ne pas aller à pied à Bull’s Party, mais il n’a rien dit pour Philips Cave. Voilà le résonnement des jeunes. Bref, nous partons à pied.
Nous marchons seulement depuis 15 minutes, quand nous croisons deux messieurs sud-africains qui nous disent de faire attention, car ils ont vu des rhinocéros 200 mètres plus loin. D’après eux, les rhinos se trouvent dans la broussaille à une centaine de mètre du chemin. Nous avançons lentement et ne faisons pas de bruit. En effet, les rhinocéros sont à environ 100 m, il y en a trois. C’est l’Erongo Mountain Rhino Sanctuary Trust qui les a réintroduits dans les montagnes d’Erongo et par moment, les rhinos viennent sur les terres d’Ameib.


Les rhinocéros noirs vivaient dans les montagnes d’Erongo jusqu’en 1974, mais ils ont été tués par des braconniers. L’Erongo Mountain Rhino Sanctuary Trust les a réintroduits en 2008. Depuis, plusieurs bébés sont nés et la population augmente. Pour les préserver des braconniers, les rhinocéros sont endormis, leurs cornes coupées, puis relâchés. C’est triste d’en arriver là, devoir mutiler un animal pour le protéger.
A un moment donné, un rhino regarde dans notre direction, mais, heureusement, il continu aussitôt à manger les feuilles d’un arbre. Il y a pas mal d’arbres et de broussailles, il est donc difficile de les prendre en photo. Des rhinos noirs, découvert à pied, dans leur milieu naturel, en dehors d’un parc national, nous sommes vraiment chanceux.
Nous continuons noter randonnée, il faut pas mal crapahuter dans les rochers. Arrivés à Philips Cave, nous admirons les peintures rupestres. Il y a le fameux éléphant blanc, une girafe, un oryx, une autruche et des hommes. La vue sur les montagnes d’en face est belle.






Sur le chemin du retour, nous trouvons des pics d’un porc épic et une corne d’un springbok. Nous ne savons pas si nous avons le droit de les prendre, nous prenons le risque. Nous n’aurons aucun problème, il faut dire que nous les avons bien cachées au fond de nos sacs avant d'aller à l'aéroport.
De retour au camping, nous décidons d’avancer au trou d’eau qui se trouve à côté du Lodge. Waouh, la maman rhinocéros et son jeune sont en train de marcher vers le trou d’eau. C’est magique, ils ne sont vraiment pas loin ! Nous les observons un moment, ils boivent, ils broutent, ils mangent les feuilles d’arbres plein d’épines. Cela n’a pas l’air de les déranger. Tout d’un coup, des cris stridents résonnent, des babouins sont en train de se bagarrer. Il y a une bonne vingtaine, des adultes, des jeunes, des bébés. C’est beau ! Les rhinocéros, par contre, n’ont pas l’air d’apprécier, ils s’en vont.





Il est tard, nous faisons nos douches et préparons le souper. Nous mangeons à la lueur de nos lampes frontales et de la lampe solaire qu’Asco nous a fournie. La soirée est paisible, sans vent, et il ne fait pas froid du tout.
La piste qui quitte la D1935 pour aller à Ameib est longue et assez défoncée, nous arrivons seulement vers 11h00. L’accueil est très sympathique, on nous dit de ne pas aller à pied, depuis le camping, au parking de la randonnée de Bull’s Party, car il peut y avoir des rhinocéros.
Nous pouvons choisir noter emplacement de camping et nous nous installons. C’est chouette, nous avons même une table avec des bancs sous une tonnelle. Nous pique-niquons, faisons la lessive et décidons de faire la randonnée Philips Cave. Je propose d’aller en voiture jusqu’au parking, Mélina et Tim ne veulent pas, ils préfèrent marcher. De plus, au check-in, l’employé nous a dit de ne pas aller à pied à Bull’s Party, mais il n’a rien dit pour Philips Cave. Voilà le résonnement des jeunes. Bref, nous partons à pied.

Nous marchons seulement depuis 15 minutes, quand nous croisons deux messieurs sud-africains qui nous disent de faire attention, car ils ont vu des rhinocéros 200 mètres plus loin. D’après eux, les rhinos se trouvent dans la broussaille à une centaine de mètre du chemin. Nous avançons lentement et ne faisons pas de bruit. En effet, les rhinocéros sont à environ 100 m, il y en a trois. C’est l’Erongo Mountain Rhino Sanctuary Trust qui les a réintroduits dans les montagnes d’Erongo et par moment, les rhinos viennent sur les terres d’Ameib.


Les rhinocéros noirs vivaient dans les montagnes d’Erongo jusqu’en 1974, mais ils ont été tués par des braconniers. L’Erongo Mountain Rhino Sanctuary Trust les a réintroduits en 2008. Depuis, plusieurs bébés sont nés et la population augmente. Pour les préserver des braconniers, les rhinocéros sont endormis, leurs cornes coupées, puis relâchés. C’est triste d’en arriver là, devoir mutiler un animal pour le protéger.

A un moment donné, un rhino regarde dans notre direction, mais, heureusement, il continu aussitôt à manger les feuilles d’un arbre. Il y a pas mal d’arbres et de broussailles, il est donc difficile de les prendre en photo. Des rhinos noirs, découvert à pied, dans leur milieu naturel, en dehors d’un parc national, nous sommes vraiment chanceux.


Nous continuons noter randonnée, il faut pas mal crapahuter dans les rochers. Arrivés à Philips Cave, nous admirons les peintures rupestres. Il y a le fameux éléphant blanc, une girafe, un oryx, une autruche et des hommes. La vue sur les montagnes d’en face est belle.






Sur le chemin du retour, nous trouvons des pics d’un porc épic et une corne d’un springbok. Nous ne savons pas si nous avons le droit de les prendre, nous prenons le risque. Nous n’aurons aucun problème, il faut dire que nous les avons bien cachées au fond de nos sacs avant d'aller à l'aéroport.
De retour au camping, nous décidons d’avancer au trou d’eau qui se trouve à côté du Lodge. Waouh, la maman rhinocéros et son jeune sont en train de marcher vers le trou d’eau. C’est magique, ils ne sont vraiment pas loin ! Nous les observons un moment, ils boivent, ils broutent, ils mangent les feuilles d’arbres plein d’épines. Cela n’a pas l’air de les déranger. Tout d’un coup, des cris stridents résonnent, des babouins sont en train de se bagarrer. Il y a une bonne vingtaine, des adultes, des jeunes, des bébés. C’est beau ! Les rhinocéros, par contre, n’ont pas l’air d’apprécier, ils s’en vont.





Il est tard, nous faisons nos douches et préparons le souper. Nous mangeons à la lueur de nos lampes frontales et de la lampe solaire qu’Asco nous a fournie. La soirée est paisible, sans vent, et il ne fait pas froid du tout.