J24 New York - Francfort - Strasbourg
Dernier jour à New York, dernier jour aux États Unis.
Ce matin, re le chicken bus jusqu'à Port Authority puis le métro jusqu'à Canal Street et une dizaine de minutes de marche jusqu'à Broadway où ma femme trouve de supers jeans pour un prix tout à fait raisonnable.
Et puis, retour à Union City où nous achetons de très bons sandwichs chez une sorte d'épicier italien.
14 heures 30 : Jay, comme convenu, vient nous chercher pour nous conduire à Newark. Il trouve que nous avons fait de sacrés progrès en anglais, pendant ces trois jours à New York.
Nous voici à Newark. Ce coup-ci, pas de borne d'enregistrement. Il faut faire la queue devant le comptoir de la Lufthansa. Aucune importance, le vol décolle à 18 heures.
Note: je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais ce qui m'horripile est que quand j'ai intégré une file d'attente conséquente plus personne n'arrive derrière moi pour subir le même supplice.
Notre carte d'embarquement semble poser quelque problème à l'hôtesse. Apparemment les combinés avion + navette ne doivent pas être si fréquents. A ce propos, le billet d'avion était moins cher en partant de Strasbourg via Francfort qu'au départ de Francfort même.
Finalement, nous tenons entre nos mains le précieux sésame pour notre retour en cette bonne terre de France.
Le passage de la sécurité est un peu plus longuet. Il y a plus de monde ici à patienter pour passer sous les scanners. Arrive mon tour. Et là, crotte, je ne suis pas clean. Sapristi! J'ai oublié de vider mes poches pleines de coins. Je montre mes quarters et autres dimes et l'agent de la TSA me laisse passer. L'avantage de ces scanners est qu'il indique précisément où peut se trouver l'objet litigieux. La fouille après en est d'autant plus rapide.
Nous voici à présent devant le 747 qui patiente de l'autre côté de la baie vitrée tout en étant en ce moment chargé de plateaux repas et de boissons.
Cette fois-ci, j'ai changé nos places dans l'avion. Ne voulant pas déranger le passager assis à côté de nous, le long de l'aile centrale, j'ai modifié l'emplacement en me connectant sur le site de la Lufthansa et ai pris deux sièges dans l'allée centrale.
Car, lors du vol aller, assis contre un hublot, je disposais de pas mal de place supplémentaire pour caser mes jambes et même le buste en me penchant sur le côté. Mais pas dans ces -
horribles gros mots - de sièges centraux.
Car ma femme, ce coup-ci, exige de s'asseoir le long de l'allée. Et je serais de bien mauvaise grâce de lui refuser, lors du vol Las Vegas Newark, j'étais également assis au hublot.
Et, tout de suite, j'ai un aperçu de ce qui m'attend : la misérable existence de la sardine coincée entre d'autres sardines au fond d'une boite minuscule.
En plus, s'installe à ma gauche une gente dame quelque peu corpulente qui dormira pendant pratiquement tout le voyage, ses bras débordant allégrement des accoudoirs pour squatter les ventres de ses co-passagers.
Le repas se déroule de façon épique, j'arrive tout juste à orienter mes coudes pour que la fourchette parvienne à destination.
Autant dire que ce voyage retour me paraît long, très très long, terriblement long. Je n'ai même pas la force de regarder un film sur les Personal TV. Aux deux tiers du chemin, ma femme, par pure bonté d'âme, accepte de me laisser le siège côté couloir et expédie manu militari tout ce qui dépasse du siège de mon ex voisine.
1 heure du matin mais 7 heures, heure locale, avec trois quart d'heures d'avance, nous atterrissons à Francfort. Le passage à la douane et à l'immigration est une simple formalité.
Bientôt la navette nous emmène jusqu'à la capitale de l'Europe : Strasbourg !
En conclusion : ce fut un roadtrip parfait, sans aucune anicroche (mis à part l'amende à San Francisco

).
Nous avons aimé ce pays, non pas seulement pour ses magnifiques paysages mais aussi pour les gens que nous avons rencontrés, représentatifs je pense, de la mentalité américaine. Bien sûr, il ne faut pas céder à l'angélisme, tout n'est pas parfait là-bas, mais cette capacité qu'ont les Américains à aller vers autrui, à rendre service, à prendre le temps de donner un coup de main, serait bien appréciée en France.
Nulle part nous avons senti la moindre animosité du fait de notre nationalité. Le french bashing étant, je suppose, l'apanage des journaux comme le New York Post. Bien au contraire. Souvent nous avons eu droit à quelques mots en français.
Si le décalage horaire a été facilement surmonté dans le sens Est-Ouest, il n'en a pas été de même dans l'autre sens. Nous avons bien mis une semaine pour récupérer, sans compter quinze jours à me réveiller la nuit en pensant être à New York. On peut difficilement imaginer meilleure immersion.
A présent, commence pour nous l'élaboration d'un nouveau roadtrip, direction Yosemite puis Yellowstone. Certainement en septembre 2013. Je ne manquerai pas de vous soumettre ce projet dans la rubrique appropriée.
Merci d'avoir pris le temps de me lire. J'espère avoir su vous distraire et, pourquoi pas, vous avoir livré quelques infos pertinentes.
That's all folks!