JOUR 10 : De ZION NP à LAS VEGAS en passant par VALLEY OF FIRE (7/10/14)
Attention, l'auteur tient à vous préciser qu'il n'y pas de photo dans ce post mais que du texte.
Il en est sincèrement désolé mais il fait ce qu'il veut, après tout, c'est son carnet
Lever aux aurores pour changer. Ouvrage des rideaux, stupéfaction, temps nuageux. Petit-déjeuner, pull de sortie. Valise embarquée, direction visitor center. Ecriture sans verbe, vite rébarbatif.
Non seulement, il fait gris mais il y a un vent assez fort. Mouais, ça et ma toux, je ne me sens pas trop d’attaque pour aller à Angel’s Landing, surtout que Miss me dit qu’elle préfère m’attendre à son pied, au café du Zion Lodge. Le trail est annoncé ouvert et sans avertissement particulier sur les panneaux du VC. Je renonce. On va passer quelque temps dans le gift shop de Zion, puis direction
VALLEY OF FIRE WALMART
Aux abords de la localité nommée Saint-Georges, nous nous arrêtons à un Walmart. Ce coup-ci, les attractions résideront dans la clientèle.
Dès le parking, on va se prendre un choc visuel. Un énorme pick-up vient se garer au plus près de l’entrée. Moteur arrêté, le véhicule commence à pencher sévèrement sur les amortisseurs de gauche. La porte s’ouvre. Un Américain, probablement dans la vingtaine, descend péniblement du siège conducteur. A vue de nez, il fait plus de 200 kilos. Essoufflé par son effort, il s’avance laborieusement dans le hall d’entrée et vient s’affaler sur un kart électrique prévu pour les personnes en surpoids. En voiture Simone ! Nous pensions naïvement que ces chariots étaient mis à la disposition des personnes âgées, que nenni.
Dans ce Walmart, on va en voir plusieurs tourner dans les rayons assis dans leur kart. On hallucine quand l’un deux interpelle un piéton (oui, dans un supermarché) pour lui demander de lui prendre un produit situé en haut de l’étagère !!! Wouah !!! C’est extrême. Un regard dans leur caddie pour remarquer que les mots « fruits » et « légumes » sont bannis de leur vocabulaire.
Lors de notre premier séjour de San Francisco à San Diego, nous n'avions pas particulièrement fait attention au problème de l'obésité, peut-être parce que les citadins font plus attention à leur santé (paradoxalement ai-je envie de dire). Mais là, surtout dans ce Walmart, ça nous a sauté aux yeux. Je ne sais trop quoi penser de ce phénomène, entre incompréhension et résignation.
BACK TO THE PAST
Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Une fois nos quelques emplettes effectuées, on sort par l’autre côté. Quand tout à coup, je reste scotché par la vue de … deux femmes mormones, une mère et sa fille !!! Habillées de leur robe 19ème siècle, leur coiffure si caractéristique, nous sommes surtout marqués par l’expression de leur visage qui ben, justement, n’exprime rien. L’impression de voir des cadavres déambuler.
Mademoiselle les a ratées, vite, on leur emboîte le pas et les suivons (oui, je sais, c’est abusé) et ces dernières s’arrêtent dans une banque dans la galerie de l’entrée du Walmart. Ma copine reste scotchée en les voyant. Elle reprend ses esprits et me dit « viens sur le parking, elles sont certainement venues en calèche ! ». On n’y a trouvé aucune trace de cheval… Bon, en fait, sur le moment, on croyait que c'étaient des Amish... avec le recul, je me dis qu’on n’a pas été très discret sur ce coup-là.
IN’N OUT
A Saint-Georges, nous déjeunons au susdit établissement de restauration rapide (quelle chienlit, cette loi Toubon, mais comment font nos amis québécois ?). Déco années 60, murs blancs, banquettes en skaï rouge. Le concept y est très simple : seulement 3 choix de burgers (simple, double, cheese) mais cette chaîne s’interdit d’utiliser de la viande congelée. Les sandwichs sont un régal mais alors les frites pas du tout ! On n’a du mal à comprendre qu’ils ne mettent pas plus d’efforts dans la qualité de leurs frites, ça casse le charme de burger.
Repus, nous nous dirigeons vers
VALLEY OF FIRE
Ne vous inquiétez pas, les photos ne sont plus très loin. Mais comprenez-moi bien, je ne travaille pas chez Closer et je ne voulais pas m’attirer les foudres de Moby Dick ni de la mère Dalton.
A suivre…