Re: De la Californie à l'Utah
Posté : 01 juin 2012, 15:39
J21 Las Vegas - New York Part 1
Il est cinq heures du matin. Pour la dernière fois,
nous montons dans notre Chevrolet, destination Gilespie Street, lieu du "car return". Quelques minutes plus tard, nous pénétrons dans le bâtiment. Au rez-de-chaussée sont installés Avis et Hertz, les autres sont à l'étage. Nous empruntons la rampe et, tout de suite, nous apercevons l'écriteau Alamo.
Il y a une longue file de voitures qui ont déjà été retournées. Trois ou quatre employés sont là, prêts à nous réceptionner. Nous garons la voiture en dernière position, donnons la clé à l'un des employés, sortons les bagages du coffre et c'est déjà terminé. Le gars édite un ticket de caisse indiquant qu'il reste à prélever le plein effectué à San Francisco et vogue la galère!
Ingrats que nous sommes, nous nous dirigeons vers l'arrêt de la navette, sans plus jeter le moindre regard à notre Chevy, descendons un escalator, sortons dans la rue où un bus spécialement aménagé pour les bagages nous attend... Enfin, pas que nous.
Le bus démarre et rejoint en quelques minutes le terminal 1 - pas pour nous -, puis le terminal 2 - pour nous.
Il y a déjà pas mal de monde dans le grand hall d'entrée. Nous avisons une borne et éditons nos cartes d'embarquement. Reste plus qu'à déposer nos bagages au comptoir d'United Airlines. Mais là, on nous demande de rééditer l'opération car il faut aussi payer le transport des bagages, soit 50$ pour deux valises. Ce que nous faisons.
Dix minutes après être entrés dans l'aéroport, tout est terminé! L'efficacité américaine !
Il ne nous reste plus qu'à passer le contrôle de la TSA. Il n'y a pas trop de monde et l'attente n'est pas longue. D'abord un contrôle des papiers, puis le passage, sous le portique pour moi, sous le scanner pour ma femme. Ce coup-ci, contrairement à Francfort où j'avais bippé, l'appareil reste silencieux.
Après avoir récupéré appareils photos, smartphone et autres camescopes, nous nous dirigeons vers l'arrêt du petit train qui nous conduira à notre porte d'embarquement.
7.15 pm. L'embarquement commence, d'abord la classe business puis les autres passagers en fonction de la lettre inscrite sur leurs cartes d'embarquement. Nous entrons dans la passerelle dans les derniers puis pénétrons dans l'avion.
Diantre! Mais il est tout petit!
Et oui! C'est un 737-900 et, par rapport au 747, il fait minuscule.
7.45. Le Boeing commence son push back tout en allumant ses deux moteurs. Cinq minutes plus tard, il s'élance dans les airs.
Après cinq heures d'un vol sans histoires, le 737 effectue un dernier virage et s'aligne sur la piste de l'aéroport de Newark. Quelques minutes plus tard, il roule sur le tarmac vers le satellite où il vomira son contenu de passagers.
Nous sommes à présent au "Baggage Claim". Les valises se suivent, et ne se ressemblent pas, se ressemblent. Les dernières atterrissent sur le tapis. Toujours rien des nôtres. Ah si! En voilà une. Mais quid de la seconde?
Ca y est! On a perdu une valise! Va falloir faire une réclamation. Et, tout d'un coup, je la vois! Elle était cachée par une ********** (1) de grosse caisse en plastique vide.
Il ne nous reste plus qu'à prendre contact avec notre logeuse qui est censée venir nous chercher à l'aéroport. Je l'appelle.
- Allo Maria? (elle est Canadienne d'origine portugaise)
- Yes! Where are you?
- Heu... Je regarde autour de moi. Gate 12
- My husband is coming. (2)
Une minute plus tard, Jay, le mari, est là. Nous embarquons dans sa grosse américaine toute neuve et achetée expressément pour pickuper ses différents locataires à l'aéroport. Certes, le service n'est pas gratuit: 35$ pour Newark et jusqu'à 70$ pour JFK mais cela revient moins cher que de prendre le bus et c'est quand même plus confortable.
Une bonne demi heure plus tard, à force de bavarder il s'est trompé de chemin, nous arrivons devant notre gite Airbnb à Union City, New Jersey, séparé de Manhattan par l'Hudson.
A suivre ...
(1) censuré.
(2) vous apprécierez mon haut niveau d'anglais.
Il est cinq heures du matin. Pour la dernière fois,

Il y a une longue file de voitures qui ont déjà été retournées. Trois ou quatre employés sont là, prêts à nous réceptionner. Nous garons la voiture en dernière position, donnons la clé à l'un des employés, sortons les bagages du coffre et c'est déjà terminé. Le gars édite un ticket de caisse indiquant qu'il reste à prélever le plein effectué à San Francisco et vogue la galère!
Ingrats que nous sommes, nous nous dirigeons vers l'arrêt de la navette, sans plus jeter le moindre regard à notre Chevy, descendons un escalator, sortons dans la rue où un bus spécialement aménagé pour les bagages nous attend... Enfin, pas que nous.
Le bus démarre et rejoint en quelques minutes le terminal 1 - pas pour nous -, puis le terminal 2 - pour nous.
Il y a déjà pas mal de monde dans le grand hall d'entrée. Nous avisons une borne et éditons nos cartes d'embarquement. Reste plus qu'à déposer nos bagages au comptoir d'United Airlines. Mais là, on nous demande de rééditer l'opération car il faut aussi payer le transport des bagages, soit 50$ pour deux valises. Ce que nous faisons.
Dix minutes après être entrés dans l'aéroport, tout est terminé! L'efficacité américaine !
Il ne nous reste plus qu'à passer le contrôle de la TSA. Il n'y a pas trop de monde et l'attente n'est pas longue. D'abord un contrôle des papiers, puis le passage, sous le portique pour moi, sous le scanner pour ma femme. Ce coup-ci, contrairement à Francfort où j'avais bippé, l'appareil reste silencieux.
Après avoir récupéré appareils photos, smartphone et autres camescopes, nous nous dirigeons vers l'arrêt du petit train qui nous conduira à notre porte d'embarquement.
7.15 pm. L'embarquement commence, d'abord la classe business puis les autres passagers en fonction de la lettre inscrite sur leurs cartes d'embarquement. Nous entrons dans la passerelle dans les derniers puis pénétrons dans l'avion.
Diantre! Mais il est tout petit!
Et oui! C'est un 737-900 et, par rapport au 747, il fait minuscule.
7.45. Le Boeing commence son push back tout en allumant ses deux moteurs. Cinq minutes plus tard, il s'élance dans les airs.
Après cinq heures d'un vol sans histoires, le 737 effectue un dernier virage et s'aligne sur la piste de l'aéroport de Newark. Quelques minutes plus tard, il roule sur le tarmac vers le satellite où il vomira son contenu de passagers.
Nous sommes à présent au "Baggage Claim". Les valises se suivent, et ne se ressemblent pas, se ressemblent. Les dernières atterrissent sur le tapis. Toujours rien des nôtres. Ah si! En voilà une. Mais quid de la seconde?
Ca y est! On a perdu une valise! Va falloir faire une réclamation. Et, tout d'un coup, je la vois! Elle était cachée par une ********** (1) de grosse caisse en plastique vide.
Il ne nous reste plus qu'à prendre contact avec notre logeuse qui est censée venir nous chercher à l'aéroport. Je l'appelle.
- Allo Maria? (elle est Canadienne d'origine portugaise)
- Yes! Where are you?
- Heu... Je regarde autour de moi. Gate 12
- My husband is coming. (2)
Une minute plus tard, Jay, le mari, est là. Nous embarquons dans sa grosse américaine toute neuve et achetée expressément pour pickuper ses différents locataires à l'aéroport. Certes, le service n'est pas gratuit: 35$ pour Newark et jusqu'à 70$ pour JFK mais cela revient moins cher que de prendre le bus et c'est quand même plus confortable.
Une bonne demi heure plus tard, à force de bavarder il s'est trompé de chemin, nous arrivons devant notre gite Airbnb à Union City, New Jersey, séparé de Manhattan par l'Hudson.
A suivre ...
(1) censuré.
(2) vous apprécierez mon haut niveau d'anglais.