Notre dernière nuit en Afrique fut très bonne. Nous allons au Victoria Falls Safari Lodge pour le petit déjeuner. C’est cher, voire très cher, mais nous ne regrettons pas. La vue depuis notre table est fabuleuse. Il y a des koudous au plan d’eau et beaucoup d’oiseaux. Le buffet est magnifique, il y a beaucoup de choix et c’est très bon.

De retour à la chambre, nous demandons à un homme de l’équipe de nettoyage s’il connait quelqu’un qui serait content de recevoir quelques habits, une paire de baskets et une paire de chaussures de randonnée. Il veut bien les prendre pour lui et sa famille. Il nous demande de confirmer par écrit que nous lui offrons les chaussures et les habits. Nous comprenons qu’il a peur d’être accusé de vol et qu’il préfère avoir une preuve. Tim écrit un petit mot, nous mettons notre numéro de chambre et j’appose ma signature.
Les chaussures sont usées, mais pas plus que celles qu’il porte aux pieds. Il en est de même avec le jeans Lewis de Mélina et ma polaire, mais ces habits feront sûrement des heureux.
La navette réservée par Tourmaline vient nous chercher pour nous amener à l’aéroport. Le check-in ouvre à 10h00, il est 10h30, mais le guichet est encore fermé. Le guichet ouvre enfin, l’attente est longue, très longue. Quand notre tour arrive, la dame ne comprend rien, d’après elle, nous sommes tous enregistrés sous le même nom, le mien. Bref, les ennuis avec les vols continuent.

Elle fait les changements, lentement, mais sûrement, puis elle nous dit qu’il n’est pas possible d’enregistrer nos bagages jusqu’à Genève, nous devons donc les récupérer à Windhoek. Après 20 minutes, nous avons enfin nos billets en main. Les gens derrière nous devaient désespérer.

Nous passons la douane et attendons l’embarquement. Ils nous font rentrer dans l’avion une heure avant l’heure prévue et nous décollons avec une demi-heure d’avance. Nous sommes assis à la fenêtre, nous survolons le Botswana et pouvons voir le Delta de l’Okavango.
En arrivant à Windhoek, nous attendons le chauffeur de l’Ondekaremba Guest Farm. Nous ne le trouvons pas, je refais le tour dans le hall d’arrivée, mais personne ne tend une pancarte avec notre nom dessus. Nous attendons encore un moment, puis, je téléphone à Tourmaline. Le patron répond tout de suite, il me dit qu’il va se renseigner et me rappeler. En effet, à peine quelques minutes plus tard, il me rappelle pour me dire que le chauffeur doit être sur place, il est parti depuis longtemps de la Guest Farm. Il me dit de refaire un tour dans le hall d’arrivée et de bien regarder les pancartes.
Je refais donc un tour, je regarde chaque pancarte, mais je ne vois pas notre nom. Au fond du hall, je vois un monsieur avec une pancarte tournée à l’envers. J’avance, je lui demande s’il est le chauffeur de l’Ondekaremba Guest Farm. Eh oui, c’est lui. Etant donné que l’arrivée du vol n’est pas indiquée sur le panneau lumineux, il pensait que l’avion avait du retard.


Nous partons avec un minibus et arrivons au bout d’un quart heure à la Guest Farm. L’accueil est charmant, on nous fait visiter les différentes pièces communes, le jardin avec la piscine, les toilettes et la douche. Nous pouvons nous servir de thé et de café et aussi prendre un morceau de gâteau. Bref, nous serons bien ici, en attendant le vol qui part le soir. A notre demande, Tourmaline nous a proposé un séjour de jour dans cette Guest Farm, afin de ne pas devoir attendre 7 heures à l’aéroport.
Nous nous reposons sur les chaises longues autour de la piscine, mais il fait trop froid pour aller à l’eau. Nous sommes surpris par les températures, il fait bien plus froid qu’à notre arrivée il y a un mois. Après avoir pris un thé et mangé une tranche de gâteau au chocolat, nous allons nous promener avec Tim. Mélina reste sur place, elle profite du Wifi. Nous passons au campsite de la Guest Farm. Celui-ci est bien sympa si quelqu’un souhaite passer une nuit proche de l’aéroport. Un peu plus loin, nous voyons des koudous et des springboks. Nous avons bien fait de venir ici.
Dans le jardin du Lodge, il y a de nombreux oiseaux et aussi des écureuils. Dès que le soleil se couche, il fait froid, nous rentrons dans le salon et nous nous asseyons près du feu.








Deux heures avant notre vol long-courrier, le chauffeur nous ramène à l’aéroport. Nous enregistrons nos bagages et attendons l’embarquement.
L’avion n’est de loin pas plein, nous pouvons nous déplacer et profitons d’avoir deux sièges chacun.

