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19 juin 2014 : Le GRAND départ vers Los Angeles
Cette fois nous y sommes. le réveil sonne, et ni Ana ni moi avons attendu qu'il ne se mette en route pour avoir les yeux grands ouverts, notre imagination nous envoyant déjà sur les routes des USA. Mais tout d'abord, avant de profiter des espaces de l'Ouest, nous devons y arriver, c'est à dire passer nos 15 prochaines heures entre avions et aéroports.
Notre arrivée à l'aéroport de Genève se passe bien, le check-in se fait sans soucis, je retiens quand même mon souffle en déposant ma valise sur la balance, mais tout est ok, pas de surpoids au départ. Vite le temps de faire notre dernier petit-déj', Ana se la joue déjà à l'américaine en prenant un Blueberry Muffin et un café, alors que je trouve un stand de tartine maison. la classe. Dernière tranche de vrai, bon pain pour les 3 prochaines semaines.
On embarque sans soucis dans notre premier appareil, celui qui nous permettra de rejoindre London Heathrow. Le vol passe rapidement, bien aidé par l'ambiance à côté de nous. 3 jeunes s'en vont à Miami, et sont complètement surexcités, la folie. C'est sympa sur un petit trajet, mais j'ai vraiment été rassuré quand j'ai appris qu'ils partaient sur Miami, plutôt que sur Los Angeles.
Pendant le vol, le "petit déjeuner" est servi, et là, bizarrerie de British, on nous propose un croissant au "lincolnshire sausage" et mayonnaise tomate. Alors franchement, je ne suis pas trop sensible au niveau de l'estomac, et je me dis souvent "on a payé pour ça, il faut manger", mais là, impossible. Nos voisins ont ouvert le paquet (pensant que c'était un croissant normal), et rien que l'odeur était insupportable. On a vite réfugié notre nez dans le bon thé pour camoufler l'odeur de ce breakfast. Donc clairement, avec l'excitation et la fatigue, premier gros fou rire du voyage, qui s'est un peu propagé sur toute la rangée de siège.
On survole Londres (j'adore être le nez au hublot pendant ces courts trajets en avion, c'est tellement beau cette terre vue d'en haut) et atterrissons à Heathrow, le plus grand aéroport d'Europe. Heureusement, en étant avec British, pas besoin de changer de terminal, nous avons même le temps de nous poser un petit moment pour nous remettre de nos émotions alimentaires.
On réussit tout de même à se faire remarquer avant le contrôle des bagages cabines. Je me présente tout content avec le passeport d'Anaïs, et elle avec le mien. :-) Heureusement les contrôleuses étaient plutôt sympa, on s'en tirera avec un petit sourire (pincé) de ces dames.
On lance les films, Ana regarde le Grand hotel Budapest, alors que je me mets sur le Hobbit, puis au milieu du film arrive notre repas. Ca sera poulet au beurre pour Ana, et tortellini pour moi (Mauvais point pour British, le repas sera exactement le même sur le voyage retour). Les heures passent, notre petit avion sur l'écran se rapproche gentiment de la côte est du Canada, on papote, observe les voisins en se créant des petites histoires à leur sujet, on relance un film (je met la Reine de Neige en anglais pour m'habituer à la langue), et gentiment, mais surement, nous approchons de Los Angeles. Comme à mon habitude, je colle le nez au hublot pour découvrir en avant-première les paysages dans lesquels nous transiterons ces prochaines semaines. La nature, l'océan, la ville, on se rapproche gentiment de tous ces éléments, 4, 3, 2, 1,.... Ca y est, nous y sommes enfin, nous sommes à LA, yeah Baby
Il est 13h00, heure locale, et donc 22h chez nous. On passe le bureau de l'immigration (qui, comme pour tout le monde je pense, nous a fait bien stressé). On était d'autant plus stressé que les réservations étaient faites avant le mariage, donc sur le nom de jeune fille de Madame, et que, parano comme tout, on a décidé de planquer les alliances dans les bagages en cabines pour éviter tout soucis. Après l'habituelle prise de photo et d'empreintes (je plains quand même les pauvres personnes qui doivent faire ça à longueur de journée), direction le hall de réception des valises. Les valises nous arrivent sans soucis, malgré une escale relativement courte à Londres, et nous pouvons filer, direction Alamo, choisir notre Midsize SUV.
On prend la navette qui nous amène devant Alamo, on fait les papiers sans problèmes, on ne nous propose même pas d'assurances complémentaires, on signe les papiers, et zou, direction l'allée 5, celle des SUV. Je m'attendais à voir énormément de voitures alignées, mais en fait, non, le choix à ce moment est hyper restreint : Chevrolet Captiva grise, ou Jeep Patriot noir 4x4. Le choix est vite fait, je voulais une voiture qui faisait "vraiment américain", et nous optons donc pour la Jeep, qui sera très rapidement renomée "Patriot" (Je sais, on a déjà vu plus original comme surnom de voiture). La voici la voilà :
(c'est la première photo de la voiture, 3 jours après notre départ, dans Joshua Tree NP)
Vient ensuite la partie qui me faisait vraiment peur, je veux bien entendu parler de la première conduite en ville sur les routes américaines. Je m'habitue rapidement à la boite automatique, et m'engage dans la circulation direction hollywood. Nous séjournons dans un Airbnb au nord de Hollywood durant nos 2 premières nuits sur sol US. (https://fr.airbnb.ch/rooms/47078. Et franchement, tout se passe sans soucis (merci le gps), même si j'ai toujours quelques hésitations à tourner à droite au feu rouge. Mais comme tout le monde l'a dit et redit ici, les américains en voiture, ça n'a rien à voir avec nous. Ils sont cool, relax, n'essaient pas de dépasser dans tous les sens dans les bouchons, le rêve. Nous arrivons gentiment chez notre hôte, déposons Patriot devant le garage, et allons à la rencontre de nos compatriotes. Et oui, hasard total (promis, juré), Judith, notre hôte vient de Suisse, tout comme nous. C'est fou. On lui apporte bien entendu des Chocolats bien de chez nous, discutons quelques mots, et elle nous donne les clés du studios. C'est très sympa, cosy et lumineux, avec tout l'electroménager nécessaire pour se faire à manger (qu'on n'utilisera pas). Il est 16h30 (Soit 1h30 ici)
). Donc je sors, sans portable, juste mon appareil photo, et en me dirigeant vers la ville, je commence à douter de mes capacités d'orientations avec le décalage horaire. Pas grave, je prends en photos quelques points de repères, et zou, direction le Hollywood boulevard. Bon, j'avoue que c'est un peu dur de vraiment courir en évitant les autres touristes et en gardant un oeil sur le nom des stars qu'on "écrase" de nos pas. Ensuite, je monte en direction du Runyon Canyon, ce parc que j'ai commencé à connaitre 2 jours avant de partir. C'est génial, je fais toute la boucle et profite un maximum des nombreux points de vue sur la ville. Il fait beau, il fait chaud, c'est tellement agréable. Ma petite demi-heure de jogging se transforme vite à 1h30, je rentre il est presque 18.30 (soit 3.30, c'est la première fois de ma vie de runner que je cours si tard 
).
bien mérité après cette longue journée de plus de 24heures. On est littéralement vidés, mais heureux. Demain, direction l'océan, venice beach et le Griffith Obs' en fin de journée
C'est un euphémisme ! 
Bon, il faut dire que cette journée à duré 9 heure de plus qu'habituellement... 
Mais trop tard, il est déjà trop loin, et personne ne pourra confirmer mon idée. 
. Je retrouve Ana sans soucis, bien content de lui rendre son vélo.
Franchement, mis à part les douleurs aux pieds, cette balade était hyper agréable, longer la plage, le pacifique dans ces lieux-là vaut vraiment la peine si on en a le temps. Malheureusement, ma caméra d'action a décidé de se décharger durant le voyage, donc les prises de vues que je comptais faire entre les rollers et le vélo n'existeront pas pour l'instant (Bonne excuse pour y retourner, non?)
Dans le centre commercial à côté, il y a des escaliers musicaux. On profite pour faire quelques "en-haut / en-bas" musicaux. 
