Jour 6 : 19 septembre 2011
Debout à 4h30 aujourd’hui étant donné que le shuttle vient nous chercher à 6h pour nous amener à l’aéroport. Nous finissons d’emballer nos affaires et mangeons les 'chocolate and butter croissants' que l’on a achetés la veille, vu que l’hôtel ne commence à servir le petit déjeuner qu’à 6h30. Mais, 24h/24h, on peut aller se chercher quelque chose de chaud à boire, ce qui n’est pas de refus pour se réveiller, vu l’heure matinale
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A 6h pile, nous descendons dans le hall de l’hôtel. Le portier vient nous voir pour nous demander si par hasard nous n’avons pas commandé une navette. Tiens, oui, mais comment le sait-il ? Ben parce qu’elle nous attend. Hein déjà ??
Pas le temps de jeter un dernier regard à l’hôtel, en 30 secondes, top chrono, nous mettons nos valises dans le coffre et la navette repart. Le soleil commence à peine à se lever.
Nous passons encore prendre deux couples dans Midtown et un dernier passager dans Chinatown et nous sommes vraiment partis vers JFK Airport. Sur l’autoroute, nous jetons un dernier coup d’œil à Manhattan. Bye Bye New York, tu vas nous manquer
Le chauffeur dépose d’abord les deux couples, qui vont à San Francisco, à un premier terminal et ensuite c’est notre tour. Nous voyagerons avec la compagnie JetBlue qui a son propre terminal
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Dès que nous arrivons, nous décidons de procéder à l’enregistrement des bagages. C’est parfait, il n’y a quasi personne. Et pour cause, l’avion part à 10h23 et il est 7h15. Nous n’avons jamais été aussi tôt à l’aéroport. Mais, lorsque nous déposons les valises c’est le drame. Ma valise est à nouveau trop lourde, alors j'en avais déjà vidé une partie dans mon trolley. Cette fois-ci, la valise de mon homme n’est pas encore partie pour être mise en soute, donc, bon prince, il accepte de récupérer du poids dans sa valise. Finalement, après deux essais sur les balances, le troisième est le bon : nous sommes parvenus à un équilibre. Les valises peuvent partir en soute. On nous met les autocollants dessus et à nous de les mettre sur un tapis roulant.
Vient ensuite le tour des contrôles de sécurité, qui sont assez particuliers. L’agent de sécurité prend notre billet et notre passeport et nous demande de lui réciter notre nom et prénom avant de pouvoir passer dans les détecteurs à métaux… Euh, en quoi ça renforce la sécurité des aéroports ? Sans doute une subtilité qui nous a échappée.
Nous arrivons enfin dans le hall où nous décidons d’acheter quelque chose que nous pourrons manger pendant le vol. N’oublions pas que le vol dure quand même plus de 5 heures et que nous voyageons sur une compagnie low cost qui ne distribue pas de repas à bord. Nous repérons sans trop de difficulté le coin où l’on peut se procurer de quoi nous faire un repas. En fait il s’agit d'un énorme Food Court constitué d'une concentration de stands avec des caisses communes. Nous jetons notre dévolu sur une boucherie où l’on commande son sandwich via des écrans. Puis, on nous appelle par un numéro lorsque la commande est prête. Au moins, pas de risque de mal se faire comprendre et de tomber nez à nez avec quelque chose auquel on serait allergique :P .
Ensuite, direction la porte d’embarquement. C’est au moment où nous voyons « Las Vegas » sur l’écran, devant l’avion, que nous prenons vraiment conscience que les vacances ne sont pas finies
!
A peine montés dans l’avion, le commandant de bord nous annonce une bonne nouvelle : en raison des bonnes prévisions des conditions de vol, le voyage devrait durer moins de 5 heures. Yes yes yes, Las Vegas baby !
Le vol se passe super bien, à tel point que l’on oublie qu’il s’agit d’une compagnie low cost. Pour peu que l’on ait des écouteurs avec sois, on peut passer tout le vol à regarder la télé sur des écrans personnels. Par contre, en cas de turbulence on perd logiquement le signal des satellites
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A 13h20, heure locale, nous arrivons à Sin City. Notre premier reflex est de guetter le bruit des machines à sous, notre entourage nous ayant dit que l’on en trouvait jusque dans les aéroports. Mais celles-ci, sont dans des sortes de locaux, isolés des portes d’embarquement, ce qui fait que leur bruit est atténué. Par contre, dans le lieu où l’on récupère les bagages on réalise bien que l’on est dans la capitale du divertissement. Là, nous sommes entourés d’écrans qui diffusent sans s’arrêter des publicités pour des spectacles, des hôtels, des bars, etc. Nous avons vraiment l’impression d’avoir atterri dans un gigantesque parc d’attractions
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Nos valises arrivent assez vite. Nous nous dirigeons alors vers le bureau de l’hôtel. En effet, pour les clients du Signature at MGM Grand, il est possible de faire le check in directement à l’aéroport
. Vient notre tour dans la file et au moment où nous lui donnons le nom de la réservation, on nous la phrase fatidique « there’s a problem with youre reservation ». Ah ? Ca commence bien.
Il s’avère que nous avions fait une première réservation puis nous avions vu une promotion qui nous arrangeait bien. Nous avions alors appelé pour changer la réservation de base et on nous avait dit que cela avait été bien pris en compte. Mais ils ne nous avaient jamais envoyé de mail de confirmation. Or, visiblement, la promotion n’était pas valable pour le jour de notre arrivée.
Finalement, tout s’arrange. Le concierge passe un coup de fil et nous annonce que nous aurons une chambre avec balcon ‘free of charges’. C’est trop beaux les Etats Unis
!
Après ces sueurs, nous nous dirigeons vers les taxis pour rejoindre Fox rent a car, l’agence de location, et aller récupérer la voiture. La chaleur nous tombe dessus sans prévenir. Et la personne qui s’occupe d’orienter les passagers vers les différents portiques est déjà un phénomène à lui tout seul. Vient notre tour, nous montons dans un taxi, lui donnons l’adresse et 30 min plus tard, et 40 $ (
) en moins, nous voici dans la file à attendre notre tour.
De tout notre voyage, il s’agit du moment qui nous a été le plus PENIBLE. En effet, nous ne nous souvenons pas d’avoir attendu aussi longtemps dans n’importe quel autre endroit. En fait, c’est souvent dû aux personnes qui n’ont pas réservé leur voiture avant de venir, du coup ne savent pas trop ce qu’ils veulent prendre et mettent du temps à se décider. D’autant plus que la véritable torture, c’est la diffusion d’Amour Gloire et Beauté dans le lobby. Autre claque : dans la file d’attente, je relis le devis et constate qu’il y avait une navette gratuite de l’aéroport jusqu’à l’agence. Et voilà, 40$ à la poubelle
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Notre tour vient enfin. Et là, mauvaise surprise. Non seulement, l’homme au guichet veut nous refourguer des assurances, en pensant qu’il va nous arriver les pires malheurs pendant notre périple, mais en plus il nous dit que si nous ne souscrivons pas à une assurance visiblement obligatoire, il ne peut pas nous remettre les clefs de la voiture. Il faut savoir que cette assurance rajoute quand même 200$ au budget initial o_O. Nous décidons alors de ne pas prendre le GPS en sachant qu’en acheter un revient à 99$ alors que la location nous revient à 127$. Mais, étant donné qu’il insiste et que, mine de rien, le voyage, combiné à l’attente et à la chaleur, nous ont fatigués, nous laissons tomber. Dans les points positifs, nous avons quand même le choix de la voiture et mon homme jette son dévolu sur une Chevrolet Camaro. Mine de rien, en nous disant au revoir, le type du comptoir ne peut s’empêcher de rajouter que nous prenons de gros risques en allant jusqu’à San Francisco sans prendre d’assurances complémentaires. Oh toi, ta g***** !
Après en avoir fini avec les formalités et avoir récupéré le GPS, on nous dit d’attendre à l’entrée de l’agence, le temps qu’ils nettoient vite la voiture et que l’on nous l’amène. On voit la voiture de loin et mon homme commence à ressentir de l'excitation à l'idée de conduire une belle voiture américaine
. Une fois devant nous, nous devons encore vérifier que nous ne contestons pas l’état de la voiture par rapport au document que l’agence nous remet. Nous rajoutons quelques griffes qui n’étaient pas mentionnées et ON THE ROAD.
Voilà notre tuture qui nous a amené sains et saufs du Nevada jusqu’à la Californie et que nous avons affectueusement rebaptisée Bumblebee (cf Transformers
).
La température frise quand même les 40° à Las Vegas, preuve à l’appui
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La prise en main de la voiture se fait sans grande difficulté et nous prenons la direction de l’hôtel. Par contre, nous rencontrons de nombreux travaux sur l’autoroute pour rejoindre le Strip ce qui n’aide pas à se familiariser avec la conduite américaine. Comme cela ne suffisait pas, nous n’avons pas l’adresse de l’hôtel à portée de main. Nous avons donc trouvé dans les points d’intérêt le MGM Grand qui se trouve juste à côté du Signature et nous avons entré cette adresse dans le GPS. Heureusement, mon homme arrive facilement à trouver l’hôtel avec les panneaux aux abords du Strip. Par contre, ce à quoi nous devons nous familiariser, une fois dans leur parking, ce sont leur casse vitesse. Nos têtes ont littéralement cogné le toit de la voiture la première fois
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Arrivés au Signature, nous découvrons une chambre in-croy-able. (Désolé pas de photo potable pour illustrer ces propos
)
Et la vue est à hallucinante.
Etant un peu fatigués, nous décidons, quitte à avoir une cuisine à disposition, de manger dans la chambre ce soir. Nous décidons, alors, d’aller faire des courses dans un Wallmart, non sans en profiter pour jeter un regard au Strip en chemin.
(Oui je sais, photos déjà vues et revues
)
Nous nous dépêchons de faire les courses histoire de vite rentrer à l’hôtel et d’éviter de tomber en plein dans l’heure de pointe (21h dans cette ville :P ).
De retour à l’hôtel, nous décidons d’aller dormir juste après avoir mangé, sans aller jeter un coup d’œil à la ville. En effet, non seulement, nous aurons suffisamment de temps vu que nous restons 4 nuits, mais en plus, avec les 3 heures de décalage horaire avec New York, c’est comme si nous nous étions levés à 1h30 du matin. C’est donc à 20h que, exténués, nous allons dormir, non sans avoir apprécié le coucher de soleil.
Paradoxalement, nous nous endormirons alors même que Las Vegas ne fait que se réveiller
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