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Les sauveteurs patrouillent en Jeep allant de poste en poste. Tiens, sur le plus proche sèche un maillot. Celui de Pamela ?!
La météo ne se prête guère aux baignades, pourtant.
En remontant sur la route, nous abandonnerons nos dernières bières, etc... à une fille qui dort dans sa voiture. Paradoxe des USA.
Nous sommes depuis quelques miles déjà sur la réserve du réservoir ; heureusement, le GPS nous amène tout droit chez
Alamo. Où, comme on l’a lu partout, le rendu de la voiture s’effectue en quelques secondes. On prend nos sacs, et nonchalamment, nous rejoignons l’arrêt du bus qui nous mène à
LAX.
Sournois, le ciel décide de se dégager, laissant l’azur nous surplomber tout en majesté. Comme un clin d’œil à la météo exceptionnelle qui nous a accompagnée durant ce trip.
Nous voici face à notre terminal. Bon sang, mais ces sacs pèsent une tonne ! Et les caddies sont libérables... avec une carte de crédit. Bon, le comptoir de
British n’est pas loin, et une hôtesse au sol, nous voyant en famille, nous guide vers un guichet presque libre. Devant nous, un groupe de jeunes avec des sacs trop lourds... Qu’ils font et défont pour minimiser la taxe. Le doute s’insinue... Et si nos sacs dépassaient les 23 kgs réglementaires ? Vient notre tour. Madame blague avec l’hôtesse, on a un léger surpoids, juste une étiquette HEAVY pour le poids, et une SHORT pour la correspondance, ouf, ça y est.... sans surtaxe.
Nous sommes maintenant un peu perdus.... comment expliquer ? Peut être vidés, désemplis de toute la préparation, en dehors du rythme soutenu qui était le notre... mais comblés par tout ce que nous avons pu découvrir. Et que nous allons revivre dans les mois à venir.
Nous errons dans les rares et tristes, voire sinistres, boutiques de l’aérogare, avant de passer la sécurité et attendre notre vol. Lors de l’embarquement, assis devant, une hôtesse nous refoule, nous demandant de rejoindre le fond de la salle pour faire la queue. Agacés mais taquins, nous attendrons la fin de l’embarquement pour entrer dans le 747.
Un peu d’attente et de retard au décollage, qui nous fait survoler une partie de notre trip (Nevada, Utah). Et le soleil plonge, nous laissant la nuit pour rejoindre Londres.
Là aussi, le passage de la sécurité est très long, et le vol pour Toulouse très en retard, sans aucune explications. Le temps commence à paraître long...
Atterrissage à Blagnac ce Mercredi soir; presque surpris d’entendre autant de personnes parler français. Retour aux réalités quotidiennes, dur de rentrer les sacs dans le coffre du C5 break !
Demain ? C’est Jeudi (
tiens, on a perdu un jour au passage !), et on travaille. Pas le temps de s’apitoyer sur notre sort, de pleurer sur nos souvenirs, ou d’amortir le
Jet-lag. Tant mieux.
Ce qui reste de tous les voyages est le parfum d’une rose fanée... Cavidan Tumerkan 