Jour 9 Dimanche 16 juillet Part 2
J’ai oublié de vous mettre la carte du jour
Après avoir mangé nous attaquons la visite de l’observatoire. Nous montons jusqu’au cosmic café, où l’on peut se restaurer et où il y a quelques objets souvenirs en vente. J’aurais bien ramener un T-shirt mais l’offre est très limitée (1 modèle).
Sur la route qui mène vers les coupoles une personne propose de montrer le soleil à travers une lunette.
Nous avons de la chance puisque les observations sont possibles les samedis et dimanches ensoleillés entre 14 et 16h ! Nous y mettons l’œil. Ce n’est pas une découverte notre club possède aussi une lunette solaire de ce type, mais c’est toujours sympa.
Nous continuons et apercevons d’abord les tours solaires
Ça va la direction est indiquée

On s’approche
Au pied de la tour solaire principale il y a un petit musée

Le plan du site

L’intérieur du musée

Au pied de la tour solaire

La deuxième, plus que moitié moins haute !
Nous traversons les petites coupoles, ci-dessous celle du 60 inch (télescope Hale)
Puis nous atteignons enfin
La coupole du télescope Hooker qui fait 100 inch de diamètre soit 2,54 mètres, une belle bête quoi.
Un peu d’histoire : Aussitôt après la mise en service du premier télescope de 60 Inch Hale décida à créer un instrument encore plus grand. Les fonds provenaient, en plus de la fondation Carnegie, de John D. Hooker, d'où le nom du télescope. Le miroir fut produit par Saint-Gobain et le télescope fut finalement mis en service le 1er novembre 1917. Son plus célèbre utilisateur a été Edwin Hubble ( celui qui donna son nom au télescope spatial) qui utilisa les observations faites sur le Hooker pour parvenir à la conclusion qu'une partie des nébuleuses observées jusque-là étaient en réalité des galaxies située bien au-delà de notre propre Voie lactée. Il mit par la suite en évidence le phénomène de fuite apparente des galaxies, en réalité dû à l'expansion de l'Univers. Le télescope Hooker resta pendant très longtemps le plus grand télescope du monde, jusqu'à ce que le télescope Hale (encore lui) de 5 mètres du mont Palomar fut achevé en 1949.

La chaise de Hubble
Nous quittons ensuite le mont Wilson, nous descendons la montagne de l’autre côté et arrivons à Pasadena.
Détour obligé par le JPL, jet propulsion laboratory, rendu célèbre dans seul sur Mars notamment.
Nous empruntons la route qui y mène et tombons sur les gardes qui gèrent l’entrée. Je leur explique que nous sommes fan d’astro et que j’aimerai faire quelques photos de l’entrée. Ils me disent de faire demi-tour et de me garer un peu plus loin le long de la route.
Nous nous rendons ensuite à l’hôtel, pour une petite séance piscine. Il s’agit du hollywood north express inn.
Il nous a très bien convenu.
La vue depuis la rue devant l’hôtel sur le Griffith observatory
A ce moment-là on n’est pas d’accord avec Fabienne, elle a lu qu’on pouvait aller à pied depuis l’hôtel jusqu’au Walk of Fame. Le problème c’est que je ne voulais pas aller trop tard au Griffith pour avoir de la place plus facilement et assister au coucher du soleil. On se prend un peu la tête sur ça et le plus dommage c’est qu’on perd du temps en fait, pas loin d’une heure. Quand j’y repense qu’on peut être con sur le moment !
Mais bon nous partons pour le Walk of Fame, ça a rudement changé depuis 2005. On se gare au parking non loin et va faire un petit tour, sur les trottoirs puis devant le Chinese théâtre.
Nous nous rendons au hard rock acheter des T-shirts.
Charlotte, qui a vu Elsa, la reine des neiges, a très envie de prendre une photo et de lui faire un câlin
La rue est bien animée
Nous retrouvons un peu de chez nous
Direction ensuite le Griffith observatory, j’ai décidé de passer par la route Est pour passer sous le tunnel de retour vers le futur, mauvaise pioche, il y a un concert juste en bas de la montée, au greek theather, quelqu’un que nous ne connaissons pas, mais apparemment les américains eux connaissent.
Ça ne nous prendra pas loin d’une heure pour arriver au virage qui mène au parking mais la route est fermée. En plus il y a ceux qui arrive de la route ouest, c’est le binz !
Entre temps nous sommes quand même passés sous le tunnel de retour vers le futur
Dans la nuit comme ça on est dans la même ambiance que dans le film
Et là coup de bol, une voiture garée sur le bas-côté quitte sa place juste devant nous, nous ne nous faisons pas prier et prenons la place. Bon c’est râpé pour le coucher du soleil, ça fait bien une heure qu’il est couché !
Quand je vous dis qu’il y a un monde de dingue, ce n’est pas de la blague
Image prise lorsque nous étions garés et que nous remontions vers l’observatoire.
Nous entrons dans l’observatoire qui sert de musée de l’astronomie. Nous sommes accueillis par un pendule de Foucault, qui met en évidence la rotation de la Terre.
Dans cette première partie il y a un grand couloir de chaque côté de l’entrée avec plein de niches qui explique chacune un phénomène astro. Dans celle qui suit le principe d’une éclipse, l’origine de notre voyage quand même.
Puis une illustration du diagramme de Hertzsprung-Russell, il s’agit d’un classement des étoiles
Nous arrivons dans une salle où est exposée la première lunette de LA, le panneau explicatif indiquait it start here !
Nous sortons ensuite sur la terrasse arrière de l’observatoire et là la claque, la vue sur LA est tout bonnement à couper le souffle !
Celle-là c’est surement ma préférée
Sur la terrasse supérieure il y a 2 petits dômes qui contiennent des télescopes, ce soir-là accessibles au public, mais la queue est trop longue et nous avons accès à d’aussi bons télescopes en France qui sont mieux placés niveau pollution lumineuse
C’est en dessous de ce grand dôme que doit se trouver le planétarium. J’aurais aimé assister à une séance mais nous ne pouvions être là plus tôt et le lendemain (lundi) l’observatoire est fermé !
Nous nous disons qu’il serait temps de trouver quelque chose à manger mais en redescendant vers la cafétéria nous constatons qu’elle est déjà fermée. Pas grave, nous faisons un tour en face dans la boutique de souvenirs, il y a plein de choses sympa pour s’amuser
Des phrases profondes
Puis nous arrivons dans une salle où il y a les planètes à l’échelle et ce que j’appelle le couloir du temps qui démarre au Big Bang pour arriver de nos jours. On se rend compte que l’homme n’est présent que depuis peu de temps sur terre.
Charlotte devant une météorite
Le début du couloir
L’ancien projecteur zeiss du planétarium.
Et notre grand copain Albert
Puis nous sortons de l’observatoire, on va voir le buste de James Dean
Puis quelques photos et c’est l’heure de redescendre à la voiture puis à l’hôtel, je vous rappelle qu’on n’a pas encore mangé !
Il y a toujours du monde qui veut accéder à l’observatoire
Dans le retour vers LA il y aura moins de monde puisqu’on constatera qu’en bas de la descente il y a des barrières qui bloquent la montée.
Nous mangerons des raviolis à l’hôtel et au dodo !