1 an après, et surtout 1 semaine avant de repartir, voici mon carnet de voyage, terminé il y a tout juste quelques jours. Mieux vaut tard que jamais ! J'espère qu'il vous plaira et surtout qu'il apportera quelques astuces à ceux qui partent !
Road Trip West US, du 3 au 17 septembre 2009
Il était une fois dans l’Ouest…
3/09/09. Paris – San Francisco : le voyage…
Le rendez-vous est donné, nous décollons le jeudi 3 septembre 2009 à 13h50 de Roissy Charles de Gaulle.
Après 7 mois de préparation et d’attente, ce jeudi matin au réveil nous sommes plus qu’impatients de sauter dans le train au départ d’Orléans qui nous emmène directement à l’aéroport ; une aubaine, et un souci d’organisation en moins ! Notre voyage s’annonçait déjà sous les meilleurs auspices puisque notre vol prévu sur KLM ayant été annulé, nous allions finalement voyager avec Air France !
Arrivée à Roissy à 11h30, le train nous dépose aux portes du Terminal 2, c’est idéal, même si nos bagages un peu (sur)chargés nous donnent du fil à retordre dans les escalators. Un rapide coup d’œil sur les écrans et nous nous dirigeons vers le comptoir d’enregistrement. Un agent d’accueil nous devance et nous indique la marche à suivre pour les bagages pré-enregistrés sur internet. Tout se fait très rapidement, l’hôtesse s’arrange pour que nous voyagions côte à côte sur notre correspondance entre Detroit et San Francisco.
Quelques allers-retours dans le hall et un sandwich rapidement avalé plus tard (accompagné d’un smoothie fraise-framboise, miam !) nous passons sans encombre les contrôles douaniers (ouf !). Note pour plus tard : éviter les Converse 16 trous et les ceintures, c’est long à enlever ET à remettre !
Encore un peu de patience dans le salon d’embarquement et nous passons finalement les portes de l’appareil. PNC aux portes, armement des toboggans, la pression monte un peu, l’avion décolle.
8h, 2 plateaux repas et quelques films plus tard, nous atterrissons à Détroit. De ce côté-là de l’Atlantique les formalités d’immigration sont un peu plu complexes… L’autorisation électronique préalablement remplie sur Internet n’est apparemment pas encore en vigueur et nous devons finalement remplir la traditionnelle fiche verte de renseignements (non, nous n’appartenons pas à un réseau terroriste). Relevé d’empreintes digitales, photos, quelques questions d’usage et c’est bon, nous passons la frontière. Direction le carrousel pour récupérer les bagages ; petit moment d’angoisse vite dissipée car nous les apercevons rapidement sur le tapis roulant. Il faut maintenant réenregistrer. Mais l’agent des douanes que nous croisons décide que ça ne se passera pas si facilement ! Il nous interroge plus précisément sur le contenu de nos valises et le but de notre voyage et décide de nous faire passer un contrôle sanitaire supplémentaire. Rien de bien méchant cependant, les bagages passeront juste une seconde fois aux rayons X avant d’être malmenés sur le tapis roulant qui les emmène vers la soute de l’avion à destination de San Francisco.
Il nous reste 3h d’escale à Detroit. Nous en profitons pour dépenser nos premiers dollars en duty-free et patientons sagement dans le salon d’embarquement, bercés par le passage du tramway qui circule dans le terminal et qui dessert les différentes portes. La fatigue se fait sentir mais l’excitation prend le dessus et le temps passe vite. Nous embarquons finalement dans le deuxième avion. Le personnel de bord est courtois et chaleureux, à l’image des américains en général. L’hôtesse s’enquiert de notre voyage et nous dit que nous allons adorer San Francisco, qu’il y a de chouettes restaurants même si, à son avis, ils ne peuvent pas rivaliser avec la gastronomie française. Nous décollons finalement au son d’un « Let’s fly to Frisco » enjoué ! Le vol nous semble assez long car il y a peu de distractions à bord et la fatigue nous rattrape.
Nous atterrissons à 20h, heure locale et après avoir acheté de quoi grignoter et récupéré nos valises nous prendrons un taxi pour rejoindre le centre-ville car nous n’avons pas le courage de tester les transports en commun ce soir ! 30mn plus tard (et 40$ en moins !) nous arrivons au Rex Hotel, en plein centre ville sur Sutter Street, à deux pas de Union Square. A la réception l’accueil est encore une fois très courtois, on nous indique les principaux points d’intérêt sur une petite carte avant de nous remettre les clés de la chambre. Tout y est parfait, propre, bien décoré et équipé. Encore quelques forces pour jeter un œil sur le programme du lendemain et nos paupières se ferment, au son des sirènes de police et de pompiers qui sillonnent les rues.
Ça y est, on y est, pour de vrai !
Le carnet de voyage de Midge, 1 an après...
4/09/09. San Francisco : Alcatraz, Pier 39, tour de la ville en bus
La nuit a été courte et le sommeil difficile à trouver.
Première étape : la visite d’Alcatraz. J’ai réservé la croisière à 12h30, ce qui nous laisse un peu de temps pour nous préparer et prendre un petit déjeuner. Au menu au restaurant de l’hôtel : un muffin aux myrtilles à tomber, des fruits frais, du jus d’orange fraîchement pressé et du café à volonté. Nous testerons également l’ « oatmeal », sorte de céréales au lait chaud avec des raisins secs, plutôt consistant !
Nous sommes un peu en avance et décidons de rejoindre la baie à pied. Il ne fait pas très chaud mais le soleil est de la partie. A la première intersection nous nous retrouvons face à face avec l’une des fameuses « collines » qui vallonnent la ville et commençons l’ascension. La distance n’est certes pas très importante jusqu’au port mais c’est du sport ! Arrivés au Pier 35 nous découvrons Alcatraz au large. Derrière nous un premier point de vue de la ville se dessine entre la Coit Tower et la Transamerica Pyramid. A gauche on aperçoit la silhouette du Golden Gate Bridge et à droite celle de Bay Bridge ; on en prend plein les yeux !
Nous embarquons à bord du ferry à destination de la mythique prison. Après quelques consignes de sécurité le bateau largue les amarres. Nous accostons sur le rocher après 15 minutes de traversée dans un vent glacial. On imagine alors aisément pourquoi il semblait impossible de s’échapper de cette île. L’une des guides sur place nous accueille avec l’histoire d’un des prisonniers d’Alcatraz qui faillit réussir son évasion mais se retrouva finalement piégé sur Angel Island au lieu de rallier le continent. De quoi se mettre dans l’ambiance du lieu. Nous empruntons le chemin qui mène vers les bâtiments de la prison et découvrons notamment le passé militaire de l’île qui était à l’origine une base de défense de l’armée américaine.
A l’entrée du bâtiment principal (les anciennes douches de la prison), nous récupérons nos boîtiers pour l’audio-tour en français puis montons au premier étage. A travers la visite guidée nous découvrons l’univers carcéral : les cellules (parfois réaménagées), la cour, le réfectoire, le quartier de l’isolement, la bibliothèque, le parloir… On nous présente les prisonniers les plus « célèbres » (Al Capone en tête) et on nous raconte les différentes tentatives d’évasion qui eurent lieu, avec un fond sonore plutôt réaliste qui crée une atmosphère particulière.
Outre les conditions de détention difficiles, on se rend compte en regardant à travers les fenêtres grillagées à quel point il devait être frustrant pour les détenus d’apercevoir chaque jour le continent si proche mais parfaitement inaccessible… Et de susciter encore plus l’envie de s’échapper !
Au retour d’Alcatraz nous gagnons le Pier 39, très animé. On a l’impression de traverser un parc d’attractions, entre manèges pour enfants, marchands de glaces et de bonbons et barbapapas toutes prêtes emballées sous vide ! Nous déambulons sur le plancher de bois à la recherche d’un restaurant où déjeuner, ce qui ne manque pas sur place, et choisissons finalement un italien où nous mangerons des pâtes et ma première pizza aux peperonni du voyage (mais sûrement pas la dernière !).
L’après-midi est déjà bien avancé lorsque nous rejoignons le bus à double étage qui nous emmènera faire un tour guidé de la ville. Nous avions choisi cette option pour avoir une vue d’ensemble des différents quartiers sur lesquels nous nous attarderons les jours suivants. Nous passons par le quartier italien de North Beach (avec un point de vue idéal sur la Coit Tower), traversons les buildings de Downtown et sa fameuse Transamerica Pyramid, puis nous remontons vers Union Square. Nous apercevons la superbe mairie (le City Hall, construit à l’image du Capitol mais encore plus grand, avec des marbres importés d’Italie et des dorures inspirées du dôme des Invalides), le musée des arts asiatiques, la librairie. Le commentaire nous explique notamment qu’un tremblement de terre ravagea la ville en 1906 mais qu’elle fut reconstruite en un temps record. Nous nous dirigeons ensuite vers Alamo Square où nous découvrons enfin les adorables Painted Ladies aux couleurs acidulées. Un rapide coup d’œil sur le très animé Haight Ashbury et nous prenons la route du Golden Gate Park. Nous longeons ensuite le Presidio et à la sortie du parc c’est le symbole de San Franciso qui nous attend : la structure métallique du Golden Gate Bridge se dessine devant nous et pour cette première rencontre nous avons de la chance, il n’y a pas de brume… Normal me direz-vous, le vent ne lui laisse aucune chance de s’accrocher aux piles du pont ! Le bus nous dépose finalement au Pier 39 et après avoir fait quelques boutiques dans le coin nous rejoignons le ponton où les lions de mer se prélassent au soleil dans un sympathique vacarme et une puissante odeur de poisson !
Nous regagnons ensuite Union Square à pieds en traversant une portion de Chinatown puis faisons quelques courses au Walgreens de Market Street pour le dîner de ce soir que nous prenons dans la chambre, et le déjeuner du lendemain.
La nuit a été courte et le sommeil difficile à trouver.
Première étape : la visite d’Alcatraz. J’ai réservé la croisière à 12h30, ce qui nous laisse un peu de temps pour nous préparer et prendre un petit déjeuner. Au menu au restaurant de l’hôtel : un muffin aux myrtilles à tomber, des fruits frais, du jus d’orange fraîchement pressé et du café à volonté. Nous testerons également l’ « oatmeal », sorte de céréales au lait chaud avec des raisins secs, plutôt consistant !
Nous sommes un peu en avance et décidons de rejoindre la baie à pied. Il ne fait pas très chaud mais le soleil est de la partie. A la première intersection nous nous retrouvons face à face avec l’une des fameuses « collines » qui vallonnent la ville et commençons l’ascension. La distance n’est certes pas très importante jusqu’au port mais c’est du sport ! Arrivés au Pier 35 nous découvrons Alcatraz au large. Derrière nous un premier point de vue de la ville se dessine entre la Coit Tower et la Transamerica Pyramid. A gauche on aperçoit la silhouette du Golden Gate Bridge et à droite celle de Bay Bridge ; on en prend plein les yeux !
Nous embarquons à bord du ferry à destination de la mythique prison. Après quelques consignes de sécurité le bateau largue les amarres. Nous accostons sur le rocher après 15 minutes de traversée dans un vent glacial. On imagine alors aisément pourquoi il semblait impossible de s’échapper de cette île. L’une des guides sur place nous accueille avec l’histoire d’un des prisonniers d’Alcatraz qui faillit réussir son évasion mais se retrouva finalement piégé sur Angel Island au lieu de rallier le continent. De quoi se mettre dans l’ambiance du lieu. Nous empruntons le chemin qui mène vers les bâtiments de la prison et découvrons notamment le passé militaire de l’île qui était à l’origine une base de défense de l’armée américaine.
A l’entrée du bâtiment principal (les anciennes douches de la prison), nous récupérons nos boîtiers pour l’audio-tour en français puis montons au premier étage. A travers la visite guidée nous découvrons l’univers carcéral : les cellules (parfois réaménagées), la cour, le réfectoire, le quartier de l’isolement, la bibliothèque, le parloir… On nous présente les prisonniers les plus « célèbres » (Al Capone en tête) et on nous raconte les différentes tentatives d’évasion qui eurent lieu, avec un fond sonore plutôt réaliste qui crée une atmosphère particulière.
Outre les conditions de détention difficiles, on se rend compte en regardant à travers les fenêtres grillagées à quel point il devait être frustrant pour les détenus d’apercevoir chaque jour le continent si proche mais parfaitement inaccessible… Et de susciter encore plus l’envie de s’échapper !
Au retour d’Alcatraz nous gagnons le Pier 39, très animé. On a l’impression de traverser un parc d’attractions, entre manèges pour enfants, marchands de glaces et de bonbons et barbapapas toutes prêtes emballées sous vide ! Nous déambulons sur le plancher de bois à la recherche d’un restaurant où déjeuner, ce qui ne manque pas sur place, et choisissons finalement un italien où nous mangerons des pâtes et ma première pizza aux peperonni du voyage (mais sûrement pas la dernière !).
L’après-midi est déjà bien avancé lorsque nous rejoignons le bus à double étage qui nous emmènera faire un tour guidé de la ville. Nous avions choisi cette option pour avoir une vue d’ensemble des différents quartiers sur lesquels nous nous attarderons les jours suivants. Nous passons par le quartier italien de North Beach (avec un point de vue idéal sur la Coit Tower), traversons les buildings de Downtown et sa fameuse Transamerica Pyramid, puis nous remontons vers Union Square. Nous apercevons la superbe mairie (le City Hall, construit à l’image du Capitol mais encore plus grand, avec des marbres importés d’Italie et des dorures inspirées du dôme des Invalides), le musée des arts asiatiques, la librairie. Le commentaire nous explique notamment qu’un tremblement de terre ravagea la ville en 1906 mais qu’elle fut reconstruite en un temps record. Nous nous dirigeons ensuite vers Alamo Square où nous découvrons enfin les adorables Painted Ladies aux couleurs acidulées. Un rapide coup d’œil sur le très animé Haight Ashbury et nous prenons la route du Golden Gate Park. Nous longeons ensuite le Presidio et à la sortie du parc c’est le symbole de San Franciso qui nous attend : la structure métallique du Golden Gate Bridge se dessine devant nous et pour cette première rencontre nous avons de la chance, il n’y a pas de brume… Normal me direz-vous, le vent ne lui laisse aucune chance de s’accrocher aux piles du pont ! Le bus nous dépose finalement au Pier 39 et après avoir fait quelques boutiques dans le coin nous rejoignons le ponton où les lions de mer se prélassent au soleil dans un sympathique vacarme et une puissante odeur de poisson !
Nous regagnons ensuite Union Square à pieds en traversant une portion de Chinatown puis faisons quelques courses au Walgreens de Market Street pour le dîner de ce soir que nous prenons dans la chambre, et le déjeuner du lendemain.
5/09/09. San Francisco : tour de la ville en bus, Alamo Square, Haight Ashbury, Golden Gate Park, Golden Gate Bridge, Union Square
Le matin, nous reprenons le bus à Union Square. Il fait beau et il y a heureusement beaucoup moins de vent que la veille. Nous nous arrêtons à Alamo Square et pour admirer les Painted Ladies aux couleurs pastelles. Du parc, la vue sur la ville est superbe et on distingue notamment le City Hall et la Transamerica Pyramid. Nous ratons le bus suivant à quelques minutes près et décidons de poursuivre à pieds dans le quartier de Haight Ashbury jusqu’au prochain arrêt, que nous ne trouverons jamais ! Nous traversons des rues animées fréquentées par une population très hétéroclite et bordées de boutiques qui ne sont pas sans rappeler les années hippies et le « Flower Power ». Finalement nous décidons de prendre un taxi pour nous emmener jusqu’au Golden Gate Park car nous commençons à fatiguer et surtout à avoir faim ! Nous pique-niquons à l’entrée du parc ; au menu, sandwichs maison, chips, Vitamin Water et… Oreos ! Mais le ciel commence sérieusement à se couvrir…
Nous visitons ensuite le Japanese Tea Garden, frais et dépaysant. L’espace d’un instant, entre un buddha géant, une pagode et des bonzaïs, on croirait vraiment avoir changé de pays !
Nous récupérons finalement le bus dans le parc et roulons vers le Golden Gate que nous découvrons cette fois-ci… noyé dans la brume, celle qui fait la pluie et le beau temps à San Francisco ! Le pont a littéralement disparu et les quelques courageux qui se sont risqués à le traverser à pied ou à vélo progressent dans le brouillard… Demi-tour à Vista Point et nous repartons en sens inverse pour rejoindre Union Square. Le trafic est relativement important et ralenti par le péage à la sortie du pont.
De retour à Union Square, nous en profitons pour faire les boutiques. Nous passerons notamment pas mal de temps au Levi’s Store pour Loïc (un jean à la clé) et chez Macy’s pour moi (bilan : la première paire de lunettes de soleil du séjour et une longue hésitation sur un sac Steve Madden clouté que finalement je n’achèterai pas) !
Le soir, nous dînons dans un restaurant japonais situé à proximité de notre hôtel et finissons la soirée par un petit tour au très chic hôtel Westin St Francis situé sur Powell Street et dont les ascenseurs extérieurs en verre permettent d’avoir une très belle vue sur la ville (mais attention, une fois arrivé en haut on n’a pas le droit d’en sortir !) ; en revanche, nous en avons été quittes pour une petite frayeur lorsque le notre s’est bloqué à un étage et a refusé de redescendre ! Après avoir erré quelques minutes dans les couloirs en cherchant désespérément un escalier (mais en évitant d’emprunter l’escalier de secours qui s’offre à nous au risque de déclencher l’alarme dans l’immeuble), nous reprendrons un autre ascenseur qui, lui, nous mènera bien au rez-de-chaussée. De retour à l’hôtel on se dit qu’on ne sera jamais à l’aéroport à 10h le lendemain pour récupérer notre voiture. Du coup, j’appelle l’agence de location pour savoir si nous pouvons arriver plus tard ; je suis rassurée quand mon interlocuteur me dit qu’on peut prendre le véhicule quand on le souhaite, l’important c’est de la ramener à l’heure le jour du retour, sous peine d’avoir à payer une journée de location supplémentaire. On peut donc se coucher l’esprit tranquille et dormir un peu plus longtemps que prévu le lendemain.
Le matin, nous reprenons le bus à Union Square. Il fait beau et il y a heureusement beaucoup moins de vent que la veille. Nous nous arrêtons à Alamo Square et pour admirer les Painted Ladies aux couleurs pastelles. Du parc, la vue sur la ville est superbe et on distingue notamment le City Hall et la Transamerica Pyramid. Nous ratons le bus suivant à quelques minutes près et décidons de poursuivre à pieds dans le quartier de Haight Ashbury jusqu’au prochain arrêt, que nous ne trouverons jamais ! Nous traversons des rues animées fréquentées par une population très hétéroclite et bordées de boutiques qui ne sont pas sans rappeler les années hippies et le « Flower Power ». Finalement nous décidons de prendre un taxi pour nous emmener jusqu’au Golden Gate Park car nous commençons à fatiguer et surtout à avoir faim ! Nous pique-niquons à l’entrée du parc ; au menu, sandwichs maison, chips, Vitamin Water et… Oreos ! Mais le ciel commence sérieusement à se couvrir…
Nous visitons ensuite le Japanese Tea Garden, frais et dépaysant. L’espace d’un instant, entre un buddha géant, une pagode et des bonzaïs, on croirait vraiment avoir changé de pays !
Nous récupérons finalement le bus dans le parc et roulons vers le Golden Gate que nous découvrons cette fois-ci… noyé dans la brume, celle qui fait la pluie et le beau temps à San Francisco ! Le pont a littéralement disparu et les quelques courageux qui se sont risqués à le traverser à pied ou à vélo progressent dans le brouillard… Demi-tour à Vista Point et nous repartons en sens inverse pour rejoindre Union Square. Le trafic est relativement important et ralenti par le péage à la sortie du pont.
De retour à Union Square, nous en profitons pour faire les boutiques. Nous passerons notamment pas mal de temps au Levi’s Store pour Loïc (un jean à la clé) et chez Macy’s pour moi (bilan : la première paire de lunettes de soleil du séjour et une longue hésitation sur un sac Steve Madden clouté que finalement je n’achèterai pas) !
Le soir, nous dînons dans un restaurant japonais situé à proximité de notre hôtel et finissons la soirée par un petit tour au très chic hôtel Westin St Francis situé sur Powell Street et dont les ascenseurs extérieurs en verre permettent d’avoir une très belle vue sur la ville (mais attention, une fois arrivé en haut on n’a pas le droit d’en sortir !) ; en revanche, nous en avons été quittes pour une petite frayeur lorsque le notre s’est bloqué à un étage et a refusé de redescendre ! Après avoir erré quelques minutes dans les couloirs en cherchant désespérément un escalier (mais en évitant d’emprunter l’escalier de secours qui s’offre à nous au risque de déclencher l’alarme dans l’immeuble), nous reprendrons un autre ascenseur qui, lui, nous mènera bien au rez-de-chaussée. De retour à l’hôtel on se dit qu’on ne sera jamais à l’aéroport à 10h le lendemain pour récupérer notre voiture. Du coup, j’appelle l’agence de location pour savoir si nous pouvons arriver plus tard ; je suis rassurée quand mon interlocuteur me dit qu’on peut prendre le véhicule quand on le souhaite, l’important c’est de la ramener à l’heure le jour du retour, sous peine d’avoir à payer une journée de location supplémentaire. On peut donc se coucher l’esprit tranquille et dormir un peu plus longtemps que prévu le lendemain.
6/09/09. San Francisco – San Luis Obispo via Highway 1
Nous quittons l’hôtel Rex assez tôt pour aller récupérer notre voiture de location à l’aéroport de San Francisco. Sur le chemin, nous prenons un peu de temps pour acheter des cartes postales en dernière minute dans un magasin de souvenirs et prendre quelques photos du Cable Car puis nous nous engageons dans la station de BART à Powell Street. Pour ne pas perdre plus de temps nous prenons nos tickets aux automates mais il faut savoir que le fonctionnement du BART n’est pas très évident pour un novice ! En fait, ça fonctionne par un système de provision : il faut choisir le montant qu’on souhaite mettre sur la carte en fonction de l’arrêt où on descend mais les tarifs par zone ne sont pas clairement indiqués. Je me rappelle avoir vu dans mon guide qu’il faut compter 8$ par personne pour se rendre à l’aéroport ; nous mettons chacun ce montant sur notre carte. Mais une fois dans le train, je me rends compte que le trajet coûte plus cher que prévu et nous nous demandons un peu comment ça va se passer… Y a-t-il des contrôles ? Risque-t-on une amende ? Finalement, à l’arrivée à l’aéroport nous n’avons pas été contrôlés et essayons de sortir avec nos cartes par les tourniquets, et c’est là que ça bloque ! Impossible de ressortir… Du coup, je pose la question à l’agent de transport qui est sur place et elle me dit qu’il suffit de remettre nos cartes dans l’automate et de rajouter le montant qu’il manque pour pouvoir sortir (soit à peu près 0,50$ par personne). Vu le nombre de personnes restées bloquées au même endroit que nous je suppose que beaucoup de touristes se font piéger par ce système !
Nous prenons la navette qui dessert l’aéroport jusqu’au terminal où se situent les comptoirs des agences de location de voitures. Il n’y a pas beaucoup de monde et nous arrivons rapidement au comptoir de la compagnie Budget. Les formalités se font vite, le conducteur principal donne son permis de conduire (le conducteur supplémentaire devant avoir plus de 25 ans, ce sera donc moi). Je demande à l’agent s’il peut me rajouter en tant que conducteur supplémentaire, m’attendant à payer le supplément associé mais il me demande si nous sommes en couple et si nous vivons sous le même toit, ce que je lui confirme. Du coup, il me fait simplement signer le formulaire de location, sans me demander aucun frais supplémentaire. J’apprendrai plus tard qu’il n’y a pas de supplément à payer pour des conjoints qui habitent ensemble, sous réserve de fournir un justificatif de domicile commun (heureusement pour nous qui l’ignorions, l’agent de comptoir n’était pas très zélé et ne nous l’a pas demandé !).
Nous nous dirigeons finalement vers le parking pour récupérer notre voiture à l’emplacement indiqué et, surprise, c’est une Dodge Caliber qui nous attend, idéale pour mettre toutes les valises dans le coffre. Aucun état des lieux n’est pratiqué donc nous préférons prendre des photos des quelques rayures apparente au cas où. Finalement, ça ne sera pas utile mais on ne sait jamais !
Nous prenons donc possession de la Caliber et après quelques repérages pour se familiariser avec le véhicule et l’installation du GPS, c’est parti pour la deuxième étape de notre voyage, San Luis Obispo, sur la Highway 1 entre San Francisco et Los Angeles ! Petit arrêt Starbucks à Half Moon Bay pour acheter de quoi déjeuner et en route pour une rencontre exceptionnelle avec la splendide Highway 1 où nous découvrirons des paysages à couper le souffle, entre mer et montagne, jusqu’au coucher du soleil. Nous arrivons assez tard à San Luis Obispo, et après avoir récupéré les clés de notre chambre dans un Super 8, nous nous mettons en quête d’un endroit où dîner. Malheureusement, tous les restaurants alentours sont en train de fermer et finalement nous décidons de reprendre la voiture pour aller dans un supermarché que nous avions repéré sur la route à quelques kilomètres. Pour notre plus grand bonheur la plupart des grandes surfaces sont ouvertes 24/24 et ça, c’est vraiment pratique ! Nous dînons dans notre chambre d’hôtel et nous couchons bien fatigués… Demain, nous rallions Los Angeles !
Nous quittons l’hôtel Rex assez tôt pour aller récupérer notre voiture de location à l’aéroport de San Francisco. Sur le chemin, nous prenons un peu de temps pour acheter des cartes postales en dernière minute dans un magasin de souvenirs et prendre quelques photos du Cable Car puis nous nous engageons dans la station de BART à Powell Street. Pour ne pas perdre plus de temps nous prenons nos tickets aux automates mais il faut savoir que le fonctionnement du BART n’est pas très évident pour un novice ! En fait, ça fonctionne par un système de provision : il faut choisir le montant qu’on souhaite mettre sur la carte en fonction de l’arrêt où on descend mais les tarifs par zone ne sont pas clairement indiqués. Je me rappelle avoir vu dans mon guide qu’il faut compter 8$ par personne pour se rendre à l’aéroport ; nous mettons chacun ce montant sur notre carte. Mais une fois dans le train, je me rends compte que le trajet coûte plus cher que prévu et nous nous demandons un peu comment ça va se passer… Y a-t-il des contrôles ? Risque-t-on une amende ? Finalement, à l’arrivée à l’aéroport nous n’avons pas été contrôlés et essayons de sortir avec nos cartes par les tourniquets, et c’est là que ça bloque ! Impossible de ressortir… Du coup, je pose la question à l’agent de transport qui est sur place et elle me dit qu’il suffit de remettre nos cartes dans l’automate et de rajouter le montant qu’il manque pour pouvoir sortir (soit à peu près 0,50$ par personne). Vu le nombre de personnes restées bloquées au même endroit que nous je suppose que beaucoup de touristes se font piéger par ce système !
Nous prenons la navette qui dessert l’aéroport jusqu’au terminal où se situent les comptoirs des agences de location de voitures. Il n’y a pas beaucoup de monde et nous arrivons rapidement au comptoir de la compagnie Budget. Les formalités se font vite, le conducteur principal donne son permis de conduire (le conducteur supplémentaire devant avoir plus de 25 ans, ce sera donc moi). Je demande à l’agent s’il peut me rajouter en tant que conducteur supplémentaire, m’attendant à payer le supplément associé mais il me demande si nous sommes en couple et si nous vivons sous le même toit, ce que je lui confirme. Du coup, il me fait simplement signer le formulaire de location, sans me demander aucun frais supplémentaire. J’apprendrai plus tard qu’il n’y a pas de supplément à payer pour des conjoints qui habitent ensemble, sous réserve de fournir un justificatif de domicile commun (heureusement pour nous qui l’ignorions, l’agent de comptoir n’était pas très zélé et ne nous l’a pas demandé !).
Nous nous dirigeons finalement vers le parking pour récupérer notre voiture à l’emplacement indiqué et, surprise, c’est une Dodge Caliber qui nous attend, idéale pour mettre toutes les valises dans le coffre. Aucun état des lieux n’est pratiqué donc nous préférons prendre des photos des quelques rayures apparente au cas où. Finalement, ça ne sera pas utile mais on ne sait jamais !
Nous prenons donc possession de la Caliber et après quelques repérages pour se familiariser avec le véhicule et l’installation du GPS, c’est parti pour la deuxième étape de notre voyage, San Luis Obispo, sur la Highway 1 entre San Francisco et Los Angeles ! Petit arrêt Starbucks à Half Moon Bay pour acheter de quoi déjeuner et en route pour une rencontre exceptionnelle avec la splendide Highway 1 où nous découvrirons des paysages à couper le souffle, entre mer et montagne, jusqu’au coucher du soleil. Nous arrivons assez tard à San Luis Obispo, et après avoir récupéré les clés de notre chambre dans un Super 8, nous nous mettons en quête d’un endroit où dîner. Malheureusement, tous les restaurants alentours sont en train de fermer et finalement nous décidons de reprendre la voiture pour aller dans un supermarché que nous avions repéré sur la route à quelques kilomètres. Pour notre plus grand bonheur la plupart des grandes surfaces sont ouvertes 24/24 et ça, c’est vraiment pratique ! Nous dînons dans notre chambre d’hôtel et nous couchons bien fatigués… Demain, nous rallions Los Angeles !
7/09/09. San Luis Obispo – Los Angeles via Santa Barbara, Malibu et Santa Monica
La journée débute par un petit déjeuner dans la chambre d’hôtel et un café au Starbucks (ça devient une habitude !). Sur le parking j’en profite pour faire quelques essais avec la voiture car je n’ai jamais conduit d’automatique avant… J’appréhende un peu mais finalement tout se passe bien, ce n’est pas si compliqué et je ne donnerai même jamais de coup de frein malheureux pendant toute la suite du séjour ! Du coup, c’est moi qui prends la route pour rejoindre Los Angeles. Nous longeons toujours la côte mais traversons également de nombreuses vignes, berceau des vins californiens… En fin de matinée nous arrivons à Santa Barbara et décidons de nous y arrêter pour déjeuner. Le front de mer est très beau, bordé de hauts palmiers. Nous nous promenons sur la jetée qui se prolonge sans l’océan et profitons d’une très belle vue sur la longue plage de sable fin. Santa Barbara a tout l’air d’une ville cossue et agréable… Nous déjeunons dans un restaurant italien (pour changer !), avec pizza « à la carte » pour monsieur et, devinez quoi… pepperoni pour moi ! Nous repartons rassasiés et désaltérés vers LA en passant par Malibu et ses jolies maisons sur pilotis (peu de cabanes de sauvetage sur la plage en revanche, mais où sont Mitch et Pamela ?) et arrivons finalement à Santa Monica (dans les embouteillages), en fin d’après-midi.
Il y a du monde mais nous trouvons finalement assez rapidement un parking à 2$ de l’heure en face du Pier. La foule des baigneurs commence à repartir mais les acrobates sont toujours là ! Petit tour sur la jetée jusqu’à la fameuse grande roue et nous assistons à un coucher de soleil sur l’océan digne d’un film hollywoodien… A la nuit tombée nous regagnons notre l’hôtel Custom situé à Marina del Rey. A l’arrivée, le parking est rempli de grosses voitures américaines avec musique à fond et un groupe de blacks à l’allure de rappeurs accompagnés de leurs demoiselles en stilettos va et vient autour de l’hôtel. Ambiance bling bling assurée (sans compter la forte odeur d’herbe qui va avec !). Du coup, on tourne un peu en rond sans savoir vraiment où se trouve la réception et on se demande un peu où on a atterri ! Finalement, nous trouvons le service de voiturier puis l’entrée où le réceptionniste plaisante en nous disant « il y a de l’animation ce soir ! ». En fait il y a une soirée dans le coin mais rien à voir avec l’hôtel, ouf !
Nous récupérons enfin les clés et découvrons notre chambre hyper design avec écran plat et enceintes pour I-Pod, et surtout un lit d’un confort absolu ! Après avoir dîné au restaurant de l’hôtel (un énorme et délicieux burger maison accompagné de ses « homemade fries ») je dormirai comme un bébé (Loïc un peu moins à cause du bruit des avions car l’aéroport est juste à côté ; mais chut, moi je n’ai rien entendu…).
La journée débute par un petit déjeuner dans la chambre d’hôtel et un café au Starbucks (ça devient une habitude !). Sur le parking j’en profite pour faire quelques essais avec la voiture car je n’ai jamais conduit d’automatique avant… J’appréhende un peu mais finalement tout se passe bien, ce n’est pas si compliqué et je ne donnerai même jamais de coup de frein malheureux pendant toute la suite du séjour ! Du coup, c’est moi qui prends la route pour rejoindre Los Angeles. Nous longeons toujours la côte mais traversons également de nombreuses vignes, berceau des vins californiens… En fin de matinée nous arrivons à Santa Barbara et décidons de nous y arrêter pour déjeuner. Le front de mer est très beau, bordé de hauts palmiers. Nous nous promenons sur la jetée qui se prolonge sans l’océan et profitons d’une très belle vue sur la longue plage de sable fin. Santa Barbara a tout l’air d’une ville cossue et agréable… Nous déjeunons dans un restaurant italien (pour changer !), avec pizza « à la carte » pour monsieur et, devinez quoi… pepperoni pour moi ! Nous repartons rassasiés et désaltérés vers LA en passant par Malibu et ses jolies maisons sur pilotis (peu de cabanes de sauvetage sur la plage en revanche, mais où sont Mitch et Pamela ?) et arrivons finalement à Santa Monica (dans les embouteillages), en fin d’après-midi.
Il y a du monde mais nous trouvons finalement assez rapidement un parking à 2$ de l’heure en face du Pier. La foule des baigneurs commence à repartir mais les acrobates sont toujours là ! Petit tour sur la jetée jusqu’à la fameuse grande roue et nous assistons à un coucher de soleil sur l’océan digne d’un film hollywoodien… A la nuit tombée nous regagnons notre l’hôtel Custom situé à Marina del Rey. A l’arrivée, le parking est rempli de grosses voitures américaines avec musique à fond et un groupe de blacks à l’allure de rappeurs accompagnés de leurs demoiselles en stilettos va et vient autour de l’hôtel. Ambiance bling bling assurée (sans compter la forte odeur d’herbe qui va avec !). Du coup, on tourne un peu en rond sans savoir vraiment où se trouve la réception et on se demande un peu où on a atterri ! Finalement, nous trouvons le service de voiturier puis l’entrée où le réceptionniste plaisante en nous disant « il y a de l’animation ce soir ! ». En fait il y a une soirée dans le coin mais rien à voir avec l’hôtel, ouf !
Nous récupérons enfin les clés et découvrons notre chambre hyper design avec écran plat et enceintes pour I-Pod, et surtout un lit d’un confort absolu ! Après avoir dîné au restaurant de l’hôtel (un énorme et délicieux burger maison accompagné de ses « homemade fries ») je dormirai comme un bébé (Loïc un peu moins à cause du bruit des avions car l’aéroport est juste à côté ; mais chut, moi je n’ai rien entendu…).
8/09/09. Los Angeles : Venice Beach, Hollywood, Beverly Hills, Rodeo Drive, Downtown LA
Comme à notre habitude nous prenons le petit-déjeuner dans la chambre (économie et rapidité assurées !) puis en route pour Venice Beach qui est juste à côté de Marina del Rey. Je suis surprise, il n’y a personne mais peut-être est-ce lié à l’heure matinale… Nous croisons quand même quelques joggeurs et rollers mais c’est vraiment calme et il y a peu de gens sur la plage. Du coup, c’est l’opposé de l’image que j’en avais ! Le long de la promenade nous sommes interpellés par toutes les maisons de surfeurs colorées collées les unes aux autres. La plupart sont très design avec salon extérieur dans un mirador qui donne sur l’océan, terrasse sur le toit ou encore murs d’eau… Je mets mes pieds dans le sable « histoire de » car nous n’avons pas beaucoup de temps, et nous arrivons à Muscle Beach mais je suis déçue, il n’y a aucun bodybuilder en train de lever de la fonte ! Dans les boutiques de souvenirs nous cherchons un t-shirt « I love LA » mais nous ne trouverons rien ce jour là…
Cap sur Hollywood et ses attractions touristiques majeures (et notre première rencontre avec les freeways à 12 voies). Nous remontons une portion de Hollywood Blvd en regardant nos pieds, enfin, les étoiles (mais n’est-ce pas un peu paradoxal ?). Le contraste entre le Walk of Fame et la misère de la rue est bien visible là où nous sommes… Finalement nous regagnons la voiture garée dans une rue perpendiculaire et nous dirigeons vers le grand complexe Hollywood & Highland (nous nous garons dans le parking sous-terrain qui pratique un tarif réduit quand vous faites des achats sur place, il suffit de faire tamponner le ticket par un restaurant où une boutique, un bon plan) situé en face du cinéma El Capitan et qui marque le processus de réhabilitation du quartier ; et ça marche ! On y croise beaucoup de touristes mais aussi Elmo discutant avec Batman et une pom pom girl (la magie d’Hollywood) et nous en profitons pour récupérer des bons de réduction pour de nombreuses attractions à LA à l’entrée du centre commercial, et notamment pour Universal Studios où nous passerons la journée du lendemain.
On s’attarde évidemment sur les empreintes de pas et de mains de stars au Chinese Theater (Will Smith a des pieds immenses et George Clooney de toutes petites mains, qui l’eût cru ?), nous saluons les étoiles de Michael Jackson et de Britney Spears flirtant avec celle de Godzilla (dont la tête sort du Ripley’s Odditorium, believe it or not !), Loic pose avec Samuel L. Jackson à l’entrée de Mme Tussauds… Serions-nous en plein rêve américain ?
Nous décidons de déjeuner dans le complexe Hollywood & Highland et optons pour The Grill dont la terrasse donne sur les 2 énormes éléphants qui surplombent le centre commercial. Nous choisissons tous les deux un « ground steak » (steak haché), accompagné de « mashed/baked potatoes » et de petits légumes, un vrai délice ! En déjeunant, nous remarquons que plusieurs personnes s’arrêtent sur une passerelle au niveau inférieur et prennent des photos. Intrigués, nous y descendons après le déjeuner et comprenons qu’il s’agit d’un point de vue sur le Hollywood Sign, la photo, certes cliché, s’impose !
Nous faisons un petit tour dans le centre commercial et Loïc trouve enfin une chouette casquette (bien utile pour la suite de notre voyage) et une veste chez Forever 21. Le t-shirt « I love LA » sera quand à lui déniché dans une boutique de souvenirs sur Hollywood Blvd.
Au moment de payer le parking, nous nous rendons compte qu’il faut que le ticket soit tamponné par l’une des boutiques ou des restaurants du centre pour avoir droit au tarif réduit. Du coup, nous retournons dans chaque magasin où nous avons acheté quelque chose mais à chaque fois ça ne marche pas (certains d’entre eux n’appartenant pas vraiment au complexe). C’est un peu la course mais finalement nous réussissons à faire valider le ticket par le restaurant où nous avons déjeuné (et situé au 3ème étage, très drôle !). Nous redescendons enfin au parking pour récupérer la voiture (avec la bonne idée d’y tester la fonction « alarm » de la clé de contact qui fait que les warnings et le klaxon se mettent en route pour permettre de retrouver son véhicule, rien de tel pour se faire remarquer !) puis nous partons vers Beverly Hills.
Beverly Hills, ses palmiers, sa pelouse bien verte et ses villas de luxe… Que dire de plus ? Nous parcourons quelques rues mais il n’y a finalement pas grand-chose à voir et nous nous dirigeons ensuite vers la toute aussi luxueuse Rodeo Drive. L’avenue est déserte, mais plusieurs très belles voitures de sport friment le long des trottoirs. Pas de star en vue mais quelques américains chargés de sacs siglés Vuitton ou Chanel figurent la clientèle qui fréquente les boutiques haut de gamme du quartier. La lumière chatoyante de la fin d’après-midi fait scintiller les vitrines et la promenade le long du « Walk of Style » (avec ses « étoiles » à elle dédiées aux plus grands designers de mode tels Valentino ou Donatella Versace) est particulièrement agréable. Nous décidons de passer le début de soirée à Downtown LA mais nous perdons pas mal de temps dans les embouteillages… Néanmoins, la vue sur la ville est très belle et j’en profite pour faire quelques photos. Encore une fois, le centre ville est désert vu l’heure assez tardive. Nous passons devant le Disney Concert Hall, merveille architecturale de Frank Gehry, qui s’anime sous les rayons du soleil couchant. Nous souhaitons prendre un verre au fameux « rooftop bar » du Standard Hotel mais il s’agit d’abord de trouver où se garer, et à cette heure là ce n’est pas une mince affaire ! Impossible de se garer le long des trottoirs à cause du nettoyage des rues, les parkings publics sont pleins et les parkings privés sont hors de prix… Après réflexion nous décidons à contre cœur de rentrer à l’hôtel mais une fois engagés sur la route du retour j’ai peur de regretter qu’on n’y soit pas allé et je fais demi-tour. Nous avons perdu pas mal de temps mais nous trouvons finalement un parking privé pas trop cher à proximité. A l’entrée du Standard Hotel, nous prenons l’ascenseur pour monter sur le toit mais il ne s’arrête pas au sommet. Nous descendons et nous apprêtons à en prendre un deuxième mais celui-ci ne fonctionne pas. Nous décidons donc (avec 2 autres personnes) de monter par l’escalier de secours mais nous nous retrouvons nez à nez avec un vigile qui nous dit que ce n’est pas comme ça qu’il faut procéder et il nous bloque l’accès ; en fait, il faut redescendre au rez-de-chaussée, sortir de l’hôtel par l’autre entrée et demander des bracelets au guichet qui attestent que vous avez plus de 21 ans (pièce d’identité à l’appui) pour pouvoir accéder au bar. Par ailleurs, les sacs trop volumineux doivent être laissés à la consigne. C’est pire que le Pentagone ! Nos 2 acolytes rencontrés dans l’ascenseur décident d’abandonner mais pas nous, on n’a quand même pas fait tout ça pour rien ! Du coup, on récupère les bracelets et on prend l’escalator principal qui permet de rejoindre l’ascenseur qui monte jusqu’au toit. Après toutes ces péripéties nous y sommes et, franchement, ça valait le coup ! La terrasse ultra design est entourée de gratte-ciel et de nuit c’est magique ! Il y a même une piscine éclairée qui change de couleur, une cheminée, une piste de danse et des waterbeds (l’hôtel a servi de lieu de tournage et on peut le voir notamment dans « La Faille » et « Kiss Kiss Bang Bang »). Je ne peux résister à l’appel du Cosmopolitan… Nous rentrons finalement à l’hôtel assez tard, achetons de quoi dîner dans le supermarché voisin et au lit !
Comme à notre habitude nous prenons le petit-déjeuner dans la chambre (économie et rapidité assurées !) puis en route pour Venice Beach qui est juste à côté de Marina del Rey. Je suis surprise, il n’y a personne mais peut-être est-ce lié à l’heure matinale… Nous croisons quand même quelques joggeurs et rollers mais c’est vraiment calme et il y a peu de gens sur la plage. Du coup, c’est l’opposé de l’image que j’en avais ! Le long de la promenade nous sommes interpellés par toutes les maisons de surfeurs colorées collées les unes aux autres. La plupart sont très design avec salon extérieur dans un mirador qui donne sur l’océan, terrasse sur le toit ou encore murs d’eau… Je mets mes pieds dans le sable « histoire de » car nous n’avons pas beaucoup de temps, et nous arrivons à Muscle Beach mais je suis déçue, il n’y a aucun bodybuilder en train de lever de la fonte ! Dans les boutiques de souvenirs nous cherchons un t-shirt « I love LA » mais nous ne trouverons rien ce jour là…
Cap sur Hollywood et ses attractions touristiques majeures (et notre première rencontre avec les freeways à 12 voies). Nous remontons une portion de Hollywood Blvd en regardant nos pieds, enfin, les étoiles (mais n’est-ce pas un peu paradoxal ?). Le contraste entre le Walk of Fame et la misère de la rue est bien visible là où nous sommes… Finalement nous regagnons la voiture garée dans une rue perpendiculaire et nous dirigeons vers le grand complexe Hollywood & Highland (nous nous garons dans le parking sous-terrain qui pratique un tarif réduit quand vous faites des achats sur place, il suffit de faire tamponner le ticket par un restaurant où une boutique, un bon plan) situé en face du cinéma El Capitan et qui marque le processus de réhabilitation du quartier ; et ça marche ! On y croise beaucoup de touristes mais aussi Elmo discutant avec Batman et une pom pom girl (la magie d’Hollywood) et nous en profitons pour récupérer des bons de réduction pour de nombreuses attractions à LA à l’entrée du centre commercial, et notamment pour Universal Studios où nous passerons la journée du lendemain.
On s’attarde évidemment sur les empreintes de pas et de mains de stars au Chinese Theater (Will Smith a des pieds immenses et George Clooney de toutes petites mains, qui l’eût cru ?), nous saluons les étoiles de Michael Jackson et de Britney Spears flirtant avec celle de Godzilla (dont la tête sort du Ripley’s Odditorium, believe it or not !), Loic pose avec Samuel L. Jackson à l’entrée de Mme Tussauds… Serions-nous en plein rêve américain ?
Nous décidons de déjeuner dans le complexe Hollywood & Highland et optons pour The Grill dont la terrasse donne sur les 2 énormes éléphants qui surplombent le centre commercial. Nous choisissons tous les deux un « ground steak » (steak haché), accompagné de « mashed/baked potatoes » et de petits légumes, un vrai délice ! En déjeunant, nous remarquons que plusieurs personnes s’arrêtent sur une passerelle au niveau inférieur et prennent des photos. Intrigués, nous y descendons après le déjeuner et comprenons qu’il s’agit d’un point de vue sur le Hollywood Sign, la photo, certes cliché, s’impose !
Nous faisons un petit tour dans le centre commercial et Loïc trouve enfin une chouette casquette (bien utile pour la suite de notre voyage) et une veste chez Forever 21. Le t-shirt « I love LA » sera quand à lui déniché dans une boutique de souvenirs sur Hollywood Blvd.
Au moment de payer le parking, nous nous rendons compte qu’il faut que le ticket soit tamponné par l’une des boutiques ou des restaurants du centre pour avoir droit au tarif réduit. Du coup, nous retournons dans chaque magasin où nous avons acheté quelque chose mais à chaque fois ça ne marche pas (certains d’entre eux n’appartenant pas vraiment au complexe). C’est un peu la course mais finalement nous réussissons à faire valider le ticket par le restaurant où nous avons déjeuné (et situé au 3ème étage, très drôle !). Nous redescendons enfin au parking pour récupérer la voiture (avec la bonne idée d’y tester la fonction « alarm » de la clé de contact qui fait que les warnings et le klaxon se mettent en route pour permettre de retrouver son véhicule, rien de tel pour se faire remarquer !) puis nous partons vers Beverly Hills.
Beverly Hills, ses palmiers, sa pelouse bien verte et ses villas de luxe… Que dire de plus ? Nous parcourons quelques rues mais il n’y a finalement pas grand-chose à voir et nous nous dirigeons ensuite vers la toute aussi luxueuse Rodeo Drive. L’avenue est déserte, mais plusieurs très belles voitures de sport friment le long des trottoirs. Pas de star en vue mais quelques américains chargés de sacs siglés Vuitton ou Chanel figurent la clientèle qui fréquente les boutiques haut de gamme du quartier. La lumière chatoyante de la fin d’après-midi fait scintiller les vitrines et la promenade le long du « Walk of Style » (avec ses « étoiles » à elle dédiées aux plus grands designers de mode tels Valentino ou Donatella Versace) est particulièrement agréable. Nous décidons de passer le début de soirée à Downtown LA mais nous perdons pas mal de temps dans les embouteillages… Néanmoins, la vue sur la ville est très belle et j’en profite pour faire quelques photos. Encore une fois, le centre ville est désert vu l’heure assez tardive. Nous passons devant le Disney Concert Hall, merveille architecturale de Frank Gehry, qui s’anime sous les rayons du soleil couchant. Nous souhaitons prendre un verre au fameux « rooftop bar » du Standard Hotel mais il s’agit d’abord de trouver où se garer, et à cette heure là ce n’est pas une mince affaire ! Impossible de se garer le long des trottoirs à cause du nettoyage des rues, les parkings publics sont pleins et les parkings privés sont hors de prix… Après réflexion nous décidons à contre cœur de rentrer à l’hôtel mais une fois engagés sur la route du retour j’ai peur de regretter qu’on n’y soit pas allé et je fais demi-tour. Nous avons perdu pas mal de temps mais nous trouvons finalement un parking privé pas trop cher à proximité. A l’entrée du Standard Hotel, nous prenons l’ascenseur pour monter sur le toit mais il ne s’arrête pas au sommet. Nous descendons et nous apprêtons à en prendre un deuxième mais celui-ci ne fonctionne pas. Nous décidons donc (avec 2 autres personnes) de monter par l’escalier de secours mais nous nous retrouvons nez à nez avec un vigile qui nous dit que ce n’est pas comme ça qu’il faut procéder et il nous bloque l’accès ; en fait, il faut redescendre au rez-de-chaussée, sortir de l’hôtel par l’autre entrée et demander des bracelets au guichet qui attestent que vous avez plus de 21 ans (pièce d’identité à l’appui) pour pouvoir accéder au bar. Par ailleurs, les sacs trop volumineux doivent être laissés à la consigne. C’est pire que le Pentagone ! Nos 2 acolytes rencontrés dans l’ascenseur décident d’abandonner mais pas nous, on n’a quand même pas fait tout ça pour rien ! Du coup, on récupère les bracelets et on prend l’escalator principal qui permet de rejoindre l’ascenseur qui monte jusqu’au toit. Après toutes ces péripéties nous y sommes et, franchement, ça valait le coup ! La terrasse ultra design est entourée de gratte-ciel et de nuit c’est magique ! Il y a même une piscine éclairée qui change de couleur, une cheminée, une piste de danse et des waterbeds (l’hôtel a servi de lieu de tournage et on peut le voir notamment dans « La Faille » et « Kiss Kiss Bang Bang »). Je ne peux résister à l’appel du Cosmopolitan… Nous rentrons finalement à l’hôtel assez tard, achetons de quoi dîner dans le supermarché voisin et au lit !
- zaius
- Modératrice, Rédactrice
- Messages : 31183
- Enregistré le : 22 août 2009, 16:32
- Sexe : Femme
- Vous êtes : Un couple
- Vous êtes randonneur(s) : Intermédiaire(s)
- Localisation : Over the rainbow

Et je suis fans de tes photos, superbe traitement dont se dégage une ambiance très particulière. Il y a parfois un décallage entre la photo que l'on prend et les sentiments qui nous animaient au moment où on l'a prise. Et du coup, certains traitements font rejaillir tout un tas de choses impalpables, des sensations, des impressions... qui étaient absents de la photo d'origine. Bref, de l'excellent boulot.
Paradise is just around the corner... ça pourrait être notre slogan à tous ici.

Mes carnets de voyage
"Los Angeles : vous y venez en vacances, vous en repartez en liberté conditionnelle." (James Ellroy)
"Je suis sûr qu'ils mettent quelque chose dans l'air aux USA pour nous rendre dépendant à vie." (Stan of Persia)
"Aux USA, on se lève toujours de bonheur" (Un sunsetteur averti)
"Los Angeles : vous y venez en vacances, vous en repartez en liberté conditionnelle." (James Ellroy)
"Je suis sûr qu'ils mettent quelque chose dans l'air aux USA pour nous rendre dépendant à vie." (Stan of Persia)
"Aux USA, on se lève toujours de bonheur" (Un sunsetteur averti)
Merci beaucoup Zaius ! Effectivement tu as tout à fait cerné ma démarche au niveau des photos; ce qui m'intéresse ce n'est pas que ce soit conforme à la réalité mais plutôt à l'impression que ça m'a donné quand je les ai prises. Du coup, c'est cet aspect que j'accentue avec le post-traitement.
La suite du carnet de voyage va venir bientôt, il faut juste que je trouve un peu de temps, ce qui se fait rare en ce moment entre le boulot et les derniers préparatifs de notre voyage.
J'en profite également pour te poser une petite question puisque tu y es allée : est-il préférable de réserver les billets pour les studios Warner ou peut-on les prendre sur place ?
Merci encore ;)
La suite du carnet de voyage va venir bientôt, il faut juste que je trouve un peu de temps, ce qui se fait rare en ce moment entre le boulot et les derniers préparatifs de notre voyage.
J'en profite également pour te poser une petite question puisque tu y es allée : est-il préférable de réserver les billets pour les studios Warner ou peut-on les prendre sur place ?
Merci encore ;)