Re: Du Nouveau Mexique à la Louisiane...
Posté : 25 juil. 2013, 15:54
Bon j'en étais où? A oui "de Chinle à Bloomfield"
Le mieux pour rejoindre Bloomfield c'est de passer par le col de Lukachukai, c'est plus long mais c'est plus beau et c'est donc ce qu'on va faire et cette route est vraiment belle sertie son délicat écrin de roches rouges (oui je suis aussi poète à mes heures perdues).
En passant de l'autre côté de la montagne les choses vont se gâter, le vent souffle très fort et nous sommes pris dans une tempête de sable qui cingle le pare-brise. Notre rando prévue à Shiprock s'est résumée à une approche par la piste en voiture et à quelques photos ratées à cause de la lumière catastrophique. je vous en propose une qui n'est pas de moi:

Le rocher n'en est pas moins impressionnant, c'est ce qu'il reste de la cheminée d'un ancien volcan, l'érosion a fait le reste. On traverse le village de Shiprock, encore plus moche et plus pauvre que Chinle si c'est possible.
Et puis on roule en traversant les réserves indiennes, le vent retombe, le sable ne brouille plus la lumière et nous voici à Bloomfield, sur le parking du Best Western. Là gros de blues pour nous deux, la fatigue surement. Il n'y a que des pick-up blancs, on comprendra vite que ce sont ceux des ouvriers des compagnies de gaz de schiste, et il y en a partout, des centaines, qui vont et qui viennent. Tout le secteur n'est qu'un vaste gisement parsemé de puits de gaz et de pétroles de schiste, nous devons être les seuls touristes de l'hôtel... il est 15h, on ne peut pas rester là.
Direction Bisti-Badlands qui était prévu pour le lendemain, pour une rando de 3 ou 4 heures. On arrivera sur place vers 16h.
Seulement, c'était sans compter sur les conditions et de nouveau un fort vent d'Ouest chargé de sable du désert, qui rend toute progression difficile, qui use les organisme et les nerfs, avec un sable fin qui s'infiltre partout, qui vient craquer entre vos dents... bref au bout de 2 heures, les yeux rougis malgré les lunettes de soleil, on a décidé d'abandonner la partie. Voici quelques photos prises dans une lumière assez catastrophique:




La suite est à suivre...
Le mieux pour rejoindre Bloomfield c'est de passer par le col de Lukachukai, c'est plus long mais c'est plus beau et c'est donc ce qu'on va faire et cette route est vraiment belle sertie son délicat écrin de roches rouges (oui je suis aussi poète à mes heures perdues).
En passant de l'autre côté de la montagne les choses vont se gâter, le vent souffle très fort et nous sommes pris dans une tempête de sable qui cingle le pare-brise. Notre rando prévue à Shiprock s'est résumée à une approche par la piste en voiture et à quelques photos ratées à cause de la lumière catastrophique. je vous en propose une qui n'est pas de moi:

Le rocher n'en est pas moins impressionnant, c'est ce qu'il reste de la cheminée d'un ancien volcan, l'érosion a fait le reste. On traverse le village de Shiprock, encore plus moche et plus pauvre que Chinle si c'est possible.
Et puis on roule en traversant les réserves indiennes, le vent retombe, le sable ne brouille plus la lumière et nous voici à Bloomfield, sur le parking du Best Western. Là gros de blues pour nous deux, la fatigue surement. Il n'y a que des pick-up blancs, on comprendra vite que ce sont ceux des ouvriers des compagnies de gaz de schiste, et il y en a partout, des centaines, qui vont et qui viennent. Tout le secteur n'est qu'un vaste gisement parsemé de puits de gaz et de pétroles de schiste, nous devons être les seuls touristes de l'hôtel... il est 15h, on ne peut pas rester là.
Direction Bisti-Badlands qui était prévu pour le lendemain, pour une rando de 3 ou 4 heures. On arrivera sur place vers 16h.
Seulement, c'était sans compter sur les conditions et de nouveau un fort vent d'Ouest chargé de sable du désert, qui rend toute progression difficile, qui use les organisme et les nerfs, avec un sable fin qui s'infiltre partout, qui vient craquer entre vos dents... bref au bout de 2 heures, les yeux rougis malgré les lunettes de soleil, on a décidé d'abandonner la partie. Voici quelques photos prises dans une lumière assez catastrophique:




La suite est à suivre...