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hello,
vivement la suite qu'elle plaisir de lire un petit bout de carnet avant le boulot

Je viens de commencer la lecture de ton carnet et nous avons fait les mêmes états Et nous sommes rentrés des USA le jour de ton départ. Un sunsetteur part, un autre revient

J'ouvre les yeux et me redresse toute impatiente de découvrir Las Vegas. Je jette un coup d'œil au réveil... 3h30 du mat, ouch bon sang !
Je jalouse Poussin qui dort comme un loir à côté.
Impossible de me rendormir, je pète la forme... je patiente jusqu'à 5h puis n'y tenant plus, je prends mon pc dans le lit. Internet étant payant, je regarde un film.
Poussin ouvre un œil paresseux vers 6h et je commence à le presser. Vegas nous attend !!!!!

Nous prenons la voiture et nous arrêtons à quelques rues de là où nous pouvons voir quelques chapelles typiques et un « wedding drive ». J'en profite pour sortir le GPS et pour apprendre à maîtriser la bête.
A cette heure matinale, les rues sont désertes... l'ensemble est franchement kitch et tristounet... cela ne nous réconcilie pas avec l'image négative que l'on se fait des mariages à Las Vegas.








Direction ensuite mon parc d'attraction préféré : le supermarché !



Je sais, c'est bizarre, mais j'adooore faire les courses, je peux y passer des heures. Je m'éclate à découvrir chaque rayon avec une minutie quasi militaire...



Au bout de 2 ou 3 heures, Poussin est à deux doigts de m'étrangler et me traîne vers la sortie. Je suis surprise de découvrir un petit papy à la caisse qui en plus remplit nos sacs... ça me met vraiment mal à l'aise...

Nous voulions passer à l'outlet situé juste à côté mais il est presque midi donc nous préférons retourner au Golden Nugget.
Quelques curiosités sur le trajet :



Le midi, nous mangeons au Charthouse qui se trouve dans le Golden Nugget, près du casino. C'est un restaurant de fruits de mer qui possède un incroyable aquarium de poissons tropicaux. Nous prenons un apéritif avec un trio de Houmous puis de délicieuses salades. Le restaurant est très beau, la nourriture est très fraiche et excellente... je recommande !



En début d'après-midi, nous allons à pied au Mob Museum, situé à quelques minutes à pieds de là. La chaleur est intenable ! Nous arrivons, liquéfiés, dans ce musée qui est situé dans l'ancien tribunal de la ville. Il est consacré à l'histoire de la Mafia et à la justice américaine. C'est vraiment instructif, ludique et interactif. On y passe un très bon moment.




La « star » du musée, c'est ce pan de mur, seul rescapé du « massacre de la St Valentin ». A Chicago, en 1929, des hommes de main de Al Capone, déguisés en policiers, ont ainsi désarmé des hommes d'un clan rival, les ont alignés sur ce mur et les ont mitraillés. On y voit d'ailleurs encore les impacts de balles.




En fin d'après-midi, nous retournons à notre hôtel et testons rapidement le casino (nous nous sommes imposés de jouer au moins 1$ dans tous les casinos où nous mettrons les pieds).
Nous optons pour une machine consacrée à l'une de nos série préférée... Ca ne nous porte pas chance pour le moment ! Puis allons voir la fameuse « hand of faith » qui se trouve dans le hall de l'hôtel. Il s'agit de la plus grosse pépite d'or du monde.




Et surtout nous allons lézarder jusqu'au soir à la piscine de l'hôtel : « The Tank ». C'est vrai que c'est sympa et original... mais l'aquarium m'a paru petit vu le nombre de poisson. Les requins me faisaient de la peine à tourner en rond. Décidément, je suis un peu déçue par cet hôtel.
On prend quand même plaisir à s'y détendre jusqu'au soir.








Le soir, nous allons évidemment faire un tour sur Fremont Street où nous assistons à un show de Jon Bon Jovi sur le plafond de cette incroyable rue climatisée.
C'est absolument démentiel ! Quelle débauche de sons et de lumières...! Quelle foule déjantée !
C'est déroutant !!









Ne manquez pas l'hôtel Binion's où est exposé en toute simplicité 1 million de dollars ! Ca laisse rêveur...
J'aurais vraiment voulu manger au désormais célèbre Heart Attack Grill... je rêvais de voir Poussin se prendre une fessée par une infirmière sadique mais on est crevé. On prend plutôt des burgers à emporter au Denny's pour manger dans la chambre. On n'y remettra plus les pieds du voyage... c'était dégoulinant de gras et les steaks ressemblaient à de grosses semelles infectes réchauffées 36 fois. Très déçus, ca a fini à la poubelle.

Demain, début du Road Trip !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Pour plus de détails, voir la page de mon roadbook :
http://www.fichier-pdf.fr/2015/03/13/2- ... las-vegas/

Sympa comme début de carnet

Beau carnet en perspective !

Je vois que nous ne sommes pas les seuls à passer du temps dans les Walmart !

Super début pour ce carnet : plein de détails et tellement agréable de lire quelqu'un avec un tel enthousiasme !
Le voyage a dû te paraître long, c'est vrai, mais après sur place, on oublie les misères de l'avion ...
Je suis comme toi, j'adore visiter les supermarchés à l'étranger (je déteste ça en France !) c'est comme un musée de la vraie vie des vrais Américains
Pour les petits vieux qui emballent les courses aux caisses, je suis d'accord pour dire que c'est très embarrassant de se faire servir par une personne qui tient à peine debout, une fois l'un d'entre eux nous a expliqué que c'était obligé de faire ça pour vivre car sa retraite était insuffisante, vive le système social américain
Vite , la suite des aventures !

Merci pour vos commentaires

Nous quittons Las Vegas et débutons enfin ce road trip. Quel dépaysement !








Nous faisons un passage rapide par l'impressionnant Hoover Dam.








Sous un soleil de plomb, nous continuons sur la route 93 et faisons un détour à Chloride, ancienne petite ville minière devenue ville fantôme puis ville hippie.





Nous allons directement à l'épicerie où j'avais lu qu'on pouvait avoir un petit plan de la ville. Nous sommes accueillis par une charmante jeune femme. Poussin lui demande le plan... elle nous répond par un énorme sourire et nous amène dans sa réserve. Elle déplie une carte de l 'Arizona sur une table et nous demande où on se rend... puis elle commence à faire des tracés sur la carte en nous donnant des conseils sur les lieux à voir.
Elle devait penser qu'on s'était forcément perdu pour atterrir dans ce bled ! Elle semble tellement heureuse de nous aider que nous n'osons pas l'arrêter. Elle tient même à nous offrir la carte.

Puis Poussin discute un peu avec elle de tout et de rien... de la France, de sa vie ici, du petit tourisme à Chloride... Nous sommes les deuxièmes français qu'elle voit aujourd'hui. Elle semble émue et surprise que des étrangers veuillent venir visiter sa petite ville.
Pour ma part, j'essaie de lui demander si le restaurant d'à côté réputé pour ses nombreuses bières vaut le coup mais elle me répond :
- Oh non, je suis désolée mais ce n'est pas ici que vous verrez des ours...
Aaaarf.
Nota Bene pour moi-même : penser à prendre des cours d'anglais au retour.

Nous faisons des achats dans sa boutique et lui redemandons le fameux plan de Chloride (à télécharger ici : http://www.fichier-pdf.fr/2015/03/14/plan-chloride/) en lui laissant un pourboire pour la carte.
- Sanque you very meuch, lui dis-je en partant avec mon anglais pourri, vraiment touchée par sa gentillesse et sa générosité.
C'est tout bête, mais une telle rencontre au milieu de tels paysages nous ont comblés de bonheur.





Je ne sais pas trop comment décrire l'atmosphère de Chloride... une espèce de petite ville presque fantôme, un fourre-tout artistique. Nous nous promenons tranquillement dans ses ruelles sans croiser la moindre âme. Tout est si figé, si étrange, si hors du temps... je suis contente de voir que ce lieu échappe au tourisme de masse pour qu'il conserve cette magie quasi mystique. On se croirait presque dans un décor de cinéma.
Nous apprécions sincèrement cette petite pause.



Je voulais aller voir les peintures de Roy Purcell sur les hauteurs de la ville mais la piste trop caillouteuse nous fera vite rebrousser le chemin, à regret. J'ai plusieurs pistes de prévues donc on a pas envie de crever dès le premier jour du trip sous 40° à l'ombre au milieu de nulle part.



En repartant, nous passons également par le cimetière tout aussi désert...
Soudain, que vois-je au loin ?! Des oiseaux qui trottinent à toute vitesse parmi les tombes en poussant des cuicuis bizarres. Bon sang, des roadrunners !!!!!!!! Je bondis et pars les traquer. Pas facile de les avoir ces petites bêtes étranges avec leurs houppettes sur la tête!



Ca fait 8 mois que je me la pète en disant avoir vu les fameux « Bip Bip »... Je me suis aperçue il y a deux semaines en lisant un blog que ça ne ressemblait pas du tout à des roadrunners et qu'il s'agissait en fait de Colin !


Nous continuons notre voyage vers Kingman, notre première ville située sur la mythique Mother Road.





Et nous en profitons pour déjeuner au Mr D'Z, véritable diner incontournable sur la route 66. Ils servent d'énooormes salades dans... des saladiers ! Logique, me direz-vous. C'est vraiment (trop ?) garni et très bon. Nous sommes bien loin des salades rennaises composées quasi exclusivement de laitue...


Requinqués, nous faisons le détour vers Oatman. Adorant les animaux, c'est l'une des étapes que j'attends le plus !
L'accès à cette petite ville minière par les montagnes désertes est vraiment sympathique.



Eh bien nous avons adoré ! C'est assez touristique mais les ânes, l'ambiance, le cadre montagneux, les petits magasins style western, son histoire, (bon j'avoue, surtout les ânes) … en font un lieu vraiment unique et surprenant.





Et bien sûr les ânes










J'adore vraiment ce lieu . Je n'arrive pas à partir... je crois que le fameux Oatman hôtel où Clark Gable a passé sa nuit de noce a fermé et c'est bien dommage car j'adorerais y passer une nuit en compagnie du fantôme Oatie qui occuperait les lieux.




A contre cœur, nous reprenons la route. Je rentre notre prochaine destination dans le GPS : Hackberry.
Nous repassons par Kingman et je m'étonne de me retrouver sur l'autoroute 40... pourtant le GPS et mes plans me confirment l'itinéraire. Peu de temps après nous voyons un espèce de terre plein central au milieu de l'autoroute et il semble y avoir une ouverture pour traverser la route et aller vers autre une route en face... Justement le GPS nous indique qu'il faut tourner là.
- C'est là, tourne à gauche Poussin.
- Hein ?!
- Tourne là !!!
- Mais ça va pas, je vais pas traverser une autoroute ?! C'est vachement dangereux !!
- Mais si, TOURNE !!!!! Le GPS le diiiiiit !!!!!!
Le temps de discutailler, il dépasse évidemment « l'intersection ». Et forcément, il n'y a pas de sortie avant des plombes.
Raaa, je suis dégoutée... je fulmine.
Poussin relativise et me dit que ce n'est pas grave, qu'on a déjà vu plein de super belles choses et que vu l'heure qui avance, il vaut mieux aller à l'hôtel de toute façon. Mais ses propos ont le don de m’énerver encore plus ! Je me mets à bouder.

Le problème c'est qu'il ne sait pas ce qu'il loupe vu qu'il n'a rien préparé. Or, de mon côté, j'ai passé des heures et des heures à peaufiner cet itinéraire durant un an... des mois et des mois à fantasmer chaque lieu... ce trip c'est mon bébé et j'ai du mal à accepter la contrariété d'autant que pour moi, la Route 66 et Hackberry faisaient partis des incontournables que je ne voulais pas louper.
Je n'aurai même pas ma photo avec le logo de la route 66 sur le goudron ?! Sur le coup, j'enrage...
Puis franchement, on doit être les deux seuls couillons à louper la route 66 dans l'Ouest américain... on va avoir l'air malin !

Avec le recul, je pense qu'il fallait sans doute prendre une « vraie » sortie avant, même si je ne l'admettrai pas devant Poussin. Mais ça reste quand même curieux ce terre plein en plein milieu et le GPS qui passe pile là !


Bref, nous arrivons finalement à Seligman, contente de découvrir rapidement cette petite ville malgré la déception. Ca me redonne du baume au cœur. Pour ce soir, nous resterons tranquille et grignoterons dans la chambre de notre hôtel.


Hôtel Deluxe Inn de Seligman : 46,05 euros la nuit.
Gérant serviable, hôtel sympa et propre où on se gare devant la porte. Vraiment typique !
Nous finissons la soirée avec un petit délire à la Norman Bates... comme beaucoup ici.