Hello everybody !
Je rechausse mes espadrilles et je reprends la suite du récit avec la journée du 22 juillet, qui sera la dernière sur le sol canadien.
Nous profitons enfin du bon petit déjeuner de notre hôtel à Cochrane : les matins précédents, nous étions parties trop tôt afin de voir le fameux lac Louise - que nous ne verrons jamais !
Nous allons faire une route d'environ 250 km pour rejoindre le Parc National de Waterton Lakes, qui est la partie canadienne du parc de Glacier. Les deux parcs sont unis pour former le parc international de la paix.
La route est assez tranquille et longe des régions agricoles bien vertes avec de nombreux ranches et des montagnes.
Nous faisons passer le temps en grignotant des productions locales :
et en faisant des expériences gastronomiques : j'ai testé pour vous le coca à l'orange et ... je vous le déconseille vivement !
On ne pouvait pas quitter le Canada sans avoir goûté la fameuse Poutine, on a testé pour vous et ... bof, bof
Enfin, nous arrivons à l'entrée du parc. Les panneaux sont bien alléchants :
mais on aurait plutôt apprécié des informations sur les pistes avant de payer l'entrée du parc : en effet
TOUTES les pistes de randonnée du parc sont fermées, soit à cause de la présence de femelles ourses avec leur progéniture, soit parce qu'elles ont été détruites par des incendies et ne sont pas encore ré-ouvertes au public (les incendies datent de près de deux ans). Du coup, les seules parties auxquelles on peut accéder sont très limitées et donc très très peuplées : la petite ville de Waterton et les alentours immédiats de l'hôtel Prince of Wales. Les rives du lac, les sentiers ... sont interdits ces jours-là.
On commence donc par galérer pour trouver une place de parking pour approcher de la plage où, faute d'avoir pris les maillots, on va se contenter de rafraîchir nos pieds et de "regarder les autres gens, comme ils dépensent leur argent"
Ensuite, on monte voir de plus près ce fameux hôtel Prince of Wales : archi-bondé, les employés sont tous habillés en kilts et il y a du tartan partout, on se croirait dans les Highlands ! On s'empresse de sortir pour admirer la vue.
En élèves attentifs que vous êtes, vous aurez remarqué que l'eau de ce lac, qui n'est pas directement alimenté par un glacier, n'est pas de ce beau bleu laiteux si caractéristique !
Un peu (beaucoup) frustrées d'être privées de balades, nous scrutons les rives interdites du lac à la jumelle à la recherche de la vie sauvage, soudain, ... un ours : c'est sûr et certain ! vous le voyez sur la plage ?
mais après un bon quart d'heure, le grizzly n'ayant pas bougé d'un cheveu, on est bien obligées de reconnaître que notre nounours était un bout de bois
