Forum SUNSET BLD

Rapatriement de mon carnet 2011

Bien méritées ces vacances là !!! Remarquez, les vacances, on les mérite toujours non ??...

Nous repartons pour la 3ème fois aux USA mais la seconde dans l’ouest cher à notre cœur. Je suis accompagnée de mon mari, nos 2 grands ayant entendu parler un peu trop rando n’ayant pas souhaité venir. Nous sommes hors vacances scolaires du 5 au 19 novembre. Mon anglais a un peu progressé, la vision de séries américaines en VO m’ayant aidé. Mon mari parle d’autres langues mais compte toujours sur moi pour l’anglais.

Cette fois, contrairement à notre précédent voyage 2009, pas de planning : nous nous adapterons au temps et à nos envies : juste une wishlist résolument tournée vers les red rocks et l’aventure ! Nous avions même pensé dormir dans le véhicule mais le froid étant là, c’est le confort d’hôtels sympa que nous avons choisi.

J’ai réservé les billets début juin et choisi un AR Nice-Las Vegas relativement économique 1144 € en contrepartie de 2 escales à Amsterdam et Minneapolis (au mieux, c’était une escale vu qu’il n’y a pas de vol direct). Je préfère mettre le budget dans un bon SUV standard 4X4 avec toutes les assurances. Nous passons par le site « locationdevoiture », intermédiaire de FTI qui lui-même s’adresse à Dollars pour 631€.

Nous préparons une fois de plus nos randos avec l’aide des aimables membres du forum, du réputé site Ouestusa.fr et du non moins célèbre Philippe que je remercie tout particulièrement pour sa gentillesse, sa patience et ses précieux et excellents conseils. Merci cher Philippe !!!
Zou, c’est parti !

5 novembre :
valises ok, Esta et passeports ok, boarding pass ok, dollars ok, 2 valises en soute ok, 2 sacs cabine avec le matos photo et mini ordi ok : la check liste est terminée. Le taxi nous attend à 4h30. Cette fois, nous avons réussi à dormir. Les 3 vols se passent très bien avec une attente raisonnable aux escales. A l’embarquement à Nice une famille a eu tout de même un sacré déboire pour leur départ au Brésil : une femme est refoulée car son billet et son passeport ne sont pas au même nom (nom de jeune fille sur ce dernier et nom de femme remariée sur le billet je crois). Son mari reste avec elle. Seuls leurs enfants et petit-fils partiront finalement. Nous patientons donc le temps qu’ils débarquent leurs bagages… Une fois de plus plein de films sympa dans le vol Minneapolis-Las Vegas. Là, je n’ai pas eu accès au choix des sièges et nous nous retrouvons dans l’allée centrale avec un couple américain qui mange devant nous quelques kiwis… avec la peau ! Surprenant, à moins que vous ne le fassiez aussi…

Passage à l’immigration : rapide et facile. Au vu de nos passeports, l’un italien et l’autre français, l’agent nous demande où nous habitons. Officiellement de par son job, mon mari a sa résidence en Italie, et moi à notre domicile en France. Il nous demande « Vous êtes mariés ? » « yes ». Temps de réflexion « l’un avec l’autre ??? » Ben « Yes » de nouveau.

Le dernier vol nous semble interminable… surtout sans écran individuel cette fois !

Bref, arrivés à Las Vegas, prise du shuttle pour le Car center où sont regroupés les loueurs de voiture. Une étape importante et légèrement redoutée au vu de tous les petits, voire gros problèmes, que subissent les clients. Il y a 1an1/2 on m’a fait croire à un surclassement gratuit, finalement débité (et hors de prix) mais gentiment remboursé après mon appel « désespéré » à l’agence Alamo de Los Angeles. Ca c’était bien terminé. Cette fois-ci, l’agent me donne la voiture sans histoire quand je lui parle de mon « vrai 4x4 standard ». Toutefois, elle me montre les photos d’un modèle en me précisant que celui-ci est un vrai tout-terrain et que si je choisis ce modèle il faut que je remonte changer le contrat et payer un supplément.

Je descends au parking et commence à chercher un véhicule à mon goût. Mon mari me montre alors un modèle avec de vrais gros pneus 4x4. C’est le véhicule en question, avec le supplément. Nous en choisissons donc un autre : une Ford avec un vrai pneu de rechange et pas une galette, et des pneus pas trop usés. Mais quand même, la jeep nous fait envie et je décide de remonter à l’accueil pour voir la différence de prix. Le préposé du parking me voit remonter et m’interpelle en me demandant ce qui ne va pas vu qu’il m’a vu mettre les bagages dans la Ford. Je lui explique que je préfère la Jeep Wrangler Rubicon et que je vais demander pour le supplément de prix. Il me dit que je n’ai qu’à prendre la clef et que c’est bon comme ça ! Yes ! Finalement, Philippe m’apprendra que ce modèle fait partie des SUV standard et qu’il n’y avait donc aucun supplément à priori pour ce véhicule contrairement à ce que m’a annoncé la préposée. Comme quoi, les agents ont toujours quelques tours dans leur sac !!!

En tout cas, cette voiture a été absolument parfaite en toute circonstances et nous en avons été plus que ravis, sécurisés par ses énormes pneus qui sont passés partout, même pour la Racetrack… et qui nous ont même sauvé la vie un soir…
La prise en main est, cette fois, rapide. Plus aucun problème avec le pied gauche. On dirait que j’ai conduit hier une automatique. La seule chose que je n’arrive pas à régler, ce sont les énormes rétros.

Arrivée au Tropicana. La chambre est sympa mais pas rénovée comme celle proposée sur le site internet. Vraiment épuisés, nous commandons une salade dans notre chambre : mais pourquoi tant de poivre !!! Puis j’attaque mon blog pour la famille. Je n’avais pas remarqué que le petit ordi acheté en Italie par mon mari a un clavier qwerty et c’est vraiment pénible pour moi. Nous nous couchons pour, nous le savons, une courte nuit, malgré la fatigue.
6 novembre :
Je me réveille à 3h23 ! Francesco aussi. Impossible de fermer l’œil pour moi mais lui arrive à se rendormir un peu. Nous patientons et partons vers 6h15 pour le Walmart du coin. Nous y achetons la traditionnelle glacière et de quoi la remplir pour les pique-niques et petit déjeuners, un kit de réparation pour une éventuelle crevaison, une couverture en polaire pour cacher les bagages malgré les vitres foncées et un support standard pour gps car si j’ai bien pensé au gps de route, celui-là, je l’avais oublié. Au moment de passer à la caisse, un gros « crac » sous mon pas : je viens d’écraser mes lunettes de vue de près qui sont tombées sans que je m’en aperçoive ! Un verre a sauté et la monture est toute tordue. Dire que c’était ma paire « costaude ». Bon, j’ai quand même une autre paire plus délicate qui en verra d’ailleurs de toutes les couleurs par la suite !

Temps mitigé et nous prenons la direction de Valley of Fire, petit State parc que nous adorons.





Premier arrêt et ballade sur la route montant à White Domes. Un couple de parisiens vient de se marier au bord de la route. Ils sont charmants. Il n’y a qu’eux, le prêtre et la photographe. Je discute photo avec elle. Elle aime aussi beaucoup son Pentax même si professionnellement, elle utilise son Canon.











Nous déjeunons d’une salade à l’extérieur mais il fait assez froid et au bout d’1/2h, le temps vire à l’orage. Nous cherchons le début de la rando pour Fire wave que nous ne connaissons pas. En fait un sentier balisé part d’un parking plus haut mais nous ignorons son existence et j’ai rentré dans mon gps de rando les coordonnées de l’accès passant par un très joli petit canyon. Nous sommes arrêtés par de grosses marres d’eau et une brusque ondée se déverse juste à notre retour à la voiture.







Quelques minutes plus tard nous nous arrêtons sur le bas-côté pour profiter du bel arc en ciel.



Un ranger s’arrête pour nous confirmer qu’il est interdit de s’arrêter hors des parkings prévus à cet effet. Puis il se remet à pleuvoir et nous abandonnons la partie. Nous partons nous installer à quelques miles du parc, à Overton, dans l’ancien Best Western North Short Inn qui, comme me l’a précisé Philippe, n’est d’ailleurs plus Best Western. Effectivement, le couple qui tient cet hôtel l’a racheté il y a environ 7 mois. Ils sont sympathiques. La chambre est classique et calme. Nous la garderons pour 2 nuits à un prix raisonnable, wifi et petit déj inclus. Nous nous sommes mis à l’heure locale et partons dîner dans un petit resto tout près (faut dire qu’il n’y a pas grand-chose d’ouvert, et même pas grand-chose tout court…). 2 hamburgers moyens et nous rentrons nous coucher. Il est 20h30 et on est morts !!!

7 novembre :
Forcément, on se réveille tôt mais 4h30, c’est déjà mieux que hier ! Bon j’ai une tête de déterrée mais faudra faire avec ! Le moral est en flèche car le ciel a l’air clair. Nous attendons le breakfast à 6h00 que nous partageons avec les travailleurs locaux qui viennent petit déjeuner ici.
Finalement, je ne sais même plus l’heure qu’il est car c’est le week-end du changement à l’heure d’hiver pour les américains alors qu’en France, c’était la semaine précédente. Départ pour Valley of Fire bis avec cette fois un superbe et frais beau temps. Nous commençons par Elephant rock.



Ensuite, nous voulons faire la rando de la veille et nous nous garons à un parking plus bas. J'ai imaginé pour passer les grosses flaques d'eau, d'enfiler des sacs poubelle aux pieds pour passer. Ce n'est pas très classe (non, je n’ai pas de photos !) mais ça fonctionne avec de l’eau presque aux genoux.



Au retour, nous passerons sur les hauteurs ce que nous n’avions osé faire à l’aller, ne sachant pas comment se présentait la suite. La jolie vague rose s’offre enfin à nos yeux, même si nous sommes à contrejour car nous devons grimper dessus pour le meilleur point de vue.



Nous grimpons ensuite sur les collines pour apprécier les magnifiques paysages. Nous n’avons croisé personne de la matinée. Tout ça, rien que pour nous !











Après le déjeuner que nous commençons sur les emplacements proposés par parc, mais finissons dans la voiture à cause du froid, nous refaisons White Domes que nous avions tant apprécié en 2009. C’est en y allant que nous remarquons le balisage pour la Fire Wave à partir d’un parking plus haut. Autant le matin, nous étions seuls, autant ici, la promenade est courue. On y trouve même un top model, rousse, blanche de peau et bouche rouge écarlate, vêtue de jaune avec des talons aiguilles. Il faudra vraiment un super photographe pour que cela puisse faire de belles photos car à voir comme cela, ce n’est pas extra ! La pauvre, en petite tenue, elle tremble en attendant « The photo »
Là encore, nous prenons de la hauteur par rapport au reste des promeneurs. Nous nous régalons.



J’ai l’occasion de parler photo avec d’autres photographes porteurs de trépied. Retour hôtel après cette journée géniale. Encore quelques pauses photos : comment résister ?













Nous dinons ce soir dans un petit resto encore plus paumé que le précédent : on nous expédie le repas, sans couteau, ni pain, ni dessert puisqu'on nous apporte l'addition à la place. Dans la voiture, il nous reste des noix de cajou heureusement car on a encore faim !!

Ah chouette, encore !!

8 novembre :

Grosse journée avec du suspens, du stress, de la peur et un lieu magique au bout dans le wilderness le plus total ! Allez, je vous raconte :
Levés très tôt nous quittons Overton. Chouette ! Il fait super beau. Nous passons de l’autoroute, à la route de campagne, au chemin, puis à la piste et quelques heures de conduite plus tard sur la Gold butte byway, ainsi que quelques erreurs de trajet plus tard, nous arrivons vers Whitney Pockets, 1ère étape avant Little Finland. Le panneau indiquant le site ne se voit qu’en arrivant d’en face et précise 0.4 miles soit vraiment tout près. Nous nous sommes arrêtés pour une pause photo sans imaginer que nous sommes déjà au bon endroit et repartons dans la direction de notre plan pensant que c’est vraiment plus loin. Nous faisons pas mal de route sans donc jamais trouver et, vaincus, repartons au croisement où nous découvrons enfin le panneau…

Bon on continue car après tout, c’est Little Finland le but de notre journée. Je décide de me mettre en 4x4 et c’est là que ça se corse. En 2009, j’avais un 4x4 automatique et celui-ci est manuel : il y a donc un second levier de vitesse à côté du premier. Forte de mon expérience précédente, je me positionne sur le principal en Neutral pour tacher de passer en 4x4. Rien… J’essaie diverses possibilités mais aucune n’est validée. Je prends donc le manuel pensant résoudre facilement la chose mais après une bonne lecture, rien n’est vraiment clair et mon anglais n’est pas spécialisé dans ce genre de vocabulaire. Nous repartons mais je me demande s’il est raisonnable de continuer sans se mettre en 4x4. Mon mari toujours optimiste pense que nous allons rencontrer un véhicule alors que nous semblons seuls au milieu de ce désert agrémenté de quelques cactus et pierres rouges.

Mais il a raison. J’arrête donc le conducteur de l’unique voiture rencontrée et lui explique. Mince, lui a un automatique et ne sait pas ! Toutefois je lui présente le manuel : il lit et n’a pas l’air plus avancé que moi. Finalement, ça me soulage : je suis moins idiote qu’il n’y paraît si même un gars circulant avec un énorme 4x4 en pleine cambrousse et parlant l’idiome local ne s’en sort pas plus que moi… 
Bon, mais il a la gentillesse d’insister et au bout d’un long moment, miracle le 4x4 s’affiche au compteur. En fait, avec le levier il est passé par toutes les marches dont Reverse (d’après lui) et remis en Drive, on peut enfin débloquer l’autre levier de vitesse. J’en parlerais par internet avec Philippe qui après recherches me confirme que l’opération peut se faire directement en roulant doucement et finalement il suffit de passer de Drive à Neutral puis retour Drive et ensuite passer la vitesse 4x4 de l’autre levier. Après, cela semble facile, mais sur le moment, je voudrais bien vous y voir !!!
Bon l’an prochain, je devrais être au point normalement… Enfin nous arrivons sur le site après quelques sueurs froides car la piste n’est pas forcément évidente à trouver sur les washs caillouteux qui se séparent. Quelques points de repère aident quand même. Un dernier ressaut (la barrière du BLM annoncée sur certains sites, qui le précédait a été enlevée) où mon mari descend pour m’aider (et qui s’avèrera plus technique pour ne pas dire inquiétant avec la voiture très très penchée dans le sens de la descente) et nous arrivons aux alentours de 13h15. La vue des 2 palmiers me remplit d’aise car je me sais arrivée, et je ne suis pas la grande baroudeuse prête à me perdre dans ces immensités sans aucune crainte.



Nous calculons vite qu’il nous faut repartir à 15h15 pour arriver au moins à Deep Throat avant de n’avoir plus de lumière car à partir de ce repère là, le retour à la piste principale est simple car tout droit.
Pique-nique hyper rapide et début de la visite d un lieu magique où la nature se fait sculpteur. Un seul photographe arrivé après nous partage ce site confidentiel et difficile d accès à nos yeux de « randonneurs du dimanche »

















Le site est grand et nous oblige à le parcourir en un peu moins de 2h00, ce qui est frustrant car c’est une vraie merveille. Philippe m’expliquera que nous l’avons vu en conditions hivernales, la pierre ayant cette caractéristique de « suer » un blanc qui laisse des traces la rendant particulièrement belle.











Nous repartons et retrouvons, après une petite erreur, notre chemin,



puis arrivons avant le coucher du soleil à la piste principale



puis la route, direction St Georges, pour la nuit. Je m’escrime pour enlever la position 4x4 mais j’y arrive. Mais il semble que la journée me réserve encore une surprise stressante :

Nous nous sommes levés tôt et la journée a été longue : entre les heures de conduite en 4x4 qui nécessite une attention soutenue, les difficultés stressantes d’orientation, le parcours du site à vitesse grand V sans se reposer pour tâcher de couvrir toute la zone dans le temps imparti, les difficultés identiques au retour ; autant dire que quand je rejoins la route goudronnée, je me relaxe enfin. Il nous reste un minimum d’1h30 pour accéder à notre prochaine étape où nous devons encore nous trouver un hôtel. Je roule comme d’habitude au maxi de la vitesse autorisée soit 55 miles (presque 90km/h) sur cette petite route déserte. C’est un tort car il fait nuit, sans aucun éclairage, et les phares de ma jeep ne sont pas top (c’est bien le seul reproche que je pourrais lui faire !). Mon mari regarde ses photos sur l’écran de l’appareil et sans doute mon regard se détourne un moment. Quand je refocalise sur la route, c’est avec horreur que je constate qu’un énorme obstacle imprévu se dresse devant moi : une vache noire dans la nuit noire, qui me regarde d’un air parfaitement placide (je ne l’oublierai jamais ce regard !), voire suicidaire (il est quand même bruyant le 4x4 : alors qu’est ce qu’elle fiche là en plein milieu de la route !!!)

Alors là m’arrive une sensation vraiment étonnante : un dédoublement de la personnalité ! Mon cerveau attaque les maths : vitesse du projectile, distante du point d’impact et résous l’équation : choc imparable ; on est trop près !!! Mais, l’instinct de survie branche un bouton que je ne me connaissais même pas : « supers réflexes ». Je donne donc un grand coup de volant à gauche sans freiner même si dans ma tête, c’est déjà perdu. Miracle ! Ca passe ! Le cerveau continue son boulot : route étroite, gros ravin à un éclair de pensée ; si j’ai raté la vache, le ravin, lui, je ne vais pas le louper ! Mais « supers réflexes » agît plus vite et je donne donc un grand coup de volant à droite.

P…n, on a passé ça aussi !!!

Mais la voiture n’apprécie pas du tout et se met à tanguer dangereusement. Quand les roues décollent, mon cerveau continue son travail de sape morale, ça fait un moment qu’on est passé dans le rouge pour tous les bidules électronique qui gardent la trajectoire : on ne peut donc que se renverser. Mais mes mains continuent à donner des coups de volant alternatifs dans le sens opposé des roues qui se sont levées. Bref, au bout d’un moment, après de multiples cahotages, j’ai stabilisé.

Sauvés ! Un silence de mort dans la voiture ! Mon mari n’a pas dit un mot pendant tout le gymkhana ! Moi, j’aurais piqué à coup sûr une crise de nerf à sa place. Il nous faudra quelques minutes pour déglutir et se mettre à parler de la bonne étoile qui nous a sauvés ce soir. C’est arrivé si vite que nous n’avons pas eu le temps d’avoir peur pendant, mais la trouille rétrospective, elle, fait son boulot ! Gloups…..

On arrive à St Georges : on trouve un hôtel sympa : le Crystal Inn où on nous fait un prix réduit pour une jolie chambre et nous dînons en face, à l’excellent Black Bear Dinner. Saumon pour Mr et hamburger pour Mme. Bien mérité non ? mmm…
Quelle journée !!!

9 Novembre :

Aujourd'hui c'est un peu plus calme.Il fait très beau mais très froid, du moins le matin.
Nous partons pour Snow canyon, un très joli petit state park que nous visiterons en long, large et travers. Nous traversons la ville qui est vraiment charmante. Les quartiers proches de Snow Canyon sont particulièrement agréables avec plein de jolies maisons et jardins bien entretenus. La ville est illuminée par le soleil qui se reflète sur de magnifiques arbres revêtus de leurs couleurs d’automne passant d’un jaune doré au rouge incarnat. C’est superbe ! Nous faisons Hidden pinyon trail, Petrified dunes trail où nous grimpons sur les dunes pétrifiées pour une très jolie vue à 360° et l’après midi, ce sera Lava flow et ses nombreuses roches volcaniques et White rocks trail où nous remontons jusqu’à l’entrée nord du park. Une très jolie découverte et de sympathiques randonnées plus photogéniques que ce que je vous propose ci-dessous.















Puis après quelques courses au Walmart du quartier et quelques miles, nous testons un autre petit state park bien qu'un peu tard : Sand Hollow. Nous voudrions monter dans les dunes mais c'est trop long pour y arriver avant le coucher de soleil (bien que plus tardif car nous avons changé de fuseau horaire en quittant le Nevada). Nous observons les quads qui s’en donnent à cœur joie au loin et restons près du plan d’eau qui prend une jolie couleur au coucher de soleil.







En reprenant la voiture, le voyant de pression des pneus s'allume : perte d'un peu de pression ou crevaison lente ? Nous regonflons un peu les pneus et le voyant s'éteint. Il faut savoir que (du moins à la pompe où nous étions) au moment de remettre de l’air dans les pneus, nous constatons qu’il n’y a pas de manomètre. Une fois encore, un sympathique jeune homme nous voyant perplexes s’occupe de la situation et va en chercher un (du moins je ne sais comment appeler ce petit engin) à la caisse. Nous rajoutons un peu d’air dans chaque pneu et nous constatons heureusement qu’aucun n’a subi une grosse perte en particulier. Il est donc peu probable qu’il s’agisse d’une crevaison lente. Ouf ! Puis, nouveau coup de stress : les 2 clefs n'ouvrent plus les portes à plusieurs reprises. On ne sait pas pourquoi mais ça remarche ensuite. Bref petits tracas vite résolus.

Nous repartons direction Zion, suite logique après ST Georges. J’ai repéré sur la route 9 le Desert Pearl Inn : super joli, belle déco un peu zen, très calme mais un peu cher ! Nous y resterons 2 nuits. J’ai choisi cet hôtel pour rester proche de la rando qui m’intéresse pour le lendemain : Progeany Peak vers l'East entrance. C’est une ballade trouvée sur le site de Joe Braun (Citrusmilo). J’avais repéré ce site dans le carnet 2009 de Philippe qui avait fait une autre rando toute proche de celle-ci et dont les photos m’avaient donné particulièrement envie. Progeany Peak est une rando plus courte que celle de Philippe à l’époque. Toutefois, je crains un peu les 1075 mètres de dénivelé pour mes problèmes articulaires.

Pour dîner, nous choisissons le Switch Back proche de notre hôtel. Nous ressortons déçus, refroidis (clim à fond : même la serveuse est gelée !) et appauvris ! (93$ pour 2 en ayant commandé une viande du jour dont j’ignorais le prix et même pas super tendre avec ça !!!). Pffff, on ne nous y reprendra pas !


10 Novembre :

Très beau et en dessous de 0° Heureusement nous sommes équipés et le soleil arrange les choses en cours de journée.
Enfin une nuit reposante dans un excellent lit et une belle chambre décorée zen au calme ! Tant mieux vu la journée qui s’annonce
J'ai imprimé un détail de la rando car il n'y a pas de chemin tracé ce qui complique la tache en plus des 1075m de dénivelé.
En fait au retour, nous nous rendrons compte que c’était vraiment simple mais le souci c’est que mon gps m’a donné le départ du trailhead non balisé 2 virages plus haut que celui qu’il aurait fallu. (finalement, c'était simplement de mauvaises coordonnées qui ont été rectifiées depuis je pense)



Mais, à ce moment, nous ignorons notre erreur et j’essaie d’adapter le terrain à la description faite par Joe Braun. En fait il révèle un détail qui après coup a toute son importance : un drainage des eaux soit un véritable muret avec 2 gros tubes. Mon anglais n’étant pas toujours au top, j’ignore donc ce détail important, persuadée que le gps m’a portée au bon départ. Donc 1ère tentative de crapahutage pour contourner une belle barre rocheuse vers la gauche. Un petit wash devrait être le point de repère mais ça ne correspond pas. Seconde tentative vers la droite : encore pire.
Nous repartons donc sur la gauche de la gauche et là bingo, nous trouvons enfin le premier repère indiqué par la première photo et surtout « 2 Pines Arch » est visible de là. Après, ce ne sera plus un souci de se diriger.



Au retour, même si nous ne prenons pas forcément pile la descente indiquée, nous retrouvons parfaitement le wash principal et le fameux drainage. C’était simple au bout du compte !
Franchement, c'est un vrai bonheur cette rando ! Encore une fois, ce sont exactement les paysages que nous adorons : c'est d'une beauté à couper le souffle que même les photos ne rendent pas. De plus nous en profitons en toute intimité puisque nous sommes seuls.









En haut c'est un panorama à 360°. Ouahou !! Nous écrivons nos commentaires enthousiastes sur les feuillets laissés dans un tube au sommet. Nous voyons que cela fait 2 ou 3 jours que personne n’a grimpé ici. C’est vraiment ce que j’aime : profiter en toute quiétude et solitude de ces grands espaces en ayant le sentiment qu’ils sont pour nous tout seul pendant quelques heures.







En redescendant, nous sommes ravis de croiser quelques bighorns en plus des nombreux écureuils et rapaces.







Ensuite mini rando (1 mile) au Canyon Overlook Trail qui mène à un joli point de vue mais à contrejour.



De plus le soleil s'est caché. Nous observons simplement un entraînement de sauveteurs de montagne.



Le voyant du tableau de bord pour la pression des pneus ne s’est pas rallumé ce qui confirme définitivement qu’il ne s’agissait pas d’une crevaison lente. Cette fois, on est vraiment fatigués mais nous repartons dîner et cette fois c’est beaucoup mieux (sauf que je ne me souviens plus du nom).

11 novembre :

Bon Anniversaire Mamie ! Je sais que ma famille se rend au restaurant pour fêter l’anniversaire de ma maman. Pour nous ce sera moins sophistiqué …

Ce matin, il fait vraiment très gris et triste mais du coup moins froid. Nous voulions faire la balade de Many Pools mais après avoir consulté la météo, nous nous rendons compte que les prévisions sont mauvaises pour la journée et tout le week-end, aussi bien à Zion que pour toute la région.

Décision prise, nous changeons d'état et partons en Californie pour la Vallée de la mort. C’est vrai que cela nous fait un grand détour mais nous avons le véhicule idéal pour faire une rando qui nous tient à cœur et nous avions gardé cela en tête dès le début de notre périple : s’il ne fait pas beau, direction Death Valley. Donc, après le check out et un au revoir désolé à notre jolie chambre, nous roulons 465 km tranquilles entre le cruise control et l’absence de virages pendant de nombreux km. Nous déjeunons de 2 bonnes pizzas à midi : nous prenons la plus petite taille mais il nous en reste suffisamment pour le diner, voire même le petit-déj demain !

Le ciel est resté gris sur tout le trajet que nous n’avions même pas vu la première fois puisque fait en partie de nuit. Quelques gouttes nous accueillent à Death Valley. Mine, il n’est pas censé toujours faire beau à Death Valley ???
Direction Bad Water, le point le plus bas (en dessous du niveau de la mer) et que nous n'avions pas fait en 2009. Là, belle surprise : un rayon de soleil finit par illuminer quelques instants la vallée : c'est super beau et cela nous récompense de cette grisaille toute la journée.





Mais ça ne dure pas







Nous souhaitons prendre une chambre au Furnace Creek Ranch mais à l'accueil il paraît que c'est complet mais… qu'il y a une chambre de libre au Inn à presque 400§ la nuit. Quand nous allons repartir car ce n’est pas dans nos moyens, soit disant il vient d’y avoir une annulation et on nous donne la chambre en question ; et… encore plus bizarrement : on me demande si je préfère au RDC ou au 1er !!! Ce doit être leur méthode pour remplir le Inn…

Une fois installés nous dinons et nous n'arrivons toujours pas à finir nos fameuses pizzas en espérant une meilleure journée pour demain car notre fameuse ballade se précise !

12 novembre :

Nous nous réveillons de bonne heure dans l'espoir de faire le lever de soleil sur Badwater mais le ciel est vraiment très couvert. Cela se découvre un moment





Puis se recouvre aussitôt. Nous partons donc tranquilles et commençons par les dunes de Stovepipe Wells hélas dans l'ombre.





Direction ensuite Mosaic Canyon ou le marbre nous entoure. Cela aurait dû être encore plus joli avec le soleil mais c'est raté ;



Toutefois les prévisions météo prévoient une amélioration pour l’après midi.

Nous continuons donc notre longue route pour la fameuse Racetrack Playa à l'accès uniquement pour 4x4. Nous arrivons à Ubehehe crater impressionnant de par sa taille. Un vent glacial nous accueille.



Ensuite 3 bonnes heures de conduite AR sur piste de tôle ondulée s'avèrent fatigantes (en plus des miles pour accéder à la piste), mais au bout un spectacle unique : un ancien lac asséché



avec des pierres qui avancent toutes seules sans que les spécialistes ne soient encore sûrs de l'explication : vent sur sol très plat, vent sur sol glacé en hiver ??? Mystère car personne n'a jamais filmé ces pierres en mouvement. Coup de chance, le ciel se dégage et c’est parti pour un shooting photo dans un lieu absolument magique !!!

Encore quelques mots toutefois sur l’accès à ce lieu : nous croisons une jeep ramenée par un dépanneur à l'aller ainsi qu'un autre véhicule non 4x4 ayant crevé au retour. Nous proposons notre aide mais c’est inutile car ils sont déjà plusieurs à s’occuper de changer le pneu. Finalement, il y a quand même un peu de monde : une petite dizaine de véhicule sur place dont plusieurs n’ayant vraiment pas les pneus pour affronter cette piste. Beaucoup n’auront pas de problèmes et finalement, l’accès me semble moins difficile que prévu à part pour sa longueur. Je vais finir par prendre goût à la conduite sur piste !

Nous déjeunons d’un léger pique-nique sur place et profitons du lieu avec grand plaisir. Ces pierres sont vraiment impressionnantes par leur déplacement en zig-zag et si nous ne connaissions pas le sérieux de ce mystère géologique, nous pourrions penser qu’un petit farceur s’est amusé à jouer un bon tour aux futures touristes. Bref nous adorons ! De plus la terre craquelé se prête aux photos et c’est aussi très agréable de marcher sur ce sol si plat et légèrement rebondissant.











Bien fatigués par la journée et ces heures de conduite sur piste, nous dinons au Furnace, correctement mais sans plus. Demain nous ne restons pas là puisque notre but est atteint et partons rejoindre Page puisque la journée s'annonce mauvaise partout : autant rouler !! Ensuite, promis, on bouge plus car une sérieuse wishlist s’annonce aux alentours de cette petite ville. Pourvu qu’il fasse beau !

Alala ces photos. GENIAL

Valley of Fire Et j'adore les Bighorns qui prennent la pose

13 novembre :

Ce matin : coup d'oeil par la fenêtre du Furnace Creek : des tons orangés. Nous sautons dans nos chaussures et filons à Badwater pour, nous l'espérons, un lever de soleil somptueux : plus nous nous rapprochons plus le ciel se couvre. Raté ! Retour hôtel et check out. Nous faisons en voiture Artiste Drive



puis Zabriskie Point. En attendant que le soleil pointe un peu son nez, nous parcourons un peu le Golden Trail ce qui permet de nous dégourdir les jambes avant les 530 km qui nous attendent. De plus, la dernière fois, j’avais vraiment eu envie de marcher sur ce sol un peu spongieux au milieu de ces petites collines de bentonite de toute beauté. Un très clair rayon de soleil finit par donner des tons pastels à ce délicat environnement. Cet endroit est toujours aussi magique même si le soleil n'est qu'à moitié de la partie. Dire que tout le monde se contente de rester au point de vue alors qu’en quelques pas, nous sommes immergés dans le paysage ! Bon, c’est vrai que la température le permet !













Nous repartons ensuite pour Kanab, empruntant donc les mêmes autoroutes pour la 3ème fois. D'une centaine de km avant St Georges jusqu'à Kanab, le paysage est de toute beauté avec une lumière splendide pour la première fois, compensant les fastidieuses heures de conduite : nous pourrions nous arrêter tous les 5mn pour faire des photos.











Nous arrivons de nuit, trouvons une agréable chambre pas très chère à l’Holliday Inn et allons diner dans un super petit resto mexicain presque en face. Trop bon ! Une excellente surprise culinaire !! Tant mieux car sinon, le dimanche soir, il n’y a que les chaînes de hamburgers qui sont ouvertes pour dîner.

Pour ce soir dodo ! Nous avons choisi Kanab car nous ne savons pas si la loterie pour the Wave se tient encore à la Paria station contact ou au Kanab Field Office que j’avais essayé d’appeler mais qui était fermé 3 jours d affilée (11 novembre + week-end). Sur leur site c'était indiqué seulement « mi novembre » pour Kanab sans une date précise. Sinon nous devrons faire plus de 70km en moins d'une heure pour arriver à temps. La météo s'annonce correcte demain et mieux encore après demain. Nous cherchons donc le bureau du BLM dans la nuit pour nous éviter de galérer demain et pour voir si éventuellement nous trouvons quelque indication sur la loterie affichée. Nous le trouvons mais aucune info pour la loterie.

14 novembre

Nous sommes donc ce matin avant 8h00 au Kanab Field Office. Brrrr…. Quel froid !!

Le ranger arrive quelques minutes avant l’ouverture et nous annonce que c'est au Paria Contact Station qu’a encore lieu la loterie ce matin et demain matin. Nous faisons le check out de l'Holliday Inn en quelques minutes, rangeons nos valises à la va-vite, et fonçons en direction du Blm. Hélas, des travaux sur la route nous retardent. On se dit qu'on va rater de quelques mn le tirage au sort.
Le stress devient palpable dans la voiture. Après les km de la première série de travaux, une seconde série de travaux nous retarde encore ! Grrr……….. Autant dire que je dépasse largement les limites de vitesse autorisée pour compenser ! C’est la seule fois et j’ai la chance de ne croiser aucune patrouille. Arrivée juste à temps pour remplir le bulletin sous les regards un peu condescendants des autres participants. Il faut dire que j’ai garé la voiture dans un nuage de poussière puis couru comme une dératée à l’accueil. Juste après, la ranger affiche « closed » sur la porte. C’était vraiment limite ! Un japonais arrivé avant moi, termine lui aussi de remplir son bulletin de participation.

Il y a 14 billes pour une petite quarantaine de personnes et nous avons la bille n° 13. Alors : chance ou pas chance ?? Suspense insoutenable pendant la préparation du tirage.
Bingo : la 1ère bille tirée est la notre. YAHOOUUUUUUUU !!!!!!!! Derniers arrivés, premiers servis ! Les regards sur nous ne sont pas super tendres ! Toutefois, je mettrai un peu de temps à réaliser notre chance car le thirteen ressemble beaucoup au fourteen et la japonaise qui a le 14, a sauté d’excitation comme un cabri à ce premier tirage. Ce doit être une VIP ou la réalisatrice d’un documentaire car 4 garçons ne s’occupent que d’elle et la filme avec 2 énormes caméras d’épaule. D’ailleurs, elle me pose plein de question avec l’aide son traducteur et nous sommes filmés pendant toute « l’interview ». Finalement, leur groupe obtiendra une place, une seule, et elle se rendra sur le site avec un guide (je la verrai en effet un petit moment avec lui au cœur de cette fabuleuse Wave).
Quelle émotion !!!!

Au moment de repartir, nous voulons rouvrir notre coffre : bizarre il ne s'ouvre plus, ni automatiquement ni avec la clef. Finalement le ranger qui est venu nous donner un coup de main trouve la solution : la couverture en polaire servant à cacher les bagages a été prise dans la porte : nous l'arrachons et c'est ok... Nous avons perdu pas mal de temps entre la remise des documents et cette histoire. Nous décidons de visiter un site assez proche : l'intérieur d'un coquillage... Oui, encore un lieu très spécial dont nous profitons grâce à la gentillesse d'un aimable forumer qui nous a renseigné car les infos ne se trouvent pas sur le net : pas divulguées pour respecter la fragilité du lieu. C’est superbe !!!













Nous arrivons enfin sur les lieux









Ensuite direction Page ou nous passerons les 4 prochains jours. Petit arrêt à un magnifique point de vue sur le Lac Powell, l’occasion d’une jolie photo panoramique :



Déjeuner ensuite au Pizza Hut (pas si mal la pizza et cette fois nous n'en avons pris qu'une par précaution) Après avoir visité plusieurs chambres, nous emménageons au Days Inn and Suites. Passage ensuite à Horse Shoe Bend pour terminer cette journée plus calme, mais il est tard et le soleil de biais ne convient pas pour les photos. Nous apprécions donc ce lieu seulement avec nos yeux et la belle lumière de fin d’après-midi. Quelques courses au Walmart et retour maison. Nous dînerons dans la chambre en attendant de repartir pour The Wave demain matin !!!

15 novembre :

The wave bis : YEEEEESSSSSS !!!

Lever 5h30 Départ 6h30 Arrivée début rando 7h30. Départ le soir 17h00 Entre-temps juste le pique nique et marche dans ce lieu toujours aussi fantasmagorique.

Un couple de japonnais (y’aurait-il des congés au Japon à cette période ???) que nous avons remis sur le bon chemin alors qu’ils repartaient en voiture pressent ensuite le pas pour nous suivre pendant la rando d’accès. Pourtant, nous sommes rapides, mais ils s’accrochent. Je finis par leur montrer le chemin car nous souhaitons cette fois ci visiter les alentours avant d’arriver à la fameuse wave ! Effectivement, cette année, Nous commençons par de jolies gaufrettes juste après les Twins buttes.





Puis direction The Wave



Rien que l’accès nous donne l’impression de vivre un rêve éveillé, et pourtant c’est notre seconde fois…



Un de mes coins fétiches !





Et voilà la plus belle : comment se lasser d’un tel spectacle !!!





Il y a du monde sur place (enfin, tout est relatif : une dizaine sur les 20 autorisés par jour). Nous continuons vers Second wave et commencons à grimper





Nous nous rendons donc à la 1ère arche à Top Rock visible d'en bas.





D’en haut, j’utilise le zoom pour recadrer ma chère wave







Puis nous cherchons un bon moment Melody Arch pensant que ce n'est pas trop loin de Sand Alcove.



Un couple d’américain avec leurs 2 petites filles sont également montées à Top Rock et nous les retrouvons. Nous leur montrons les photos de Melody Arch et décidons avec le papa de nous partager la recherche. Lui ayant compris que la vue donnant sur les teepees au nord, logiquement, la recherche devait s’effectuer dans telle direction et finira donc par trouver alors que nous nous rapprochions tout doucement de la zone concernée. Yes ! Nous sommes ravis. Le lieu est splendide !









Effectivement, un grand angle est plus pratique. Ensuite nous partons à la recherche de The Bone yards de Fatali mais là, ne trouvons pas. Nous avons aussi loupé le Big hamburger pour lequel j’avais rentré les coordonnées gps, les seules que j’avais. Mais celui-ci me trace un chemin en ligne directe impossible à suivre. Peut-être l’avons-nous croisé mais de l’autre côté, celui où on ne reconnaît pas le hamburger en question. Bref, un bon motif pour revenir...





Nous redescendons sur de jolis édredons



Et repassons par la wave encore et encore bien que l’heure ne soit plus idéale pour les photos !







En attendant : ce soir les genoux et les chevilles sont morts mais la journée était exceptionnelle avec ce beau soleil et cette rando de rêve. Seul le vent très froid, voire glacial par moment, nous a un peu gêné : j'avais le bandeau pour les oreilles, les mitaines, la polaire, le blouson et l'écharpe presque toute la journée !! Mais cela ne m'a pas empêché de bronzer car nous avons pris de belles couleurs sur les rares parties découvertes.



Nous dinons très agréablement au Cherry seven. On y retournera !