J2 - LUNDI 6 AOUT 2012 / LOS ANGELES
Vacances à Venise
Nous arrivons vers Venice en début d’après-midi et le quartier très classe change littéralement de ce que nous avons pu voir de LA depuis la veille. Pour se garer dans le coin, ça a l’air assez compliqué cependant, et même si nous tombons rapidement sur un parking payant en plein air, nous tentons cette fois de s’en sortir sans frais et trouvons sans mal une place dans une rue pavillonnaire un peu plus loin.
Nous rejoignons en quelques minutes ce qui semble être le point central de Venice Beach, et ainsi débute notre après-midi radieux. A peine immergés dans l’atmosphère si particulière de ce lieu, nous nous y sentons biens et avons vraiment la sensation d’être en vacances. Le soleil, la mer, une ambiance relax et festive, que demande le peuple ?
A manger, voilà ce que nous réclamons à cet instant précis ! Nous ne cherchons pas bien loin et échouons chez Jodi Maroni’s, une petite franchise californienne spécialisée dans les saucisses en tout genre. Le hot-dog est une institution aux States et nous avons pu en déguster un paquet en 3 semaines, à tout moment de la journée, n’importe où... Comme souvent, possibilité de napper le tout avec diverses combinaisons en supplément (poivrons, chili, fromage, oignons et même du chou parfois). Pour cette fois, ce fut un « classique » chacun, mais le meilleur du séjour assurément.
Plus d'infos sur ce fast food special "sausage" dans la rubrique dédiée de Sunset, accessible en cliquant
ICI
Rassasiés, nous poursuivons notre marche le long du boardwalk, découvrant tour à tour des endroits mythiques de Venice Beach, souvent immortalisés au cinéma, tels que les terrains de basket qui nous remémorent
American History X ou
Les blancs ne savent pas sauter, les skateparks vu dans
Les seigneurs de Dogtown ou encore Muscle Beach, là où s’entraînait Schwarzy dans sa jeunesse.
De jolies pin-up qui admirent les skaters...
...Dont Tiffany bien entendu !
Dédicace aux autochtones, complètement déjantés et exubérants, un vrai cirque où le spectacle ne s’arrête jamais, sauf peut-être le soir où il ne fait pas bon traîner parait-il… Comme partout finalement, même si l’endroit est aujourd’hui beaucoup moins craignos qu’il ne l’était devenu dans les années 80/90...
L'autre hot-dog du jour !
Même si l'endroit est devenu un site "convivial", nous assistons toutefois à une arrestation en direct, visiblement due à certains produits stupéfiants, que beaucoup de monde semblent encore vendre et rechercher dans les parages… Et oui, n’oublions pas que Venice Beach était un temple hippie dans les années 70, et un joli tremplin pour les drogues en tout genre. Mais pour nous, pas besoin de ça pour triper cet après-midi !
Arrête-moi si tu peux
La plage
Nous quittons momentanément la foule en délire pour aller caresser l’océan de plus près. La distance entre la promenade et l’eau est impressionnante, et la plage réellement immense ! Même si le coin est très touristique, ça n’est pas dur de se trouver un petit coin de sable isolé sans personne pour vous emmerder de la journée. Nous n’avons jamais « goûté » au Pacifique de notre vie, mais hélas il est déjà 17 heures et c’est un peu juste pour aller faire trempette, d’autant plus que la flotte est assez fraîche ! Nous nous contentons donc des pieds dans l’eau tout en admirant l’horizon, ce qui n’est déjà pas si mal ! La baignade, ça sera pour le prochain passage dans le coin, car il est sûr que si nous revenons à Los Angeles un jour, Venice Beach sera une priorité, le genre d’endroit où l’on peut passer des heures voire des journées entières sans s’ennuyer…
Pendant ce temps, tout près d’un poste de lifeguard, cabanon rendu célèbre par la piteuse série
Alerte à Malibu, nous assistons au pseudo sauvetage d’un Mitch Buchannon en herbe, mais finalement fausse alerte. Tant mieux pour la victime cela dit !
Nous quittons les lieux en fin d’après-midi, avec beaucoup de regrets car Venice Beach aura vraiment été un gros coup de cœur que nous aurions voulu explorer davantage ! Pour l’heure, il faut reprendre la route car nous avons un rendez-vous de fixé à 18h30 sur le Pier de Santa Monica…
LE FILM DU JOUR :
Blow de Ted Demme (2001)