Merci Gandalf !
La journée qui a suivi aurait pu s'inspirer d'une série de livres pour petits enfants, les "Martine" : là, ça n'aurait pas été seulement "Martine à la plage", mais "Martine chez les très très riches"
D'abord traversée du quartier de Monterey, Pacific Grove, que l'on arpente en long en large et en travers pour trouver l'entrée de la fameuse 17 miles drive.
Premier arrêt sur une plage, pour mon baptême du Pacifique : on croit prendre une photo bien tranquillement sur une belle plage, loin des vagues :
quand soudain ...
Une seconde d'inattention, et voilà le résultat : je n'ai récupéré qu'in extremis mes chaussures qui partaient faire une croisière vers Tahiti... Bien sûr, les vêtements étaient dans la valise, à l'hôtel, et toute la journée, mes baskets fugueuses faisaient un drôle de "shplouich shplouich" à chaque pas... attirant l'attention dédaigneuse des golfeurs tout proches :
Ne trouvez-vous pas comme moi que ce volatile se moque de ma déconfiture ? On voit nettement son petit sourire narquois et son regard qui dit "ces touristes du vieux continent, c'est n'importe quoi !"
Je me poste sur un promontoire venté et ensoleillé pour faire semblant d'admirer les surfers, en réalité pour tenter de sécher mon jean
Puis on va passer un bon moment face à un îlot bien bruyant :
Ils ont des positions étranges, on dirait qu'ils veulent bronzer sous toutes les coutures !
celui-là applaudit sans doute les belles poses des asiatiques qui se prennent en photo devant eux sans daigner leur jeter plus d'un coup d’œil :
Puis on s'arrête en surplomb d'une petite baie peuplée de phoques et de loutres :
Celui-là a appris ma baignade par ses potes et il en ricane encore :
Arrêt obligatoire au cyprès solitaire (enfin, lui aussi a des potes, il n'est solitaire que selon l'angle de prise de vue
On rejoint ensuite la réserve naturelle de Point Lobos, après avoir pris un sandwich hors de prix à l'épicerie du club de golf.
Les vagues sont assez impressionnantes :
Bon, vous ne pouvez pas dire que je ne vous avais pas prévenus pour les vagues : il y en a tellement que ça donne le mal de mer !
