JOUR 9 : Sedona > PHOENIX
L'arrivée de nuit à
Sedona fut épique, les routes en lacets descendant de Flagstaff étaient vraiment sportives comme conduite. D'autant que la pompiste à la sortie de
Grand Canyon nous avait alerté sur les biches qui sortaient la nuit. Effrayés d'en blesser une, nous avons roulé vraiment prudemment jusqu'à
Sedona.
De nuit, nous ne voyons rien, mais cherchons un motel à l'aveugle. Dès l'entrée, nous trouvons un Best Western. Je m'arrête en quête d'une chambre, et le Monsieur me précise que c'est complet. La clientèle semblait luxueuse, ce qui fut confirmé par le prix de la chambre à 250 USD avec vue sur les rochers de
Sedona. (qui serviront de modèle pour l'attraction du train de la mine chez Disney pour votre information cher lecteur, chère lectrice avec la preuve par l'image la première photo ayant été prise en 2009 à
Disneyland durant mon premier trip).
Il me dit que tout est complet sauf dans l'autre Best Western de la ville, avec des prix sensiblement égaux.
Nous traversons la ville de nuit avec deux motels qui affichent effectivement complets. Mais en cherchant un peu, une motelière nous indique le sugar loaf lodge, à deux pas en voiture qui n'a eu aucun problème à nous accueillir pour un prix aux alentours de 68 USD la nuit. Nous nous garons devant notre chambre (que les motels sont pratiques) et filons à pied à la pizzeria à côté un peu affamé par notre périple de la journée. Nous nous endormons dans
Sedona sans avoir rien vu, ni même savoir ce que nous devrions voir, en dehors des commentaires flatteurs de notre croupière à la table de black Jack de Vegas. Le matin sera donc intriguant. Un petit coup de A&E et storage wars pour bien dormir.
[Disneyland Resort Anaheim 2009]
Le réveil fut donc plaisant car cette bourgade est fort sympathique visuellement parlant. De petites maisons toutes peintes dans des teintes splendides, cette ville fait preuve d'un soucis esthétique proprement hallucinant. Deux détails qui le confirment, le Mc Do local n'a pas eu le droit de poser ses immondes
Arches jaunes qui jureraient avec le paysage. Ils ont donc du les peindre en vert pastel pour s'accorder avec le rouge sédonien. Il semblerait que ce soit une exclusivité mondiale. En exclusivité pour Sunset Bld, nous vous avons ramené un cliché aussi précieux que moche, (mais on allait pas non plus s'arrêter pour cadrer pareil immondice).
L'autre détail qui tue est donc la couleur des feux rouges comme en atteste cette photo qui prouve que tout doit être accordé à
Sedona.
Il convient de préciser que ce côté Bree Van de Camp transpire un peu dans l'ambiance de la ville, qui "pue un peu le fric" pour dire les choses telles qu'elles ont été ressenties. Le cadre est exceptionnel, mais l'ambiance détonne sérieusement après
Bryce Canyon, ou Page. C'est sans doute ma première immersion dans le best western qui m'a mis dans de mauvaise disposition. Nous pensons que
Sedona est une meilleure introduction au rouge flamboyant des roches que conclusion à mon sens,mais il semble que les balades dans le coin soient malgré tout prometteuses.
Etant attendu à manger par ma cousine qui vit à Scottsdale, nous ne trainons pas plus longtemps et prenons la route pour une arrivée à Phoenix vers 13H30.
L'arrivée dans Phoenix ressemble à un champ de cactus épars sur les montagnes digne de l'image d'épinal, pardon arizonienne qu'on se fait du coin.
On se rend très vite compte au thermomètre qu'il tape à Phoenix, et que
Las Vegas nous semble bien frais à titre de comparaison. Ce n'est assurément pas la même chose.
La chaleur n'est pas insoutenable mais nous avons quand même un petit 31°(celsius cette fois-ci ;o) en arrivant.
Nous échangeons beaucoup avec ma cousine qui est installée ici depuis un an. Une autre leçon de ce voyage est que des températures trop élevées sont toutes aussi nocives que des températures trop froides. Vu que le 45° est monnaie courante par ici, l'été signifie pour eux donc de rester cloitrés la journée, de ne profiter du jardin qu'à partir de 23H00 et pas après 5H00 du matin. La piscine étant trop chaude (aux alentours de 38°), elle ne refroidit pas le corps et devient donc inutile, sauf à la réfrigérer (ce qui semble se faire dans les piscines municipales). Son gazon bien vert nous a donc semblé un luxe, ce qui est surprenant quand le vert vous entoure toute l'année. Cela renvoie à cette impression ressentie à Page en passant par le golf et son vert si criard dans le paysage.
Nous passons la soirée dans les vraies fausses routes commerçantes de Scottsdale, et dînons au Cheesecake factory. Si vous passez dans le coin, laissez-vous tenter par le Mushroom Burger, qui a été élu meilleur burger de tous les temps par votre fidèle serviteur, pourtant gros consommateur de ce plat.
Cette soirée en terrasse fut fort agréable et nous nous rappelons le nombre de climats croisés en seulement une semaine et quelque 2.000 km.