29 juillet : après une bonne nuit dans notre nouvelle chambre, nous avons prévu d'explorer le secteur du Canyon aujourd'hui, mais nous faisons un détour par la Lamar Valley pour tenter de saluer de plus près Mister Grizzly que nous avons entr'aperçu la veille. Malheureusement la brume en a décidé autrement : plus on approche de la vallée, plus elle s'épaissit, au point qu'on n'y voit rien à trois mètres de la voiture !
On entendait bien les ricanements du grizzly et de ses potes cachés dans la purée de pois
Quelques bisons ont pitié de nous et émergent un peu des nuages :
mais au bout d'un long moment à écarquiller les mirettes et espérer contre toute évidence que "ça se lève", c'est nous qui levons le camp pour des coins plus ensoleillés du parc. Nous repassons au-dessus de cette mer de nuages sous le mont Washburn.
Heureusement, de l'autre côté, il fait beau. Comme il est encore tôt, les foules n'ont pas encore envahi les points de vue autour du canyon et nous pouvons nous garer sans problème.
En admirant les parois abruptes et les hoodoos qui les hérissent, on aperçoit un gros nid de branchages :
et un gentil monsieur qui a de puissantes jumelles nous invite à en profiter et nous explique qu'il prépare un safari photos dans le parc et fait des repérages, il surveille ce nid depuis plusieurs jours pour le montrer à ses futurs clients et il y a vu un balbuzard pêcheur la veille. Sur ces entrefaites, qui est-ce qui arrive à tire d'ailes dans son nid ?

Monsieur Balbuzard, alias Mister Osprey !
Je vous rappelle, pour ceux qui n'auraient pas suivi, que jusqu'à la veille, je prenais ces volatiles pour des aigles, ignare que j'étais
On va ensuite voir les chutes de plus près : c'est impressionnant ce débit
Par contre, plus la journée avance, plus il faut jouer des coudes pour pouvoir approcher une vue dégagée
