Pour se réveiller avec nous en ce premier jour complet à Los Angeles, rien de tel qu'un bon vieux "Wake up", morceau qui vient de fêter ses 20 ans et que l'on doit à Rage Against The Machine, groupe emblématique de cette ville !
La nuit américaine
4 heures du matin, nous sommes déjà réveillés et il sera impossible de se rendormir. Décalage horaire on va dire, même s’il faut reconnaître que l’épaisseur des fenêtres de notre chambre n’aide pas spécialement à roupiller au calme. Nous qui voulions bien récupérer avant d’attaquer notre grosse première journée, c’est loupé !
D’ailleurs, durant tout le voyage nous dormirons peu mais serons très rarement fatigués la journée (à 2 ou 3 exceptions près…). En fait, c’est surtout une fois rentrés en France que nous avons été crevés… Il aurait fallu repartir en vacances aussitôt pour se reposer… aux USA pourquoi pas !
Pour le moment dans notre chambre, il faut tuer le temps car il est un encore un peu tôt pour arpenter le Walk of Fame ! Nous en profitons pour nous renseigner sur cette histoire d’assurance auto, étudions nos contrats, les conditions du site de réservation, et effectivement ce n’est pas très clair, ça sent l’embrouille… Premier mail envoyé au super service clients de location-voiture-simple.fr pour tirer cela au clair rapidement (façon de parler) ! Car s’il s’avère que l’assurance n’est pas comprise, il va falloir retourner chez Alamo à l’aéroport pendant que nous sommes encore à Los Angeles… Conduire sans cette assurance de responsabilité civile ne serait pas très rassurant…et comme son nom l’indique, pas très responsable non plus !
Tandis que depuis notre chambre nous voyons le soleil s’élever et embraser le Hollywood Sign, nous profitons également de ce temps libre pour peaufiner notre programme du jour bien chargé.

8 heures et quelques, il est temps de lever le camp ! Nous ne sommes pas partis plus tôt car nous avons décidé avant toute chose de nous rendre dans l’unique Wal Mart de la ville qui ouvre à 8h30. Nous pourrons y acheter notre GPS, ce qui devrait ainsi limiter les risques de se perdre, quoique…
Nous trouvons le centre commercial assez facilement et à cette heure, il n’y a pas un rat ! C’était très important pour nous de mettre les pieds dans un Wal Mart, car cela évoque un film que nous adorons et que peu de monde connaît : Où le cœur nous mène. Dans ce film, l’héroïne incarnée par la belle Nathalie Portman vit clandestinement dans un Wal Mart et va même y accoucher. Un très joli road movie sentimental que nous vous conseillons en film du jour pour la peine !


Petit détail, le Wal Mart est sur plusieurs étages, et pour passer de l’un à l’autre, il y a des escalators sur rails dédiés aux caddies. A vous d’emprunter un escalator « humain » à côté pour vite réceptionner votre caddie à l’autre étage… marrant !


La chute
Pour nous remettre de ces émotions, nous décidons de nous octroyer un rapide petit déjeuner au McDonald’s d’en face. Les Egg muffins sont décuplés en différents modèles ici, il y en a même façon « burrito », mais là sans façon à 10 heures du matin... Nous optons pour des versions classiques mais ils ne sont pas ragoûtants pour un sou, beaucoup plus gras et chers qu’en France !

Miam ou beuuark ? Beuuark, bonne réponse !
Lueur d’espoir, sur une vignette d’un verre de jus d’orange, un jeu à gratter et nous gagnons un « Ice Coffee » ! Même si j’ignore de quoi il s’agit ici concrètement, je m’en vais chercher mon dû, et la serveuse m’embrouille alors en me proposant une tripotée de goûts étranges. J’insiste pour qu’elle me serve mon « Ice coffee » ni plus ni moins, mais non, il faut sélectionner un arôme. Ok, va pour banane… Verdict : infect, de la flotte avec un vague goût de café que la banane vient achever façon « fatality » dans Mortal Kombat. Rien à voir avec un vrai café glacé comme j’ai déjà pu en boire au Vietnam. Je vais quand même garder le gobelet sous la main, au cas où plus tard la soif serait plus forte que tout…Mais au moment de débarrasser nos plateaux, ô malheur, ma coupe du Graal tombe à terre, laissant la mixture se déverser lentement dans un large périmètre, emportant avec elle une armée de glaçons dans ses torrents sous le regard ébahit des badeaux. Grand moment de solitude, mais je tiens à préciser que je n’ai pas éjecté cette chose imbuvable volontairement ! Et pendant que Tiffany se marre, la serveuse qui venait tout juste de me servir rigole moins elle en constatant les dégâts qu’elle va devoir éponger… Sur ce, on s’arrache fissa en faisant profil bas, même si nous ne sommes pas très discrets avec toutes nos courses sous les bras…
FILM DU JOUR : Où le coeur nous mène de Matt Williams (2001)