Jour 1 - 09/06/12 – Le Grand départ !
Enfin, c’est le grand jour ! Après n’avoir dormi que quelques heures, nous nous sommes levés à 3h50 et nous partons, encore comateux, à l’aéroport de Genève en taxi. Début de voyage sans histoire, nous terminons de nous réveiller à bord de l’avion qui nous emmène à Paris, agréablement accueillis par le croissant et le chocolat chaud offert à bord.
Arrivés à l’aéroport Charles de Gaulle, nous passons facilement les formalités de contrôle et traversons une bonne partie de l’aéroport avant de tomber nez à nez avec la belle bête qui nous emmènera à la conquête des U.S.A !
A l’embarquement, ça se gâte : prévu à 9h45, nous ne commencerons à embarquer qu’une demi-heure plus tard, et l’avion décollera avec presque une heure et demie de retard ! Petit coup de stress pour Flo qui anticipe déjà les conséquences du retard sur le retrait de la voiture de location :
« Et si ils n’ont plus de Mustang ?! » Zen… Finalement l’avion, grâce à un vol sans encombre, n’atterrira qu’avec 30 minutes de retard.
Vol sans encombre et très agréable ! l’A380 est très confortable, et nous avions pu choisir les places à la réservation à l’avant d’une rangée. Pas de sièges devant nous et une bonne place pour les jambes ! Nous profiterons des petites attentions prévues par Air France : kit avec cache œil, écouteurs, bouchons d’oreille, serviette rafraîchissante, boissons à volonté, snack en libre service (dont des mini esquimau Haâgen Dazs ! humm !!)
Nous avons été surpris par les repas servis à bord : ils étaient relativement bons et frais, et le service très agréable.
Après quelques films et une petite sieste, nous arrivons sur le sol américain. Les vérifications seront assez rapides, mais nous avons attendu plus de 45 minutes pour récupérer nos valises !
Au pas de course nous filons à Dollar, grâce à la navette mise à disposition très pratique et facile à localiser. Après une bonne heure d’attente à l’agence, nous remplissons les formalités et la femme au guichet insiste pour nous faire prendre une assurance complémentaire à $192 :
« Si il vous arrive quelque chose, vous payerez beaucoup plus cher ». Nous refusons fermement, mais je garde une impression désagréable en allant chercher notre copine de route… Serait-ce un mauvais pressentiment ?
En arrivant à Dollar, nous avions repéré une superbe mustang cabriolet bleue électrique. Malheureusement, nous n’avions le choix qu’entre des couleurs plus classiques : blanc, gris ou un bleu ciel très fade. Nous optons donc pour une blanche, avec un très bel intérieur cuir, super spacieux ! Nous calons deux valises dans le coffre, une sur la banquette arrière, décapotons, et c’est parti ! Notre aventure commence !
Nous traversons LA pour nous rendre à notre hôtel situé à Hollywood. Le GPS (que nous avions acheté en France avec cartes US, plus économique que d’en louer un avec la voiture) nous fait passer par la ville et ne nous fait pas prendre l’interstate. Une aubaine pour Flo (le seul conducteur !) qui doit se familiariser avec la boite automatique et la circulation américaine !
Les quartiers que nous traversons nous laissent plutôt dubitatifs… Bien loin de notre imaginaire, nous les trouvons plutôt laids. Mais nous sommes frappés par le nombre de fast-food au m² !
Nous arrivons à notre hôtel, le Super 8 Hollywood, avec une petite appréhension pour se garer dans le petit parking attenant. Mais les places sont proportionnées aux carrures des voitures américaines, et la mustang se révélera très facile à manier. La mauvaise surprise nous attend quelques mètres plus loin, lorsque nous arrivons, valises sous le bras, au guichet : malgré la réservation effectuée sur Edreams en mars dernier, l’hôtel n’en a aucune trace ! Il n’y a plus de chambre non fumeur disponible, et le réceptionniste nous propose une chambre fumeur. Avons-nous vraiment le choix ? Nous croyons comprendre qu’on pourra changer pour une chambre non fumeur pour la seconde nuit, mais le lendemain un autre réceptionniste nous répondra que les chambres sont déjà toutes réservées… Maîtrisant trop mal l’anglais pour insister, nous capitulerons.
Bref, nous nous installons, un peu dépités, dans une chambre puant le tabac froid. La chambre a visiblement besoin d’un coup de frais, des marques de brûlures ponctuent les meubles et le couvre-lit, les meubles de salle de bain sont jaunâtres… L’ensemble ne paraît vraiment pas net.
Après un petit rafraîchissement, nous allons faire quelques achats au Wallgreen situé juste à côté de l’hôtel : principalement des bouteilles d’eau (Evian !) car l’eau du robinet est imbuvable. Nous en profitons pour découvrir les curiosités « culinaires » de nos amis américains :
« il faudra goûter » nous promettons nous.
Direction le Walk of Fame, qui se trouve à environ 2 miles de notre hôtel. A pieds, nous ne sommes pas très rassurés, le quartier est assez moche, voire glauque la nuit, avec beaucoup de homeless : paysage urbain auquel nous ne sommes pas encore habitués mais que nous rencontrerons souvent à LA.
Après un bon quart d’heure de marche, nous atteignons les premières étoiles, et une dizaine de minutes plus tard, le Kodak Theatre et le Chinese Theatre, le nez collé au sol jusqu’à ce que la foule bigarrée ne nous en empêche. Quelle animation devant le Chinese Theatre ! Des grappes de filles vêtues de très courtes tenues, des tatoué(e)s, des gens déguisés, et les touristes, les nombreux touristes… La pause photo à été assez difficile, la place devant le Theatre étant entièrement remplie.
Assez fatigués, nous décidons de ne pas poursuivre sur le Walk of Fame et de faire demi-tour. Nous passons tout de même au Visitor Center qui se trouve dans le hall commercial pour récupérer des maps utiles et des flyers qui le sont beaucoup moins, et nous allons manger au Mels Drive in qui se trouve à quelques mètres de là. Quel plaisir de s’assoir dans cette ambiance années 30 et de savourer un délicieux cheeseburger pour moi, et un tout aussi succulent sandwich grillé pour Flo !
Au retour, il fait nuit. L’animation s’estompe rapidement lorsqu’on s’éloigne du centre du Walk of Fame. Je paranoïe, nous pressons le pas pour rentrer. Nous nous couchons à 21h30, après une longue journée de presque 27h…