Jour 6 – 14/06/12 - Las Vegas, la tête dans les étoiles.
Départ 7h00. Nous partons pour Las Vegas, en espérant arriver assez tôt pour en profiter au maximum. A peine sortis de Page, un voyant « low tire pressure » s’allume sur le tableau de bord de notre pas si fidèle destrier. Paniqués, nous nous arrêtons à Lone Rock pour vérifier les pneus. Rien ne transparaît de ces gros bouts de caoutchouc version XXL, mais le voyant, lui, ne s’éteint pas …
Sagement, nous décidons de repartir vers Las Vegas à vitesse réduite, et de s’arrêter à la première station de gonflage que nous croiserons. Et de zapper le détour prévu par Zion, avec grands regrets.
Nous roulons plus de xx miles, la boule au ventre, avant de nous arrêter dans une grande station service. Flo part se renseigner et revient tout sourire : par chance, elle propose également le gonflage... et gratuitement ! Il s’agit en fait d’un simple tuyau à peine fixé, mais il fera bien l’affaire. Nous sommes tellement soulagés que nous retournons remercier la caissière qui nous a gentiment guidés. Et au passage, nous faisons quelques emplettes, histoire de pouvoir laisser un pourboire. Au menu grignotage : Redbull et Jerkey, cette « viande séchée » qui se présente en fins bâtonnet à mâchouiller. En ouvrant le paquet, cela sent bon, mais en mordant dedans …Outch ! De « viande séchée », il n’y en a qu’une très fine enveloppe qui entoure du gras à l’état brut ! Encore une découverte culinaire qui restera graver dans nos mémoires !
Nous reprenons la route et roulons cheveux au vent, traversant de petites villes qui nous semblent familières pour avoir tellement vu ce modèle d’urbanisme au cinéma et à la télévision… Puis arrive le désert, avec ses parcelles à vendre pour une bouchée de pain. Et puis les villes-casinos qui tentent de profiter de la popularité de Las Vegas, et qui se densifient au fur et à mesure que l’on se rapproche … Et enfin, au loin, dans un brouillard de pollution, nous apercevons Las Vegas ! Et c’est le début d’un enfer pour nous qui sommes en cabriolet : la chaleur écrasante combinée aux chaudes effluves de pollution nous épuise littéralement.
La conduite à Las Vegas fut une épreuve de lutte contre le stress, mais grâce à notre GPS nous arrivons à bon port sans encombre. Notre hôtel, le Monte Carlo, est somptueux.
Nous sommes bien accueillis dans le hall luxueux pour les formalités de réservation, et rapidement nous partons à la recherche de notre chambre. Nous tombons immédiatement sous le charme de notre suite, et plongeons sans attendre dans le bain à remous…
Nous passons le reste de la journée à nous promener sur le strip à visiter les hôtels. Mais nous nous sommes mal organisés et faisons quelques allers-retours inutiles… Tant pis, pris dans l’excitation de la découverte nous apprécions tout ce que nous voyons, et souffrons en silence de l’écrasante chaleur.
J’avais prévu la petite robe noire pour sortir le soir, mais finalement nous ne prendrons pas le temps de rentrer à l’hôtel nous changer. Il n’y a pas de dress code à LV, on peut s’habiller très élégamment, ou beaucoup moins, peu importe ! Nous allons dîner au buffet du Bellagio. Heureusement, nous nous y sommes rendus vers 18h00, car une longue file d’attente s’est rapidement créée derrière nous, et n’a fait que s’agrandir durant nos 45 minutes d’attente…
Enfin, nous entrons dans l’antre des plaisirs culinaires et nous jetons notre dévolu sur les buffets débordants de spécialités des quatre coins du monde. Les plats proposés sont très variés et très bons, les produits sont frais et de bonne qualité et il est difficile de résister à la tentation de goûter à tout … Avons-nous trop mangé ? Flo n’a visiblement pas digéré les pâtes au pesto et nous rentrons rapidement à l’hôtel. A vrai dire, moi non plus je ne me sens pas très bien… Nous sommes extenués, et nous tombons comme des masses dans notre lit de coton… Nous profiterons mieux demain.