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Super cette suite, sauf pour le pauv' marc et son trou dans la tête!!! J'avoue que pour moi aussi, le Grand Canyon n'est pas mon number one... Et pourtant j'ai commencé par lui!!!

Ravie de voir ton carnet de retour... Maintenant... J'attends la suite avec impatience!!!

merci Maurice ce carnet et génial et comme je suis au bureau ce matin et que je suis seule sur 950 personnes sur mon site! je vais profiter d'imprimer ce carnet afin de prendre des notes tranquillement ce we a la maison
youpie je vais savoir quoi faire !!!
j'espere que depuis t'as tete ça va pas de séquelles

jojo4478 a écrit :Super cette suite, sauf pour le pauv' marc et son trou dans la tête!!! J'avoue que pour moi aussi, le grand canyon n'est pas mon number one... Et pourtant j'ai commencé par lui!!!

Ravie de voir ton carnet de retour... Maintenant... J'attends la suite avec impatience!!!

Salut Jojo,

T'inquiète pour Marc, il a la tête dure.

Je m'y remets à l'instant.

A bientôt

canelle a écrit :merci Maurice ce carnet et génial et comme je suis au bureau ce matin et que je suis seule sur 950 personnes sur mon site! je vais profiter d'imprimer ce carnet afin de prendre des notes tranquillement ce we a la maison
youpie je vais savoir quoi faire !!!
j'espere que depuis t'as tete ça va pas de séquelles

Salut Canelle,

Ils ne sont pas sympas tes collègues de te laisser toute seule.
Ravi que notre aventure puisse t'aider à préparer la tienne.

A bientôt

Bonjour,

La vidéo juste avant "Maricopa Point" est disponible.

A+

Jour 8 (15/07/2013) : Flagstaff – Kingman … « Get Your Kicks on Route 66 »

Départ prévu à 8h30 – Distance : 165 m iles (263 km) – Altitude : 2.120 m. – Température : 78° F
Visites de de la journée
Route 66 – Williams – Seligman – Hackberry General Store – Usine Coca-Cola de Kingman

Cette journée, je l’attends depuis très longtemps. Si vous vous souvenez, au départ, j’avais imaginé de faire la « Route 66 » d’Est en Ouest avec pas moins de 4.000 km. Au final, on ne fera que poser une roue sur Mainstreet mais quelle roue.
La recherche pour le tracé fut assez fastidieuse car la Route n’étant plus « praticable » à certains endroits, Google Maps et Cie me redirige chaque fois sur l’autoroute. Je me suis même procuré les fameuses cartes « Here It Is! The Route 66 Map Series » via le mari de la cousine de mon beau-père qui vit en Floride (vous avez suivi).
J’ai parcouru le tracé miles par miles sur Google Maps et repéré les différentes coordonnées Gps et mon effort sera récompensé ... on a roulé sur MainStreet.

Mais commençons cette journée, consacrée aux Bikers, par le début.
Lever habituel vers 5h45, une petite douche, bouclage des valises et direction le petit-déjeuner « classique » compris dans le prix de la chambre.
Tout le monde est prêt, un dernier réglage pour la Gopro … Let’s Go. Dgeo prend la tête du convoi pour quitter la ville avec ces multitudes de lignes blanches et panneaux. Finalement, je repasse devant car le gps de Dgeo bugge un peu. En route pour Williams. Nous sommes sur le bon chemin, le gps respecte les cordonnées encodées.
Jusqu’au moment où … un panneau nous interpelle. A force d’avoir travaillé cette portion de route, je « reconnais » l’endroit et me souviens que si l’on continue on ne peut plus reprendre l’autoroute MAIS on risque de devoir faire demi-tour car quelques miles plus loin, GoogleMaps nous fait revenir sur nos pas. On tente le coup. On longe toujours l’autoroute mais celle-ci va disparaître et laisser place à un parcours boisé. Et puis tout d’un coup comme par magie on arrive sur … … un morceau intact de la Route 66. J’avais localisé ce point mais ne pensais pas qu’on allait l’emprunter. Et quel bonheur de rouler sur ce tronçon. Vitesse de croisière à 20 miles … on y est !!! Get Your Kicks en Route 66 for 2 minutes !!! L’endroit est désert, typique, unique … comme je les aime. Un retour dans le passé. La plupart des bâtiments sont à l’abandon. On en profite un max. Petit à petit, le tarmac réapparaît mais il est d’époque. On continue de rouler à notre aise. C’est ici que nous reprenons l’autoroute avec peine. 30 minutes de dépaysement total. Mais on n’en a pas fini avec « The Mother Road » ainsi baptisée par John Steinbeck dans son célèbre roman « Les Raisins de la colère » car à l’époque toutes les routes secondaires débouchaient sur la Route 66.

Le temps est de la partie … un ciel bleu merveilleux.

Williams est en approche et donc … Williams est une jolie petite ville qui semble paisible et où le « stress » est un terme inconnu.
Nous avons prévu 1h30 de visite comprenant le Grand Canyon Railway Station, le Visitor Center et la visite de la ville.

Nous commençons donc par la Station qui est toujours en activité et d’où partent les trains en direction du Grand Canyon. Cela devrait être sympa !

On se promène chacun de notre côté. Il fait très paisible. Ah oui, j’allais oublier. Entre-temps, Vandoch est toujours tracassé par son problème de crevaison lente. Il décide donc d’aller le faire réparer. Il visitera donc les lieux seuls. La réparation ne lui aura finalement pris que 10’ et quelques $.

En direction du Visitor Center. On achète une carte de la ville reprenant la visite des principaux bâtiments repris sur quelques pâtés de maisons. Retour vers les Sixties assuré. Et puis, on décide de rentrer dans un magasin où nous allons consacrer une bonne partie de la visite !!! Quelques achats plus tard tels que magnets, tee-shirt Route 66, casquette, accessoires Sixties, …, nous reprenons notre découverte. Pour info, on retrouve la plupart des articles à Seligman avec parfois un prix inférieur.
Un fumet guide mes pas vers … Un dernier arrêt avant de reprendre la route vers Seligman distant de 44 miles. On quitte Williams en empruntant Mainstreet, histoire de refaire le tour complet de la ville en passant par le Cruiser Café.

A hauteur de Ash Fork, on quitte l’autoroute pour reprendre l’ Historic Route 66 sur Crookton Road. Les nuages semblent sortis d’un Western-Spaghetti d’Ennio Morircone. Dépaysement total. Le "détour" par la route en vaut vraiment la peine. On n'entend rien d'autre que le ronronnement de nos Harley ... le bonheur.

Sur le trajet, on remarque énormément de trains … d’interminables trains.
Celui-ci avait 3 locomotives et 112 wagons. On arrive à Seligman et on répète l’opération, à savoir que l’on fait le tour de la ville en moto/voitures afin de filmer notre arrivée et repérer les différents bâtiments à voir. Cela ne prend que 2/3 minutes et c’est bien utile.
On a prévu 2 heures pour la visite et 1 heure pour le lunch et c’est largement assez. Sauf si vous n’aimez pas traîner dans les magasins.

On commence donc par le lunch au « Snow Cap Inn » qui appartenait à Juan Degaldillo, le frère d’Angel Delgadillo. Ce sont maintenant les enfants de Juan qui ont repris le commerce. La commande s’effectue à l’intérieur … quelques photos sont obligatoires. C’est 2 là, on un humour incroyablement commercial ... mais je n’en dis pas plus. Faudra y aller pour savoir !!!

Et puis, on nous appelle pour retirer la commande : hot-dog et onion rings pour 7,5 $ avec boisson et même à ce prix-là, ils sont bons.
L’attraction n’est pas que dans le restaurant, Juan Delgadillo a su, à l’époque, attirer les clients avec une collection de voitures et autre bric-à-brac d’époques. Direction l’arrière-boutique.
Vous avez bien entendu reconnu les voitures « tirées » du dessin animé « Cars ».
En fait, durant les recherches sur l'histoire de la Route 66 pour le dessin animé de Disney/Pixar, John Lasseter a rencontré Angel Delgadillo, ancien barbier de Seligman et fondateur de « Historic Route 66 Association ». Angel a raconté à Lasseter comment la circulation à travers la ville avait pratiquement disparue le jour où l'Interstate 40 fût construite. Le nom des 2 frères est repris dans les crédits du film.
On quitte le Snow Cap Inn pour une balade-découverte de la ville qui en fait s’étend sur artère de +/- 500 m.

Bien sûr, tout qui va à Seligman se doit de visiter le Barber Shop d’Angel Delgadillo. En m’approchant du Barber Shop, je remarque un poteau reprenant les plaques de chaque état traversé par la Route 66. Cette photo est à faire ... jusqu’au moment où un citoyen vient garer son vélo à côté du poteau …

Je laisse la personne se garer, tout en sachant que j’allais déplacer son bicycle. Mais c’est … mais oui c’est lui. Quelle ne fût pas ma surprise en voyant Monsieur Angel Delgadillo se diriger vers le shop
Sachant qu’il est fort sollicité, je n’ose pas lui demander une photo. Mais bon, il n’est plus tout jeune et demain on ne sera plus là. Rencontre tout à fait improbable et exceptionnelle. Cet homme respire la bonne humeur et la forme malgré ses 86 printemps. Que d’émotions !!!

Je ferai finalement la photo avec son vélo devant le poteau. Et voici celle de Dgeo sans le vélo. On visite l’ancien Barber Shop mais cette fois je laisse Mister Delgadillo à ses vacations. On pousse la visite un peu plus loin et quand on s’écarte un rien de la route principale, l’ambiance est tout à fait différente. Côté pile ou côté face ? Le Rusty Bolt. On puis on arrive au Sundries … … où, encore une fois, un gros coup de cœur pour Lyne et Franck, les patrons du Sundries.
Je remarque une « vieille machine » à expresso et je me dis dommage qu’elle ne fonctionne pas, ça me ferait du bien.
Lorsque Franck, voyant mon intérêt pour la bête, entame la conversation. Si il croît que je vais l’acheter
Et puis, il me propose un expresso, payant bien sûr. Comme un gamin, j’appelle Dgeo et Marc pour leur dire que l’on peut boire un vrai expresso. Et c’est parti pour une longue conversation amicale avec Franck et Lyne.
Franck nous explique que c’est une machine Simonelli from Italy. Qu’il utilise des grains de café frais, de l’eau pure et que les filtres sont remplacés régulièrement et que c’est le meilleur à plusieurs miles à la ronde … assez parlé. On veut goûter son café
Et là … ENFIN un vrai expresso .
Je le remercie pour cet excellent café et lui signale que c’est le 1re vrai expresso depuis notre arrivée aux States en lieu et place de leur « Black Hot Water » comme je me suis amusé à le surnommé.
Et pendant que l’on savoure cet expresso, on a une discussion amicale et lorsque je lui dis que suis d’origine italienne, il nous fait part d’une anecdote tout aussi étonnante.
Il y a quelques années, il discutait avec un client qui fut également ravi de déguster un bon expresso. Après coup, ce client était « Zucchero » (NDLR : chanteur italien très réputé, you know). Son manager signala à Franck qui était Zucchero et que ce dernier avait été ravi de son accueil. Par la suite, aux alentours de Noël, Franck et Lynne ont reçu un album dédicacé de la part de Zucchero. Elles ne sont pas toute comme ça les « Stars ».

C’est l’heure de partir mais pas avant une photo avec ce charmant couple. On emportera des caisses de « Hot Rod Beer » et des porte-bouteilles coca en carton (c’est pour la déco at home).

Franck nous raccompagne jusque sur le seuil …comme si on venait de passer 1 quinzaine chez notre oncle d’Amérique. Sundries : arrêt obligatoire pour la pause-café mais surtout pour la gentillesse de Lynne et Franck.
Durant notre visite de Seligman, on a droit une légère pluie mais malgré tout le temps se réchauffe par rapport à ce matin.

Tout le monde a fortement apprécié la visite.

On revient sur nos pas en direction du Snow Cap Inn d’où l’on reprend la route vers Hackberry General Store.

Le temps redevient gris et la pluie nous poursuit. On croise des « Potes » et le soleil réapparaît … … Avant de laisser place aux nuages. Et soudainement, j’aperçois au loin comme une « tornade ». Plutôt une grosse bourrasque de vent qui emporte le sable d’un côté à l’autre de la route formant comme un écran. Je ralentis, je m’en prends plein la figure malgré les lunettes et puis … tant pis … je ferme les yeux et j’accélère. Faut dire que je suis le 1er de cordée …
La bourrasque monte tout de même jusqu’à 1 mètre. Ça n’a l’air de rien mais on est quand même un peu bousculé. Je n’ose imaginer les dégâts d’une vraie tornade.
Le temps reste toujours nuageux mais pas de pluie.

On arrive au Hackberry General Store où nous avons prévu 45’ de visite.

Quelques photos classiques de l’extérieur ... … et de l’intérieur … On prend un rafraîchissement et puis on fait le tour du propriétaire.
Les 45’ sont suffisantes. C’est très typique mais le patron est beaucoup moins accueillant que ne le sont Lynne et Franck.
La pluie est finalement bien tombée durant notre visite du Store.

Dernière étape du jour : Kingman. Le soleil fait la route avec nous.

Celui-ci a 63 wagons double-étages et 4 loco ... impressionnant et à mon avis, à l’heure. Nous faisons une halte à l’usine « Swire Coca-Cola » repérée par hasard en recherchant une pompe essence. Il s’avère qu’elle est la 3e plus grande usine d’embouteillage indépendante des Etats-Unis (http://www.swirecc.com/index.asp).
Donc, vu que ce n’est pas un détour, pourquoi ne pas aller faire quelques photos du parking.

Et comme des enfants, on s’émerveille devant les camions de la « Coca-Cola Cie ».
Mais Dgeo n’en a pas assez, il veut rentrer. Ça semble fermé, il est +/- 17h. « Attendez ici, je reviens ! ». Et voilà Dgeo parti d’un pas décidé vers l’usine.
En attendant son retour, on tombe le casque et on fait quelques photos. Dgeo tarde à venir … et puis finalement il revient et oh surprise, il a pu rentrer. Il a été accueilli par un employé qui quittait les lieux mais n’a pu « visiter » que le parking car l’accès dans l’usine est interdite à toute personne étrangère (secrets de fabrication). Il donc shooté tout ce qu’il voyait sur le parking.
A ce jour, le mystère reste toujours entier. Il faut savoir que Dgeo ne maîtrise que très peu la langue de Shakespeare. COMMENT A-T-IL PU BIEN SE FAIRE COMPRENDRE PAR L’EMPLOYE ??? « Il a tout simplement fait son Dgeo », hein Bine. Quelques mots basiques, de grand geste et un bagou hors du commun.



La récréation est terminée. En route pour notre hôtel le « Super 8 ». Les chambres sont propres et correctes. Il y a du « Black Hot Water » dans la chambre et à la réception. On a payé 106€ pour les 3 chambres, petit-déjeuner compris. Ce soir, sortie chez « Mr D’z Route 66 Diner » ... ambiance « Happy Days» assurée. A la réception, on nous signale qu’il ferme à 20h !!! Il est donc grand temps de se dépêcher. On arrive et finalement, il ferme à 21h. On prend place dans l’annexe (à droite sur la photo). Nous ne sommes donc pas placés dans les fauteuils Sixties mais sur des tables et chaises normales.

En entrée, assortiment de Wings, Onion rings & Jalapenos et en plat un « Cheeseburger/bacon ». Coût de l’opération :
17,93 $ avec la boisson et le sourire de la serveuse. Notre Alien est toujours sur nos pas. Au final, déco et ambiance géniale mais nourriture moyenne, surtout le Ham. Même style de hambuger qu’au Quick ou MacDo et surtout rien à voir avec celui de la veille chez Denny’s.
Mais on n’y allait surtout pour l’endroit, l’ambiance, la réputation … on passera une bonne soirée.

Il est temps d’y aller car demain on arrive à Las Vegas et la nuit lui sera consacrée.

Mais Dgeo remarque une Locomotive et c’est parti pour une séance photo.
Voilà, ça y est on est parti mais c’est sans compter sur Bilou qui remarque un vendeur de voiture d’occasion de luxe. Bilou demande l’arrêt et le chauffeur se gare.

Il y en a pour tout le monde : Dodge, Mustang, Camaro, Pick-up sur vitaminé, … Bon, les femmes perdent patience et on reprend la route.

Mais, Bine remarque une vielle voiture de Police garée. Re-Halte, re-photo. Et Bine de demander à Dgeo : « C’est un hôtel ici ? », et Dgeo d’ajouter : « Oui, mais un hôtel de police !!! »

Un dernier mais vraiment un dernier arrêt devant un Drive-In où les serveuses servent en Roller. La journée se termine, il est 22h20. Tout le monde au lit.

Demain est prévu la visite de Chloride Old Town, le Roy Purcell’s Murals et la découverte de Las Vegas … All Night Long …

Jour 8 (15/07/2013) : Flagstaff – Kingman … « Get Your Kicks on Route 66 »

Départ prévu à 8h30 – Distance : 165 m iles (263 km) – Altitude : 2.120 m. – Température : 78° F
Visites de de la journée
Route 66 – Williams – Seligman – Hackberry General Store – Usine Coca-Cola de Kingman

Cette journée, je l’attends depuis très longtemps. Si vous vous souvenez, au départ, j’avais imaginé de faire la « Route 66 » d’Est en Ouest avec pas moins de 4.000 km. Au final, on ne fera que poser une roue sur Mainstreet mais quelle roue.
La recherche pour le tracé fut assez fastidieuse car la Route n’étant plus « praticable » à certains endroits, Google Maps et Cie me redirige chaque fois sur l’autoroute. Je me suis même procuré les fameuses cartes « Here It Is! The Route 66 Map Series » via le mari de la cousine de mon beau-père qui vit en Floride (vous avez suivi).
J’ai parcouru le tracé miles par miles sur Google Maps et repéré les différentes coordonnées Gps et mon effort sera récompensé ... on a roulé sur MainStreet.

Mais commençons cette journée, consacrée aux Bikers, par le début.
Lever habituel vers 5h45, une petite douche, bouclage des valises et direction le petit-déjeuner « classique » compris dans le prix de la chambre.
Tout le monde est prêt, un dernier réglage pour la Gopro … Let’s Go. Dgeo prend la tête du convoi pour quitter la ville avec ces multitudes de lignes blanches et panneaux. Finalement, je repasse devant car le gps de Dgeo bugge un peu. En route pour Williams. Nous sommes sur le bon chemin, le gps respecte les cordonnées encodées.
Jusqu’au moment où … un panneau nous interpelle. A force d’avoir travaillé cette portion de route, je « reconnais » l’endroit et me souviens que si l’on continue on ne peut plus reprendre l’autoroute MAIS on risque de devoir faire demi-tour car quelques miles plus loin, GoogleMaps nous fait revenir sur nos pas. On tente le coup. On longe toujours l’autoroute mais celle-ci va disparaître et laisser place à un parcours boisé. Et puis tout d’un coup comme par magie on arrive sur … … un morceau intact de la Route 66. J’avais localisé ce point mais ne pensais pas qu’on allait l’emprunter. Et quel bonheur de rouler sur ce tronçon. Vitesse de croisière à 20 miles … on y est !!! Get Your Kicks en Route 66 for 2 minutes !!! L’endroit est désert, typique, unique … comme je les aime. Un retour dans le passé. La plupart des bâtiments sont à l’abandon. On en profite un max. Petit à petit, le tarmac réapparaît mais il est d’époque. On continue de rouler à notre aise. C’est ici que nous reprenons l’autoroute avec peine. 30 minutes de dépaysement total. Mais on n’en a pas fini avec « The Mother Road » ainsi baptisée par John Steinbeck dans son célèbre roman « Les Raisins de la colère » car à l’époque toutes les routes secondaires débouchaient sur la Route 66.

Le temps est de la partie … un ciel bleu merveilleux.

Williams est en approche et donc … Williams est une jolie petite ville qui semble paisible et où le « stress » est un terme inconnu.
Nous avons prévu 1h30 de visite comprenant le Grand Canyon Railway Station, le Visitor Center et la visite de la ville.

Nous commençons donc par la Station qui est toujours en activité et d’où partent les trains en direction du Grand Canyon. Cela devrait être sympa !

On se promène chacun de notre côté. Il fait très paisible. Ah oui, j’allais oublier. Entre-temps, Vandoch est toujours tracassé par son problème de crevaison lente. Il décide donc d’aller le faire réparer. Il visitera donc les lieux seuls. La réparation ne lui aura finalement pris que 10’ et quelques $.

En direction du Visitor Center. On achète une carte de la ville comprenant la visite des principaux bâtiments distants de quelques pâtés de maisons. Retour vers les Sixties assuré. Et puis, on décide de rentrer dans un magasin où nous allons consacrer une bonne partie de la visite !!! Quelques achats plus tard tels que magnets, tee-shirt Route 66, casquette, accessoires Sixties, …, nous reprenons notre découverte. Pour info, on retrouve la plupart des articles à Seligman avec parfois un prix inférieur.
Un fumet guide mes pas vers … Un dernier arrêt avant de reprendre la route vers Seligman distant de 44 miles. On quitte Williams en empruntant Mainstreet, histoire de refaire le tour complet de la ville en passant par le Cruiser Café.

A hauteur de Ash Fork, on quitte l’autoroute pour reprendre l’ Historic Route 66 sur Crookton Road. Les nuages semblent sortis d’un Western-Spaghetti d’Ennio Morircone. Dépaysement total. Le "détour" par la route en vaut vraiment la peine. On n'entend rien d'autre que le ronronnement de nos Harley ... le bonheur.

Sur le trajet, on remarque énormément de trains … d’interminables trains.
Celui-ci avait 3 locomotives et 112 wagons. On arrive à Seligman et on répète l’opération, à savoir que l’on fait le tour de la ville en moto/voitures afin de filmer notre arrivée et repérer les différents bâtiments à voir. Cela ne prend que 2/3 minutes et c’est bien utile.
On a prévu 2 heures pour la visite et 1 heure pour le lunch et c’est largement assez. Sauf si vous n’aimez pas traîner dans les magasins.

On commence donc par le lunch au « Snow Cap Inn » qui appartenait à Juan Degaldillo, le frère d’Angel Delgadillo. Ce sont maintenant les enfants de Juan qui ont repris le commerce. La commande s’effectue à l’intérieur … quelques photos sont obligatoires. C’est 2 là, on un humour incroyablement commercial ... mais je n’en dis pas plus. Faudra y aller pour savoir !!!

Et puis, on nous appelle pour retirer la commande : hot-dog et onion rings pour 7,5 $ avec boisson et même à ce prix-là, ils sont bons.
L’attraction n’est pas que dans le restaurant, Juan Delgadillo a su, à l’époque, attirer les clients avec une collection de voitures et autre bric-à-brac d’époques. Direction l’arrière-boutique.
Vous avez bien entendu reconnu les voitures « tirées » du dessin animé « Cars ».
En fait, durant les recherches sur l'histoire de la Route 66 pour le dessin animé de Disney/Pixar, John Lasseter a rencontré Angel Delgadillo, ancien barbier de Seligman et fondateur de « Historic Route 66 Association ». Angel a raconté à Lasseter comment la circulation à travers la ville avait pratiquement disparue le jour où l'Interstate 40 fût construite. Le nom des 2 frères est repris dans les crédits du film.
On quitte le Snow Cap Inn pour une balade-découverte de la ville qui en fait s’étend sur artère de +/- 500 m.

Bien sûr, tout qui va à Seligman se doit de visiter le Barber Shop d’Angel Delgadillo. En m’approchant du Barber Shop, je remarque un poteau reprenant les plaques de chaque état traversé par la Route 66. Cette photo est à faire ... jusqu’au moment où un citoyen vient garer son vélo à côté du poteau …

Je laisse la personne se garer, tout en sachant que j’allais déplacer son bicycle. Mais c’est … mais oui c’est lui. Quelle ne fût pas ma surprise en voyant Monsieur Angel Delgadillo se diriger vers le shop
Sachant qu’il est fort sollicité, je n’ose pas lui demander une photo. Mais bon, il n’est plus tout jeune et demain on ne sera plus là. Rencontre tout à fait improbable et exceptionnelle. Cet homme respire la bonne humeur et la forme malgré ses 86 printemps. Que d’émotions !!!

Je ferai finalement la photo avec son vélo devant le poteau. Et voici celle de Dgeo sans le vélo. On visite l’ancien Barber Shop mais cette fois je laisse Mister Delgadillo à ses vacations. On pousse la visite un peu plus loin et quand on s’écarte un rien de la route principale, l’ambiance est tout à fait différente. Côté pile ou côté face ? Le Rusty Bolt. On puis on arrive au Sundries … … où, encore une fois, un gros coup de cœur pour Lyne et Franck, les patrons du Sundries.
Je remarque une « vieille machine » à expresso et je me dis dommage qu’elle ne fonctionne pas, ça me ferait du bien.
Lorsque Franck, voyant mon intérêt pour la bête, entame la conversation. Si il croît que je vais l’acheter
Et puis, il me propose un expresso, payant bien sûr. Comme un gamin, j’appelle Dgeo et Marc pour leur dire que l’on peut boire un vrai expresso. Et c’est parti pour une longue conversation amicale avec Franck et Lyne.
Franck nous explique que c’est une machine Simonelli from Italy. Qu’il utilise des grains de café frais, de l’eau pure et que les filtres sont remplacés régulièrement et que c’est le meilleur à plusieurs miles à la ronde … assez parlé. On veut goûter son café
Et là … ENFIN un vrai expresso .
Je le remercie pour cet excellent café et lui signale que c’est le 1re vrai expresso depuis notre arrivée aux States en lieu et place de leur « Black Hot Water » comme je me suis amusé à le surnommé.
Et pendant que l’on savoure cet expresso, on a une discussion amicale et lorsque je lui dis que suis d’origine italienne, il nous fait part d’une anecdote tout aussi étonnante.
Il y a quelques années, il discutait avec un client qui fut également ravi de déguster un bon expresso. Après coup, ce client était « Zucchero » (NDLR : chanteur italien très réputé, you know). Son manager signala à Franck qui était Zucchero et que ce dernier avait été ravi de son accueil. Par la suite, aux alentours de Noël, Franck et Lynne ont reçu un album dédicacé de la part de Zucchero. Elles ne sont pas toute comme ça les « Stars ».

C’est l’heure de partir mais pas avant une photo avec ce charmant couple. On emportera des caisses de « Hot Rod Beer » et des porte-bouteilles coca en carton (c’est pour la déco at home).

Franck nous raccompagne jusque sur le seuil …comme si on venait de passer 1 quinzaine chez notre oncle d’Amérique. Sundries : arrêt obligatoire pour la pause-café mais surtout pour la gentillesse de Lynne et Franck.
Durant notre visite de Seligman, on a droit une légère pluie mais malgré tout le temps se réchauffe par rapport à ce matin.

Tout le monde a fortement apprécié la visite.

On revient sur nos pas en direction du Snow Cap Inn d’où l’on reprend la route vers Hackberry General Store.

Le temps redevient gris et la pluie nous poursuit. On croise des « Potes » et le soleil réapparaît … … Avant de laisser place aux nuages. Et soudainement, j’aperçois au loin comme une « tornade ». Plutôt une grosse bourrasque de vent qui emporte le sable d’un côté à l’autre de la route formant comme un écran. Je ralentis, je m’en prends plein la figure malgré les lunettes et puis … tant pis … je ferme les yeux et j’accélère. Faut dire que je suis le 1er de cordée …
La bourrasque monte tout de même jusqu’à 1 mètre. Ça n’a l’air de rien mais on est quand même un peu bousculé. Je n’ose imaginer les dégâts d’une vraie tornade.
Le temps reste toujours nuageux mais pas de pluie.

On arrive au Hackberry General Store où nous avons prévu 45’ de visite.

Quelques photos classiques de l’extérieur ... … et de l’intérieur … On prend un rafraîchissement et puis on fait le tour du propriétaire.
Les 45’ sont suffisantes. C’est très typique mais le patron est beaucoup moins accueillant que ne le sont Lynne et Franck.
La pluie est finalement bien tombée durant notre visite du Store.

Dernière étape du jour : Kingman. Le soleil fait la route avec nous.

Celui-ci a 63 wagons double-étages et 4 loco ... impressionnant et à mon avis, à l’heure. Nous faisons une halte à l’usine « Swire Coca-Cola » repérée par hasard en recherchant une pompe essence. Il s’avère qu’elle est la 3e plus grande usine d’embouteillage indépendante des Etats-Unis (http://www.swirecc.com/index.asp).
Donc, vu que ce n’est pas un détour, pourquoi ne pas aller faire quelques photos du parking.

Et comme des enfants, on s’émerveille devant les camions de la « Coca-Cola Cie ».
Mais Dgeo n’en a pas assez, il veut rentrer. Ça semble fermé, il est +/- 17h. « Attendez ici, je reviens ! ». Et voilà Dgeo parti d’un pas décidé vers l’usine.
En attendant son retour, on tombe le casque et on fait quelques photos. Dgeo tarde à venir … et puis finalement il revient et oh surprise, il a pu rentrer. Il a été accueilli par un employé qui quittait les lieux mais n’a pu « visiter » que le parking car l’accès dans l’usine est interdite à toute personne étrangère (secrets de fabrication). Il donc shooté tout ce qu’il voyait sur le parking.
A ce jour, le mystère reste toujours entier. Il faut savoir que Dgeo ne maîtrise que très peu la langue de Shakespeare. COMMENT A-T-IL PU BIEN SE FAIRE COMPRENDRE PAR L’EMPLOYE ??? « Il a tout simplement fait son Dgeo », hein Bine. Quelques mots basiques, de grand geste et un bagou hors du commun.



La récréation est terminée. En route pour notre hôtel le « Super 8 ». Les chambres sont propres et correctes. Il y a du « Black Hot Water » dans la chambre et à la réception. On a payé 106€ pour les 3 chambres, petit-déjeuner compris. Ce soir, sortie chez « Mr D’z Route 66 Diner » ... ambiance « Happy Days» assurée. A la réception, on nous signale qu’il ferme à 20h !!! Il est donc grand temps de se dépêcher. On arrive et finalement, il ferme à 21h. On prend place dans l’annexe (à droite sur la photo). Nous ne sommes donc pas placés dans les fauteuils Sixties mais sur des tables et chaises normales.

En entrée, assortiment de Wings, Onion rings & Jalapenos et en plat un « Cheeseburger/bacon ». Coût de l’opération : 17,93 $ avec la boisson et le sourire de la serveuse. Notre Alien est toujours sur nos pas. Au final, déco et ambiance géniale mais nourriture moyenne, surtout le Ham. Même style de hambuger qu’au Quick ou MacDo et surtout rien à voir avec celui de la veille chez Denny’s.
Mais on n’y allait surtout pour l’endroit, l’ambiance, la réputation … on passera une bonne soirée.

Il est temps d’y aller car demain on arrive à Las Vegas et la nuit lui sera consacrée.

Mais Dgeo remarque une Locomotive et c’est parti pour une séance photo.
Voilà, ça y est on est parti mais c’est sans compter sur Bilou qui remarque un vendeur de voiture d’occasion de luxe. Bilou demande l’arrêt et le chauffeur se gare.

Il y en a pour tout le monde : Dodge, Mustang, Camaro, Pick-up sur vitaminé, … Bon, les femmes perdent patience et on reprend la route.

Mais, Bine remarque une vielle voiture de Police garée. Re-Halte, re-photo. Et Bine de demander à Dgeo : « C’est un hôtel ici ? », et Dgeo d’ajouter : « Oui, mais un hôtel de police !!! »

Un dernier mais vraiment un dernier arrêt devant un Drive-In où les serveuses servent en Roller. La journée se termine, il est 22h20. Tout le monde au lit.

Demain est prévu la visite de Chloride Old Town, le Roy Purcell’s Murals et la découverte de Las Vegas … All Night Long …

Tu nous a fait attendre pour la suite Maurice mais ça valait le coup.
Tes photos sont géniales, des coins typiques, j'adore

Vous avez du vous éclater tous ensemble
Ca se voit

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