
Day - D (- 1)
Après des mois à y penser encore et encore, le moment est venu de boucler les valises avec entre autre la tente, les duvets et autres affaires de camping, nous sommes déjà un peu en surpoids mais temps pis, on tentera le coup quand même
Un bref passage par Belfort pour dépose des bichons et en route pour passer un grand et long moment en compagnie de la SNCF. Il nous faudra 3 TGV et une après-midi pour rejoindre Paris. Quand on pense que le premier TGV a été construit à Belfort, ça prête quand même à sourire … jaune
Arrivé enfin à Paris, nous rejoignons le 1ère classe que j’avais réservé afin de passé une nuit tranquille avant le grand jour
Le lendemain matin, nous rejoignons l’aéroport vers 8h pour un décollage vers Oslo à 11h15. Enregistrement bagage avec surpoids (oui on le savait) mais cadeau, passage sécurité sans problème, l’avion est prévu à l’heure, tout va bien. Moi qui me faisait tout un monde pour notre escale de 2h30 où l’on doit se réenregistrer, en fait on sera largement dans les temps (que je pensais ...

)
Après le 1er vol un peu tourmenté nous arrivons à Oslo, le soleil brille, les oiseaux chantent et les bagages arrivent doucement mais surement . Sauf que, sachez mes chers amis qu’à Oslo, l’aéroport est petit et que par conséquent, ça sera pas moins de 5 vols qui déchargeront les bagages sur le même tapis

Vous l’avez compris, un longue et pénible attente commence surtout quand il y a timing

30 min plus tard rien, 1h plus tard, pas de bagages en vu du moins pas les nôtres, 1h30 plus tard, toujours à faire le pied de grue. Le stress commence à monter sérieusement, le palpitant s'accélère, j’ai les mains moitent et les pieds poitent, j’entends Z’hom qui marmonne en boucle "
C’est mort, c’est mort, c’est mort " quand soudain (roulement de tambour :P ), elles arrivent, elles sont là, je les vois sauf que comme le tapis est inondés de valises non récupérés, ça coince, ça bloque et ça n’avance plus

Je suis presque prête à escalader le tapis tellement ça me gonfle, je regarde ma montre sauf que j’en ai pas, je veux demander l’heure à quelqu’un mais tout le monde parle norvégien

….. Les minutes défilent toujours et enfin nous pouvons récupérer les précieuses. C’est parti pour une cavalcade qui ne durera pas longtemps mais qui s’avérera très épuisante

Pourquoi prendre un chariot alors que faire une course contre la montre avec 60 kgs à tirer c’est tellement plus rigolo

! On court comme des malades tout en cherchant l’endroit où l’on doit aller. Un bref coup d’œil sur le panneau d’information et nous continuons vers le guichet H. Et là !!!! une queue de dingue, c’est pas possible, on est maudit mais c’est qu’à Oslo, là encore on fait dans le groupir avec enregistrement pour Oakland mais encore New York et pour un autre vol. C’est mort pour de bon, je suis à deux doigts de verser ma petite larme quand je voit un gars tranquille pépère derrière son comptoir. On fonce et temps pis pour le désagrément mais là c’est vitale. Je lui tend les passeports et lui papote avec sa formatrice parce que Mr est en formation. Avec tout ça, j’en oublie mon histoire de nom collé, soucis ou pas ? Et bien aucun soucis, les cartes d’embarquements son enfin éditées et le surpoids encore cadeau. Passage sécurité OK. J’oublie de prendre mes clopes au duty free mais pas grave, c’est sur, certain et officiel que ce soir on dort à San Francisco
Moralité : plus jamais au grand jamais je ne prendrai un vol avec une escale de moins de 3 heures
Vous n'échapperez pas à la traditionnelle photo du plateau repas
San Francisco en vu !
A suivre, J 1
