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Sublimes les photos prises à l'aquarium de Monterey !

Oh ! Enfin quelqu'un qui s'est arrêté à Pidgeon Point, c'est cool ça !
J'y ai d'excellents souvenirs également, j'avais beaucoup aimé les lieux (mais quand on y était passé, le ciel n'était pas aussi bleu).

alinchen a écrit :Bonjour !

merci pour ce sublime carnet qui donne vraiment envie de découvrir ces régions !
petite question pratique: pouvez nous donner un ordre de prix pour un tel voyage ?

Merci d'avance
Aline

Merci Aline ! Pour le budget, on doit être (pas osé faire les comptes réels !) dans les 11k€, tout compris. Avec l'age de nos enfants, c'est quasi un voyage 4 adultes. (avion 4000€, voiture 2000€, resto + visites + hotels + essence). Cher (?), mais on avait souhaité en profiter un maximum. L'avion aurait pu être + éco, mais on décollait de Toulouse et les horaires sans transferts, tout collait super bien ; sans pertes de temps.

tomguiss a écrit :Sublimes les photos prises à l'aquarium de Monterey !

Merci tomguiss, ,il a fallu en faire beaucoup pour en avoir quelques unes de correctes !

zaius a écrit :Oh ! Enfin quelqu'un qui s'est arrêté à Pidgeon Point, c'est cool ça !
J'y ai d'excellents souvenirs également, j'avais beaucoup aimé les lieux (mais quand on y était passé, le ciel n'était pas aussi bleu).

On a été bénis des Dieux, c'est extra le temps qu'on a pu avoir sur 6 semaines !

Lundi 15 Aout

Au réveil, comme tous les matins depuis que nous sommes au bord du Pacifique, le ciel est couvert. Dommage ! Nous profitons du maigre et symbolique petit déjeuner du Day's Inn avant de monter sur Pacific Grove : je veux longer l'océan le plus possible.

Dans Monterey, des camions déchargent quelques voitures de sport. Grrrr... Une autre fois, peut être ?

Après quelques errements dans ces quartiers très paisibles, nous échouons fatalement aux portes de la 17 Mile Drive ! Nous contournons donc la pointe, visitée hier, et plongeons plein sud, sur Carmel. La ville dont Clint Eastwood fut le maire.



Nous allons voir ici encore une magnifique pépite, un nouveau joyau sur la couronne de ce voyage. Comme par miracle, le ciel s'est brutalement dégagé, nous faisant à nouveau profiter d'un temps exceptionnel.



La Mission San Carlos Borroméo a été fondée ici en 1771. Plus encore qu'à Tucson, on est là en plein dans l'histoire tourmentée de cette époque de conquêtes espagnoles.



Le site, protégé et classé, est encore actif. Croyant ou non, on s'imprègne très vite du caractère reposant et serein du lieu. Les jardins sont splendides et magnifient l'architecture si particulière des bâtiments. Il flotte dans l’air un indéfinissable parfum. Les rose, ou le bonheur, peut être ?



Le terme, parfois galvaudé, de havre de paix, prend toute sa signification.



On oublie que nous sommes en Californie, sur une côte Pacifique privilégiée, pour se laisser happer par l'harmonie et la quiétude.



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Nous déambulons dans le parc, simple mais charmeur, dans le cloître, les bâtiments.



Chaque détour est une nouvelle surprise, un enchantement de chaque instant.



Inutile de dire que nous sommes -une fois encore- tombés sous le charme de cette Mission !



Nous abandonnons bien à regret Carmel pour continuer notre voyage.

Oh, pas bien loin: 5 miles plus loin, nous entrons dans la Reserve de Point Lobos. En toute simplicité et modestie américaine, "The greatest meeting of land and water in the world."



On va voir ! En attendant, on s'installe pour pique niquer. Puis nous partons à la découverte de ce littoral. Sans abonder dans la grandiloquence, il faut reconnaître que la Nature a, ici aussi, particulièrement soigné les apparences.

L'apparente simplicité du décor est sublimée par ces nombreuses criques où se consomme le mariage de l'Océan et de la Terre.

Une beauté limpide. Ici, tout n'est que calme, sérénité et simplicité !



Des phoques se reposent en contrebas, non loin d'une plage.

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Les bosquets de cyprès égaient le panorama, apportant à ce tableau minéral une touche vivante et harmonieuse.



Nombreux sont ici les "Lone Cypress", loin du tumulte touristique de Pebble Beach.



Nous enchaînons 2 ou 3 trails avant de revenir sur notre point de départ où nous récupérons notre voiture.



Sans nous avoir totalement éblouis, ce parc ne nous a pas déçus. Une belle surprise.



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Encore un peu ?!





C'est maintenant la côte de Big Sur que nous allons parcourir. Ces à pics parfois vertigineux qui viennent mourir dans le ressac de l'océan sont superbes et envoûtants. On comprend l'attractivité qu'exerce sur nombre de personnes ces lieux mythiques, et quasi déserts : les constructions sont rares, disséminées et dissimulées.



Bien évidemment, le long de cette route particulièrement escarpée : elle suit la côte, nous emprunterons ces fameux ponts en béton datant des années '30.



Ils sont l'un des symboles de cette route mythique (encore une !)



Certains points de vue nous réservent des échappées sur l'Océan dignes des plus grands maîtres. C'est somptueux, grandiose. Difficile de décrire l'indescriptible. L'émotion est palpable.



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La route plonge et se rapproche de l'Océan : nous sommes à Piedras Blancas. La température remonte un peu malgré un vent fort. Là, sur la plage, ont élu domicile des colonies d'éléphants de mer.



Animaux surprenants, vautrés dans le sable dont ils se recouvrent régulièrement. Quelques mâles se chamaillent, sous le regard bienveillant des visiteurs de passage et des volontaires qui protègent le sanctuaire.



La 1 descend jusqu'à Morro Bay, face au Morro Rock, surgissant de l'océan, avant de s'enfoncer dans les terres pour se confondre avec la 101 à San Luis Obispo.





Le soleil s'est presque couché quand nous parvenons à notre destination, Carpinteria, quelques miles à peine après Santa Barbara.



Après une pizza copieuse dans un resto où un jeu public façon Trivial Pursuit anime la salle, nous rejoignons le Motel 6. Pour notre plus longue soirée du séjour. Tout d’abord, malgré tous nos efforts, la connexion au web est impossible, bien que payante ! Ensuite et surtout ; il nous faut faire les sacs. Seulement 4, un par personne. Le volume (et le poids, on le comprendra demain !) ont une furieuse tendance à augmenter de façon exponentielle avec les jours de voyage ! Toutes les solutions sont testées, les sacs sont enfin remplis, après quelques colères. Déjà Mardi ! Il faut dormir un peu : profitons de notre dernière journée !



"Il est peut être agréable qu'un voyage prenne fin mais, finalement, c'est le voyage qui compte" (Ursula Le Guin)