Bonjour à tous,
J'ai enfin corrigé et écrit notre récit jour par jour et pas mal avancé avec le tri des photos. Donc, voici la suite du carnet, mais pas de photos pour les deux premiers jours, nous étions trop stressés.

Vous comprendrez vite pourquoi.
27.06.
Nous quittons la maison vers 10h45 et prenons le bus, puis le train pour l’aéroport de Genève. L’enregistrement des bagages se fait rapidement avec le self scanning. Nous recevons les cartes d’embarquement que nous n’avons pas pu imprimer depuis la maison. La dame au guichet de la Lufthansa nous explique qu’il n’est pas possible de nous donner les cartes d’embarquement pour le vol Frankfurt-Windhoek. Elle nous dit d’aller directement à la porte d’embarquement à Frankfurt et le personnel sur place nos donnera le précieux sésame. Ok, pas de problème, nous avons 4 heures d’attente à Frankfurt, donc largement le temps.
Tim nous a préparé une salade verte avec concombres, carottes, noix et graines que nous dégustons avant de passer la douane. C’est très bon, merci Tim.
Le passage de la douane et de la sécurité se fait rapidement, il y a pourtant plein de monde. Nous nous promenons dans les boutiques et attendons patiemment l’embarquement. A 14h40 on nous annonce un retard de 20 minutes et un changement de porte. Nous nous déplaçons et un peu plus tard, ils annoncent un retard de 45 minutes, puis l’annulation du vol.
Je dis aux autres de se dépêcher, j’aimerais le plus rapidement rejoindre le guichet de la Lufthansa qui se trouve dans le hall principal. Nous passons la douane et arrivons devant le guichet où il y a déjà une dizaine de personnes qui attendent. Nous avons bien fait de courir, peu après, la file d’attente devant le guichet devient énorme, les gens sont inquiets, presque tout le monde a une correspondance à Frankfurt.
Enfin, c’est notre tour, l’employé nous met sur le vol suivant de la Lufthansa. Je lui fais remarquer que nous aurons seulement 50 minutes pour changer de Terminal et que l’aéroport est grand. Il me dit que ce n’est pas un problème et que nous avons largement le temps. Bon, espérons-le, de toute façon, nous n’avons pas vraiment le choix.
Rebelote, nous repassons la sécurité et la douane et attendons notre vol. Avant de rentrer dans l’avion, l’employé de la Lufthansa qui contrôle les cartes d’embarquement nous dit : « je ne devrais pas vous faire partir, mais bon, je vous accepte quand-même ». Euh, pourquoi ? Nous n’avons pas le temps de poser la question, il faut embarquer.
Le vol se passe bien, je demande à la stewardesse s’il est possible de nous faire sortir avant les autres étant donné que nous avons une escale vraiment courte. Elle nous rassure en disant que 50 minutes sont largement suffisantes.
Nous arrivons à Frankfurt à l’heure, l’aéroport est en travaux, nous ne trouvons pas tout de suite notre chemin. Nous devons sortir de la zone de transit, passer la douane et prendre le métro interne. Nous arrivons à l’autre Terminal et courrons dans les couloirs. Passage de la sécurité et encore la course avant d’arriver à la douane où nous voyons une employée d’Air Namibia avec une pancarte. Ouf, on est arrivé ! L’employée nous dit de se dépêcher, mais c’est sans compter le zèle des douaniers allemands. Mélina se fait fouiller, rien à faire, il faut attendre.

Nous avançons avec l’employée d’Air Namibia jusqu’à la porte d’embarquement et là, c’est la douche froide.

Nous ne pouvons pas embarquer, car nous n’avons pas les cartes d’embarquement !

L’avion est devant nos yeux, nous essayons de négocier, rien à faire, ils ne peuvent rien pour nous, le système informatique est fermé. D’après l’employé, le système était déjà fermé quand nous avons atterri à Frankfurt. Et encore d’après lui, ils n’auraient jamais dû nous laisser partir de Genève en sachant que nous n’avions pas les cartes d’embarquements. Nous sommes désemparés ! Nous pensons devoir passer la nuit à Frankfurt et dans ma tête, j’essaie de trouver une solution pour rattraper l’étape perdue.
Nous devons retourner à l’autre Terminal, celui où nous sommes arrivés, car le guichet de la Lufthansa se trouve là-bas. Donc, il faut repasser la douane, eh oui, encore, prendre le métro et trouver le fameux guichet. En effet, la dame nous confirme que nous sommes arrivés trop tard à Frankfurt et il n’était de toute façon plus possible de nous donner les fameuses cartes d’embarquement. Elle nous switch sur un vol de la Lufthansa pour Johannesburg et sur un vol avec Air Namibia de Johannesburg à Windhoek. Nous recevons les cartes d’embarquement, elle nous assure que nos bagages sont encore à Frankfurt et qu’elle va les switcher sur le nouveau vol. Malheureusement, nous ne serons pas ensemble, l’avion est presque plein, nous recevons des sièges du milieu, dispersés dans la classe économique. Nous demandons de pouvoir téléphoner, nous devons avertir Tourmaline pour les informer de notre retard, afin que l’employé d’Asco ne vienne pas pour rien à 5h30 du matin à l’aéroport.
Après avoir acheté des petites choses à grignoter avec les bons que nous avons reçus de la Lufthansa, nous pouvons embarquer à 22h15 direction Johannesburg. Je suis fatiguée, j’ai qu’une envie que le repas soi distribué rapidement et que je puisse dormir. Malheureusement, le service est lent, en tout cas, il me semble lent. Après une heure d’attente, nous avons le choix entre un plat de poulet ou des raviolis. Ce sera les raviolis pour Tim, Mélina et moi, Benoît prend le poulet. Je demande des bouchons pour les oreilles, il n’y a même pas une couverture, bref, nous avons connu mieux.

Je m’endors assez rapidement, épuisée par ce début de voyage mouvementé.