2 semaines en Guadeloupe - mars 2017

[marionnette]

Salut les Sunsetteurs !

Je me suis faite rare par ici ces derniers temps, mais me voici de retour sur le forum avec un nouveau carnet Pas d'USA pour nous cette année, mais une destination exotique sans l'être complètement : le superbe département français de la Guadeloupe.
Nous sommes partis 15 jours en mars, dont deux jours à Marie Galante, quelques jours sur Basse Terre, entrecoupés de 48H sur les magnifiques îles des Saintes, puis quelques jours sur Grande Terre pour terminer ce séjour enchanteur.
Le budget pour 2 : 900€ pour les billets d'avion (on avait eu une super promo par Air Caraïbes) et environ 800€ pour le logement. J'ai pas fait de budgétisation précise pour le reste

C'est parti, je vous emmène dans des paysages grandioses et sur des plages paradisiaques !

Mardi 7 mars - 1er jour

Nous partons de Vincennes sur les coups de midi, après avoir tranquillement bouclé nos valises. Le chat a été déposé chez ses cat-sitters la veille.


Shorts, tee-shirts, maillots de bain, check check check... Ready to go!

Nous nous rendons compte qu'une manifestation des professionnels de santé doit avoir lieu pile au moment et à l'endroit où nous devons prendre la navette pour Orly, à Denfert-Rochereau. Pour ne pas nous stresser, nous décidons donc de prendre un Über et nous arrivons rapidement et sans encombre à l'aéroport.

Après s'être fait engueuler par une employée car on ne lui avait pas demandé la permission avant de s'engager vers la file "dépose-bagage" (puisque nous nous sommes déjà enregistrés en ligne), on finit par déposer nos deux valises au comptoir et on passe la sécurité rapidement.

Nous dégustons de délicieux sandwiches maison avant d'embarquer dans ce superbe avion de la compagnie Air Caraïbes. On s'y croirait déjà...



Nous déchantons rapidement, déjà parce que la place est très limitée à l'intérieur et que les écrans sont tout petits, mais aussi et surtout parce que nous décollerons avec plus d'une heure de retard en raison de la grève des contrôleurs aériens et d'une "inspection inopinée". Nous attendons, tout coincés dans l'avion, où il fait très très chaud...

De plus, le temps de vol est rallongé (en raison des vents forts sans doute) et nous mettrons donc près de 9h40 (au lieu des 8h annoncées) à atteindre Pointe-à-Pitre, ce qui nous paraît excessivement long (surtout quand on est malade en avion comme moi ).


Miam miam les bons plateaux-repas de l'avion…



Nous finissons par sortir de l'avion et nous récupérons nos bagages au carrousel avant de quitter l'aéroport dans une chaleur étonnante. Il est plus de 22h, il fait nuit noire mais 30°C, quel dépaysement !

Nous montons dans le premier taxi que nous rencontrons, conduit par un homme a l'air quelque peu renfrogné. Le trajet jusqu'à l'appartement de notre hôte airbnb, dans le centre de Pointe-a-Pitre, sera rapide. L'air qui s'engouffre par les fenêtres nous fait du bien et nous rafraîchit un peu. Après nous avoir déposés devant l'immeuble, le taxi attend pour voir si on entre bien dedans ! Quelle prévenance !

Nous montons tant bien que mal les 4 étages de l'immeuble avec nos grosses valises et nous sommes accueillis par Gabriel, le fils de notre hôte. L'appartement est ouvert sur l'extérieur, il n'y a aucune fenêtre ! C'est agréable et étonnant de se retrouver tout d'un coup comme en plein été.
Après une douche rapide, nous nous couchons, exténués car il est près de 4h du matin heure de Paris. Le sommeil viendra bien vite malgré les bruits de circulation de la rue (pas de double vitrage, en fait pas de vitrage du tout, du coup !) et celui de la télé qui jouxte le mur de notre chambre.

[marionnette]

Mercredi 8 mars - 2e jour

Réveil de très bonne heure, décalage horaire oblige. J'entends du bruit dehors, dans mon demi-sommeil je ne sais pas s'il pleut ou si c'est le bruit des voitures qui passent. On entend aussi beaucoup les oiseaux qui piaillent. Le bruit de ces oiseaux ne nous quittera pas de tout le séjour !


Vue depuis notre airbnb au réveil

Nous nous préparons hâtivement et quittons l'appartement pour nous mettre en route en direction de la gare maritime, d'où nous devons prendre un bateau à 7h45 à destination de Marie-Galante. Nous quittons Pointe-à-Pitre sans en avoir vu grand-chose, mais le maigre aperçu que nous en avons eu ne nous laisse pas un souvenir impérissable. La sous-préfecture guadeloupéenne (la préfecture étant la commune de Basse-Terre) est réputée pour sa pauvreté et son insécurité et en effet, la veille depuis le taxi, les quartiers que l'on a traversés faisaient un peu froid dans le dos. Fin de la digression !

En chemin, nous nous arrêtons à une boulangerie pour acheter des viennoiseries et un jus d'orange (qui s'avérera ne pas être qu'à base d'orange malgré les dires du boulanger... mon cauchemar "allergie" commencera dès alors car je suis allergique à tous les fruits tropicaux ! ) que nous dégusterons en attendant l'embarquement au port.


Déjà, la volaille en liberté est partout !

Surprise, dans la file d'attente pour embarquer, nous croisons notre chauffeur de taxi d'hier soir ! Et aussi un type qui était dans le même avion que nous. Le monde est petit sur cette île on dirait
Une fois à bord, nous déposons nos valises sur les étagères à l'entrée et tentons de nous trouver une bonne place. Nous finirons par nous installer à l'étage et, alors qu'au début tout se passe bien, la mer devient au fur et à mesure bien plus agitée et nous avons tous les deux beaucoup de mal à affronter la fin de la traversée. Heureusement qu'un membre de l'équipage passe nous donner des petits sachets à vomi ! Et nous ne sommes pas les seuls à nous trouver mal, la mer semble particulièrement difficile aujourd'hui. C'est drôle d'ailleurs, parce qu'au début tous les passagers refusent les sachets à vomi d'un air assuré : "Non non, pas besoin, je ne suis pas malade en bateau", et puis au fur et à mesure que les couleurs des visages s'effacent, les gens reviennent sur leur décision : "Ah bah finalement je vais vous prendre un sachet, on ne sait jamais"… !

Enfin, nous accostons à Grand-Bourg, sur l'île de Marie Galante, l'estomac dans les talons. En voulant récupérer notre valise, nous nous apercevons qu'un immense paquet noir est entreposé juste devant les étagères à valises. Deux locales râlent, Max dit qu'on dirait un cercueil. Et en débarquant du bateau, sur quoi tombons-nous...? Un corbillard. C'était donc bien un cercueil. Weird.

Nous traînons nos grosses valises jusqu'à l'agence Hertz du bourg, où nous avons réservé une voiture. Au moment où la guichetière s'apprête à s'occuper de nous, une autre dame arrive et lui donne un sac avec plein de salades, de sa propre production sans doute. La vie ici a l'air douce et pas très stress
Nous nous occupons des formalités de la location et la petite dame de Hertz, très gentille au demeurant, nous accompagne jusqu'à la Kia qui nous servira de carrosse ces deux prochains jours. Nous y stockons les valises et repartons vers le port pour boire un café/coca bien mérité en terrasse. Les averses vont et viennent, mais il fait toujours aussi chaud et moite.


Pause café !

Nous faisons ensuite un tour rapide du bourg et passons par l'église et un tout petit marché local et coloré.







Nous reprenons la voiture en direction de Saint Louis, plus au nord. Sur la route, encore des averses ! Et aussi pas mal d'animaux en liberté : vaches, biquettes, volaille... des palmiers, des cocotiers... mais tout ça dans un décor très français (carrefours, panneaux, plaques de rue, poste, magasins etc.). Le décor est donc à la fois très familier et complètement dépaysant, c'est très étonnant.

Arrivés à Saint Louis, nous nous garons et allons faire un tour dans le bourg et sur les plages. Il y a très peu de monde, c'est calme et reposant, très agréable pour démarrer les vacances. Je demande à deux autochtones qui découpent du poisson si ça ne les dérange pas que je les prenne en photo, ils ont l'air un peu surpris mais acceptent.


Arrivée dans le village de St Louis… Sous un ciel bien sombre !













Puis nous regardons les retraités faire des ronds dans l'eau sur leurs petites embarcations.


Ils sont mignons, non ?








Marie-Galante, d'après les guides, c'est la Guadeloupe d'il y a 50 ans. Et c'est vrai que la vie sur cette île semble un peu "au ralenti" : encore assez peu de circulation automobile, des champs de canne à sucre à perte de vue, un paysage très rural, agricole, certains paysans utilisent même encore des cabrouets, c'est-à-dire des charrettes à bœufs pour le travail aux champs.



Sur le chemin du retour vers la voiture, nous nous arrêtons dans un petit boui-boui en quête d'une bouteille d'eau. Mais il y fait mille degrés, c'est très étouffant, il y a un monsieur devant nous et la dame du comptoir est au téléphone alors, au bord de l'apoplexie, nous abandonnons et commençons à sortir. Mais la dame nous rappelle et nous demande ce qu'on veut ! Elle rigole, dit qu'on peut se servir pour l'eau, et qu'on ne repart jamais d'ici les mains vides. Nous causons 2 minutes, notamment de météo, ainsi qu'avec le client d'avant puis nous prenons congé et repartons vers notre voiture.
Nous notons en croisant des ados qu'ils portent l'uniforme ici, tee-shirt blanc pour les garçons, bleu pour les filles.

Nous prenons à présent la direction de Capesterre, où se trouve notre hôtel et où nous décidons de déjeuner. Après un créneau laborieux mais réussi nous partons dans le centre à la recherche d'un endroit où casser la croûte. Nous demandons notre chemin à un homme qui n'a pas l'air très enclin à vouloir nous aider... En surfant sur les forums quand nous préparions notre voyage, on avait lu de tout, mais l'affirmation suivante : "les gens sont plus sympas en Martinique qu'en Guadeloupe" revenait souvent. Pour ma part, je crois surtout qu'on rencontre des gens sympas et des gens plus renfrognés ou méfiants, où qu'on aille, et ç'a été notre cas ! Dans l'ensemble on a fait face à deux extrêmes : soit très gentils, soit très fermés/méfiants. Et parfois, quand je vois le comportement de certains touristes, je peux comprendre la réaction des locaux...

Nous arrivons au Soleil Levant, l'épicerie/bar du village. C'est le même nom que l'hôtel qu'on a réservé, donc on demande à tout hasard mais en fait l'hôtel est situé sur les hauteurs de Capesterre, la dame de l'épicerie nous le pointe du doigt, on le voit de là où on est !
Nous décidons d'aller d'abord déjeuner car la faim commence à nous tirailler. Nous nous arrêtons dans une pagode, le Dantona Café, où nous déjeunons et buvons un jus de fruits les pieds dans le sable, avec vue sur la plage de la Feuillère et entourés de chiens et d'un chat. Bonne adresse pour le cadre mais un peu cher pour ce que c'est. (18€ les brochettes coco et 8€ les desserts !).


Le danger du coin…


Repas du midi


Dure vie...




Le cadre pas trop dégueu


Notre plus fidèle compagnon de voyage !

Nous partons ensuite faire une petite balade digestive dans le coin.







Nous repartons ensuite vers la voiture afin d'aller faire le check in. L'hôtel du Soleil Levant est très chouette, on est dans une sorte de bungalow avec une super vue sur mer. De la volaille, toujours, erre en liberté dans les parages. Une chouette adresse ! (mais pas donnée)



On pose nos affaires, on se repose un peu et on décide de descendre à la réception pour profiter du wifi qui n'est accessible que depuis là-bas. Le chat de la maison vient carrément se poser sur mes genoux pour faire sa sieste !!



Au moment où nous voulons descendre à la piscine, on a à peine le temps de goûter l'eau avec les doigts de pied qu'on se fait surprendre par une autre grosse averse !!
On remonte donc se poser au niveau de la réception, Max commence à regarder les Harlequin qu'il y a à dispo puis la conversation s'engage avec un couple de retraités vendéens habitués de la Guadeloupe (on a croisé pas mal de Métros qui viennent ici tous les ans), pendant un bon moment.



La pluie ayant repris et ne cessant pas, nous décidons d'abandonner toute tentative de redescendre au village ou ailleurs. Nous allons donc prendre une bonne douche car on colle pas mal avec la chaleur moite et la crème solaire.
Une fois prêts, on part sous la pluie au resto de l'hôtel qui est littéralement à trois pas de notre chambre.
On se prend de bons planteurs en apéro puis on déguste un colombo de poulet et une salade de chèvre chaud.



Le planteur et la fatigue ayant raison de nous, nous remontons nous coucher après une bonne première journée bien remplie !

Parcours du jour :

L'île se parcourt assez rapidement car les distances ne sont vraiment pas énormes !

[marionnette]

Jeudi 9 mars - 3e jour

Nous sommes de nouveau réveillés de bonne heure, un peu à cause du décalage horaire et un peu à cause du bruit du générateur qui colle le mur de notre chambre (si un jour vous allez à l'hôtel du Soleil Levant sur Marie Galante, demandez à éviter la chambre supérieure numéro 7 car c'est la seule où il y a ce générateur).

Nous nous habillons et nous partons en direction du restaurant de l'hôtel, le même que la veille, pour y prendre le petit déjeuner. La serveuse, qui ne semble pas avoir inventé le fil à couper le beurre, nous oublie ou nous ignore et nous mettons un bon moment à être servis. Couplé au fait que la pluie a déjà commencé à tomber et que je viens de recevoir un mail de boulot désagréable alors que je suis censée être en vacances, et ça y est, me voilà d'humeur chafouine.

Heureusement, le petit-déjeuner, une fois enfin servi, n'est pas mauvais : viennoiseries, pain et confitures exotiques (et il y a de l'ananas parmi la mangue et la goyave, seul fruit exotique auquel j'ai droit avec la noix de coco, youpi! #allergierelou). Par contre, ils apportent d'office un jus de fruits exotiques et je suis obligée de demander un jus d'orange basique. Max, lui, met une plombe à recevoir son café.
Bref, après tout ça on va capter du wifi à la réception pour checker la météo mais malheureusement, le temps semble parti pour être morose aujourd'hui.
Nous décidons de ne pas laisser la pluie nous miner le moral et nous sautons dans notre petite Kia en direction du nord de l'île.




Les petites biquettes de l'hôtel

Sur les routes, il n'y a pas grand monde, c'est assez agréable. Mais la pluie est toujours de la partie, avec des averses très fortes et très régulières. Arrivés à Gueule Grand Gouffre, tout au nord, on est obligés d'attendre quelques minutes dans la voiture car il tombe des cordes. On n'est pas les seuls : deux autres couples attendent aussi sur place dans leur voiture.

La pluie finit par se calmer et nous allons admirer l'immense arche naturelle creusée par les éléments dans la roche. Il y a un vent a décorner les bœufs et la nature, féroce, se déchaîne et envoie des hectolitres d'eau turquoise dans la gueule grand gouffre. C'est impressionnant et très beau à regarder.



Nous prenons un mini sentier pour aller voir un point de vue un peu plus loin, sur la côte découpée par les falaises et battue par d'immenses vagues violentes. On se croirait en Normandie, à la différence près que l'eau ici est bien turquoise !





Nous remontons dans notre voiture, à temps pour nous abriter d'une autre averse. Nous partons en direction de l'ouest de l'île, passons dans plusieurs hameaux et villages. Nous faisons une halte sur la sublime plage de Vieux Fort sur laquelle nous prenons enfin le temps de nous défaire de nos baskets pour aller goûter l'eau (avec les pieds seulement, pour l'instant !). Nous avons de la chance, une éclaircie apparaît pile à ce moment-là et, avec le ciel encore très menaçant à l'horizon, les couleurs sont superbes.











Nous reprenons la route en direction cette fois de la distillerie Poisson du père Labat. Il est 11h et nous avons lu dans le routard que les visites ne se faisaient que jusqu'à 13h donc nous pressons le pas. Mais la route n'est vraiment pas longue (l'île est assez petite en superficie !) et quand nous arrivons sur place, finalement l'horaire a changé, c'est jusqu'à 15h et non plus 13h.

Une dame nous donne un dépliant très bien fait sur le procédé de fabrication du rhum à partir de la canne à sucre cultivée ici et nous visitons par nous-même cette distillerie restée "dans son jus". L'endroit est assez impressionnant et nous y voyons tous les rouages du processus, activés par les travailleurs. La partie mise en bouteille et la salle des immenses tonneaux de 10 000 litres sont particulièrement impressionnantes.





















À la fin de notre visite, nous dégustons quelques variétés de rhum dont celui, le fameux de Marie Galante, qui titre à 59 degrés : c'est chaud en bouche mais ça ne brûle pas le gosier comme certains alcools. Nous goûtons aussi aux planteurs. Nous finissons par acheter deux bouteilles de planteur et un pot de confiture à l'ananas.
En ressortant, nous allons juste en face au petit resto "la table du père labat" ouvert depuis 2015 : ils ont flairé le truc, les touristes qui s'enivrent de rhums à la dégustation gratuite de la distillerie puis qui ont besoin de manger pour éponger tout ça avant de reprendre la route... et en effet, c'est complet et sans réservation, impossible d'y manger.


Leur slogan : "Ici, c'est Labat".

Tant pis pour nous, nous reprenons la route et décidons de pousser jusqu'à Grand Bourg où nous avons débarqué du bateau la veille, car c'est cohérent avec notre programme de l'après midi et qu'il y a deux adresses routard qui nous paraissent pas mal. À la première, l'épicerie du Soleil Levant (la même qu'à Capesterre), on fait chou blanc car il est déjà 13h et ils n'ont plus rien. Nous nous installons donc en terrasse de l'Ornata, exactement là où nous avons bu un café/coca hier en sortant du bateau. C'est pas mauvais, copieux et pas cher donc ça remplit son office. En plus, y a un chat mignon que je nourris subrepticement de quelque bout de viande de mes spaghetti bolo.

Nous reprenons la route, les averses continuent à intervalles réguliers, il ne se passe pas une demi-heure sans qu'il pleuve. Nous nous arrêtons pour visiter l'habitation Murat sur la route de Capesterre, ancienne sucrière tenue par des blancs au temps de l'esclavage. Le musée à l'intérieur de la maison de maître, qui parle de la vie sur Marie Galante, est très bien fait et plutôt intéressant. À l'étage, jolie vue sur tout le domaine et la mer, et une expo temporaire sur la biodiversité.







Nous repartons vers, cette fois... les urgences de l'hôpital Ste Marie ! Pour suivre le "tip" Routard qui conseille d'aller admirer le point de vue depuis le parking. Malheureusement pour nous, le temps est très bouché et le panorama n'est donc pas exactement ce à quoi on pouvait s'attendre, même si c'est quand même bien joli, il faut bien le reconnaître



Nous poursuivons notre chemin et poussons jusqu'à Capesterre, où nous nous garons à proximité de la plage de la Feuillère et du petit resto où nous avons déjeuné la veille.
Nous faisons un aller retour sur cette magnifique plage, le vent souffle mais pas de pluie, ouf ! Nous admirons aussi les kite-surfers avant de nous décider à repartir vers l'hôtel.







La fin d'après midi se déroule paisiblement entre douche et wifi à l'accueil.
Nous décidons de ne pas nous embêter à ressortir la voiture et à chercher trop loin : puisque le resto de l'hôtel était bon la veille, nous y retournons et prenons exactement la même chose mais inversons : moi le colombo de poulet, Max la salade de chèvre chaud, le tout encore une fois arrosé d'un bon planteur.
Puis nous rentrons car la fatigue est bien là...

Parcours du jour :

[M&M's]

marionnette,
Je trouvais aussi que ca faisait un petit baille que tu n'avais pas poste sur le forum Je m'installe, ca me rappelle un peu l'ile Maurice

[marionnette]

Salut M&M's,
En effet, c'est parfois difficile d'être partout
Merci de ton intérêt pour ce carnet ! Qui ne va pas suivre le même rythme effréné que celui de nos 3 semaines dans l'ouest américain l'année dernière, je sens... Le tri/développement des photos, en particulier, prend pas mal de temps !
Donc j'avance, doucement mais sûrement ! A très vite

[M&M's]

Hehe je connais bien ce sentiment
Pas de souci, on patiente

[marionnette]

Salut les Sunsetteurs
Après une longue interruption de plusieurs mois sur ce carnet (shame on me ), me voici de retour pour la suite ! J'ai intérêt à pas trop traîner et à essayer de le terminer avant cet été, parce qu'après, il y aura un nouveau carnet américain à commencer (le roadtrip dans le nord-ouest !) et j'aime pas trop être sur plusieurs trucs à la fois
Alors c'est parti :

Vendredi 10 mars - 4e jour

L'heure du retour en Guadeloupe a sonné. Nous nous préparons et quittons l'hôtel sans petit déjeuner car comme nous devons reprendre le bateau, nous préférons ne pas réitérer le trajet catastrophique de l'aller et décidons de rester à jeun pour le moment.
Nous prenons la voiture et partons pour la dernière fois sur les routes de Marie Galante en faisant une pause carburant.

On rend la voiture à l'agence Hertz et on traîne nos grosses valises jusqu'au port où nous patientons jusqu'à l'embarquement. Apparemment, la mer va de nouveau être un peu agitée aujourd'hui. Nous nous installons un peu à l'arrière sur les conseils de gens qui disent que devant on ressent plus les remous. Et surtout, pas trop loin des toilettes...!

Mais cette fois, heureusement, tout se passe bien et nous ne sommes pas malades ni l'un ni l'autre, même si ça bouge effectivement pas mal !
Arrivés au port de Bergevin à Pointe-à-Pitre, la faim commence à nous tenailler. Nous allons donc faire un raid au petit snack de la gare maritime, où nous achetons les deux derniers croissants (ce qui entraînera la terrible déception des deux jeunes filles qui arriveront juste après nous, et nous vaudra des remarques pseudo-sarcastiques à ce sujet ) mais aussi les fameux jus de fruits "caresse antillaise", délicieux ainsi que thé et café, que nous dégusterons sur un banc de la gare.

Nous nous mettons ensuite tranquillement en route vers la cahute Hertz située à l'entrée du port. Nous sommes un peu en avance, notre voiture n'est pas encore prête. Après avoir rempli les papiers et s'être affranchis des différentes formalités inhérentes à la location, nous confions nos lourdes valises à la dame de Hertz et allons retirer des espèces au distributeur de la caisse d'épargne située un peu plus loin dans la ville, et traversons pour y arriver un petit marché local plein de fruits et de légumes qu'on n'a pas en métropole, de couleurs, d'épices... Je n'ai pas osé prendre de photos.

De retour chez Hertz, notre carrosse est avancé. C'est une petite C3 qui a l'air très bien et qui sera sans doute plus facile à manœuvrer que la Kia de Marie Galante qui était, avec le recul, un peu vieille et usée (difficultés à monter les côtes !).
Nous chargeons les affaires, nous nous installons, et c'est parti, cap plein ouest direction Basse Terre qui est notre prochaine étape.
À notre plus grand soulagement, la sortie de Pointe-a-Pitre se fait rapidement et sans encombre. Nous avions lu que de nombreux embouteillages rendaient la circulation difficile là-bas, mais il est midi et ceci explique sans doute cela.

Nous arrivons assez vite sur la Route de la Traversée, qui relie les côtes est et ouest de Basse Terre. Notre première étape sur cette jolie route bordée par la forêt tropicale est la cascade aux écrevisses, un endroit enchanteur avec une superbe rivière qui s'écoule. Enfin, enchanteur parce qu'on est quasiment seuls, coup de bol sans doute dû à l'horaire. On a évité de justesse un car de touristes qui repartait et quand à notre tour on prend congé, un nouveau groupe débarque. Quelle chance d'avoir pu découvrir ce lieu au calme sans le fléau du tourisme de masse qui sévit de nos jours. #retourdelavieilleaigrie





Nous allons rapidement jeter un œil à l'aire de pique nique qui se trouve de l'autre côté de la route, là encore un très bel endroit au calme près de la rivière, on regrette de ne pas avoir de quoi pique-niquer !

Nous reprenons la voiture, le temps est plutôt beau et très chaud, mais on essuie quelques averses sur la route, rien de bien méchant. L'étape suivante, c'est la maison de la forêt et ses toilettes qui tombent à point nommé. Nous subissons encore une averse en arrivant mais vraiment rien par rapport à ce qu'on a eu à Marie-Galante et à ce qu'on aura le lendemain.

Après la pause pipi réglementaire, nous décidons de nous embarquer pour une petite rando d'une heure dans la forêt tropicale (sentier qui part de la maison de la forêt, plusieurs niveaux de difficultés et temps de rando). C'est un moment incroyable et hors du temps, nous sommes absolument seuls dans la forêt, vraiment magique. Ça grimpe pas mal et le sentier est par endroits très boueux à cause des récentes intempéries, mais on passe outre tellement le cadre est grandiose ! On se sent tout petit à côté de ces arbres immenses.









Au retour, on décide de filer vers notre prochaine étape, le parc des mamelles, où d'après le guide du Routard il y a un snack ouvert de 9h à 17h sans interruption qui nous permettra de nous restaurer rapidement et à bas prix.
En arrivant, on se gare et on va voir à l'endroit indiqué par notre guide préféré... il y a effectivement un resto. On entre et on s'installe, on passe commande mais on se rend rapidement à l'évidence : ce n'est pas un snack mais un resto assez chicos avec des prix plutôt élevés (plats entre 18 et 22€ environ). C'est très bon et le cadre est superbe, cette véranda claire avec vue sur la végétation et, au loin, la mer, donc on ne se plaint pas car on peut se le permettre dans notre budget, mais c'est bon à savoir car ce n'est pas forcément pour toutes les bourses.


Y a pire comme endroit pour déjeuner

En ressortant du resto, on file au parc des mamelles qui se trouve juste en face. L'entrée est assez chère, 15€, mais là encore l'endroit est de toute beauté. C'est un parc zoologique très bien fait, en pleine forêt tropicale, qui donne l'occasion de découvrir de nombreuses espèces qu'on n'a pas l'habitude de voir : singes, perroquets, félins en tous genres (puma, ocelot, jaguar), et j'en passe. On a notamment beaucoup aimé les singes acrobates à la fin du parcours (l'un d'eux faisait le beau devant nous, je l'ai filmé) et surtout, surtout, le perroquet qui parle !!! "hello", "ca va ?" "Au revoir", à un moment donné on était, avec d'autres visiteurs, tous en admiration devant lui et il a rigolé avec nous, c'était assez étonnant. On a aussi fait un parcours dans la canopée en mode acrobranches, à parfois plus de 20m de hauteur ! Autant dire qu'on ne faisait pas trop les malins.














Parcours dans la canopée

On repart ensuite sans trop traîner car il est 18h et la nuit va bientôt tomber. Or on ne connaît pas la route jusqu'au gîte et je ne connais pas encore la voiture que je prends tout juste en main....
On fonce en direction de Bouillante, vers le sud. En route, on assiste (enfin surtout Max car moi j'ai les yeux rivés sur la route qui tourne beaucoup ) à un superbe, mais surtout... rapide coucher de soleil. En deux minutes la boule orange est avalée par la ligne d'horizon, c'est incroyable !

Sur la fin du chemin pour accéder au gîte, ça grimpe très très sec !! Je cale et je me fais une petite frayeur car la route est en pente raide. Et ensuite ça redescend d'un coup avant de remonter, bref un vrai parcours du combattant !

Tout schuss !

Arrivés au gîte et bien garés comme il faut, on fait la connaissance d'Isabel et de Jeff, nos hôtes très sympathiques mais quasi-militaires dans leur description du gîte et des consignes Il y a plein de petites attentions sympas comme un planteur de bienvenue et un nécessaire à petit déjeuner pour le lendemain matin, malheureusement comme souvent depuis le début du séjour je suis allergique à la moitié des trucs proposés (goyave, fruits de la passion...). Sympa, ils me trouvent autre chose et Max et moi pouvons donc prendre tranquillement l'apéro sur notre terrasse.

Puis Jeff nous sert notre repas : massalé de porc et riz, puis blanc-manger coco au caramel beurre salé : délicieux mais fort copieux pour un soir !!

Arrivée au gîte

Suite à cette journée bien chargée, et après nous être installés dans le gîte, nous n'avons plus qu'à nous coucher, à 21h comme les poules ou presque et sous une moustiquaire pour la première fois de notre vie !


Parcours du jour :