Merci pour tous vos encouragements ! Je me sens un peu attendue au tournant !
Dimanche 19 février :
La nuit fut courte, lever à 4 heures du matin, pour un départ prévu de Bordeaux à 6h moins 10. On a prévu large pour l'escale à Amsterdam, presque 2h30, ça devrait aller, normalement...
C'était sans compter sur l'aéroport de Bordeaux Mérignac qui n'avait pas envisagé qu'il puisse geler la nuit au mois de février, mois le plus chaud de l'année comme chacun sait en climat océanique dans l'hémisphère nord (c'est bien ça SupiourMan ?)
A six heures, on est tous bien installés dans notre avion qui ne bouge pas d'un cheveu : le pilote nous annonce en néerlandais (langue que je maîtrise à la perfection !) puis en anglais (ouf ! ça va mieux !) qu'il ne peut décoller avec du givre sur les ailes et que le responsable de l'aéroport chargé du dégivrage des avions ne commence qu'à 7 heures

On l'a appelé chez lui pour qu'il veuille bien commencer plus tôt, ce qu'il a gentiment accepté, mais il lui faut le temps de venir, d'approcher sa machine à dégivrer (un genre de sèche-cheveux géant pour ailes d'avion

) et de procéder au dégivrage tant attendu
après tout ce tintouin, plus des vents contraires, plus un autre avion qui nous a piqué notre place de parking à Amsterdam

nous arrivons très en retard à Schiphol que nous traversons au triple galop en lisant les panneaux peu rassurants du style (18 minutes to terminal G) : pour ceux qui connaissent, l'aéroport est en fer à cheval et notre correspondance est TOUJOURS à l'autre extrémité du fer à cheval !
Nous montons les dernières dans l'avion

, pas facile de trouver une place pour les sacs, mais en tassant, ça rentre ! et c'est parti !
Le vol de 11h est affrété par Delta, on a plus de place que sur KLM ou AirFrance à mon avis et on nous donne à manger tout le temps :
Pas toujours de la plus haute gastronomie
Enfin ! après douze mille repas et quelques films, on approche de Salt Lake City :
Et là, au cas où on se rappellerait plus dans quel pays on atterrit (ça arrive après la fatigue du vol !) un minuscule drapeau nous rassure

:
Cette fois, nous avons le temps, la correspondance est longue : faire la queue à la douane, scanner les 10 doigts, récupérer puis transférer les valises, trouver le bon terminal... On a le temps de détailler les costumes folkloriques locaux : premières tenues mi-cowboy mi-chasseur camouflage
Tee-shirts au slogan de bon goût qui proclame les préférences de position et de véhicule (en même temps, si si c'est possible, mais je n'ai pas eu envie de photographier...) des Messieurs

tout ça nous fait passer le temps : les paupières commencent à peser !
Finalement, on embarque pour notre dernier vol direction Bozeman :
Dans l'avion, peu de touristes, encore moins étrangers : ça se voit au couvre-chef, mais la casquette remplace le Stetson ! tout se perd !
Après 1h30, on approche : après les montagnes, une bourgade semble se dessiner, c'est Bozeman !
L'aéroport est un régal ! tout en bois, avec des feux de cheminée partout et des statues de la faune locale :
Nous allons chez Alamo pour notre voiture : jamais fait ces formalités aussi vite ! Le jeune homme qui s'occupe de nous doit avoir dans les 16 ans grand max, il n'essaie même pas de nous filer une plus grosse voiture, nous dit qu'on a toutes les assurances et c'est tout
On récupère directement notre Toyota Highlander sur le parking attenant à l'aéroport en faisant attention de ne pas nous étaler sur les plaques de glace (les crampons sont encore dans les valises !), on file à l'hôtel (Super8 tout proche) on va manger des quesadillas au Taco Bell à côté et comme il est 7 heures du soir mais qu'on est debout depuis plus de 25 heures : bonne nuit les petits !
