Moi qui suis avant tout un urbain, vivre la Patagonie, ce fût quelque chose de magique et très fort, pour les ambiances, les paysages, le dépaysement, l'art de vivre... Des emotions marquées au fer rouge dans mon coeur à vie.
Je l'avais détaillé en 3 parties.
En relisant la première, qui relate le voyage aller épique et Buenos Aires, je me rend compte que la course pour avoir notre vol Londres-Las Vegas il y a 3 semaines, n'est finalement que dalle comparé à la véritable épopée vécue pour faire Marseille-Buenos Aires...

Bonne lecture pour ceux qui aiment l'Amerique du Sud et la nature.
Je mettrai des photos eventuellement.
Part 1:
Pour notre voyage de noces, on avait décidé de faire original et pas vraiment reposant ( ca c'etait plutot la Martinique il y a un an ), en s'envolant pour l'Argentine, et plus précisément la Patagonie, un territoire grand comme 3 fois la France.
Tout fut organisé bien des mois avant par l'organisme "Voyageurs du monde", qui vous cisèle un programme à la carte et privé, uniquement pour les novi que nous sommes. Le tout financé par ma maman chérie, encore un grand merci à elle.
A chaque etape nous allions donc être receptionnés par une guide privé parlant francais, et un chauffeur qui nous emmeneraient directement à l'hotel résérvé.
Seule deux excursions sur les glaciers à El Calafate allaient etre en groupe et en anglais, infrastructure oblige.Et à chaque fois, des hotels au top, et des breakfasts gargantuesques!
Le 14 février, on s'envole donc pour 14 jours en terre sud-americaine, à partir de l'aéroport Marseille-Provence.
On y arrive bien avant le départ programmé de l'avion, et bien nous en prit, car en flanant devant les panneaux electroniques indiquant les partances, je m'apercois que le vol pour Madrid, transit obligatoire pour l'Amerique latine avec Iberia (la compagnie nationale espagnole), est annulé pour cause de mauvais temps (mistral surpuissant).
Direction le comptoir d'Iberia fissa fissa, pour s'arranger un vol Marseille-Lyon puis Lyon-Madrid, afin d'etre à l'heure pour le Madrid-Buenos Aires de 23h40....
Ca commence bien...
Nous nous envolons donc pour Lyon par un mistral à décorner le plus solide des taureau landais, dans un coucou que même mon grand père devait avoir peur de prendre à son epoque....et nous atterrissons dans la neige drue !
Je me suis dis que si je restais bloqué à Lyon, je pourrai toujours aller voir le concert de Kreator le soir même :-p
Mais finalement, avec un peu de retard nous pouvons décoller direction la capitale espagnole où il fait tolerablement frisquet.
On atterrit une heure et demie avant l'embarquement du vol transatlantique, ca nous laisse donc le temps de souffler un peu...
Tu parles Charles !!! A partir de maintenant, ca va être la course et l'épopée internationale !!
1 heure avant le boarding, on se présente au guichet pour se faire enregistrer, mais on nous apprend que le vol est plein. On m'avait prévenu de la pratique courante d'Iberia à surbooker ses vols, et on va en faire l'expérience....
Allez gueuler et taper du poing en espagnol quand vous causez pas espagnol et qu'ils parlent et comprennent l'anglais comme moi le finlandais antique....
On est mis en stand by, c'est à dire qu'à un moment (40 mn avant le vol), ils appellent les noms de ceux qui sont arrivés en premier en stand by etc...Nous evidemment, avec le retard par Lyon, on etait bons derniers.
Une fois tous les noms appelés sauf le notre, je commence à m'irriter, et le mec au guichet me dit de passer le controle et d'aller voir directement à la porte d'embarquement. Un bon moyen de se débarasser de nous en sommes...
On court, on attend que toute la longue file s'écoule, et on se retrouve avec plusieurs autres jeunes en attente, comme des cons, à dire que nos bagages sont à l'interieur de ce put*** d'avion et qu'ils vont partir sans nous (ben oui, on les a fait enregistrer à Marseille direct pour Bueons Aires !). Les mecs comprennent mais ne nous laissent pas passer, meme l'argentin qui rentrait chez lui et qui prenait la mouche !
On nous dit d'aller voir a la porte d'embarquement pour Sao Paolo...On recourt...et on nous dit impossible sans autorisation préalable du genre de guichet central d'information d'Iberia.
On recourt jusque la, et la chose comique c'est qu'il est deja minuit, que la femme seule derrière ce nouveau guichet voit arriver 7 ou 8 jeunes qui lui gueulent dessus en trois langues différentes au moins !
L'argentin evidemment se fait comprendre, les allemands se font aider par une flamande je pense, qui leur traduit dans leur langue et qui me traduit a moi en francais !
C'est ubuesque!
A ce moment là, j'ai commencé à me sentir découragé/irrité. Parce qu'à cette heure, c'etait forcément dormir dans l'aérogare, et foutre en l'air tout le voyage qui etait réglé au jour le jour en Argentine !
Heureusement, la chance ou je sais pas quoi fut enfin de notre coté.
La femme derrière sa vitre prononce mon nom, je ne sais pas pourquoi moi plutot que les autres, mais tant mieux.
Elle nous dit qu'on a deux billets résérvés pour....Santiago du Chile !!! Rigolade ultime parmi nous, surtout quand je lui dis :"ok, mais ma connexion pour Buenos Aires apres" et qu'elle me regarde la bouche grande ouverte....Mais qu'est ce que je vais foutre au Chili !!
Finalement on se rend à un autre guichet ou nos billets pour Santiago sont validés et où la correspondance est prévue.
Seulement l'embarquement commence à 0h20, et bien sur il est déjà 0h30, sachant que l'embarquement n'est pas dans le même terminal !!
Un rapide au revoir à nos compagnons d'infortune, et on file à TGV vers le terminal A !
Youpi on se ramène à temps, les mecs de l'embarquement sont les même que ceux pour le vol initial et quand ils nous voyent ils s'exclament en rigolant "tiens, nos amis de Buenos Aires !" CONNAUDS !!!!
La bonne surprise c'est qu'on a été mis en Business Class, donc tout confort, champagne, nappe pour le repas excellent, digestifs nombreux et à volonté, trousse de toilette hyper chic, téléphone etc...
On reprend notre souffle, on se dit que cette fois c'est bon, on a finit le périple.
Ouais ben on va encore ressortir de l'avion car y avait un probleme de Kerosène, et le temps de changer ledit avion, on en a encore pour 1h30 avant de réembarquer, attendant dans un hall vide !!
Le décollage se fera bel et bien... à 3h du mat'....
Le temps de faire un bon gueuleton et on s'endort comme des masses aprés ces péripéties imprévues !
Au réveil, je dépense 10 euros la minute de téléphone pour prévenir l'agence francaise des schismes et du retard dans la capitale argentine.
Mais à chaque malheur, y a un truc de bon à retenir. Et dans notre cas, en plus de l'expérience de la class affaire, on va retenir la Cordillères des Andes....Et je serai tenté de dire que, rien que pour le survol de cette formidable beauté de la Nature, cela valait le coup d'être à la bourre !
Rien qu'en survolant la chose, j'etais estomaqué, éberlué, ému. C'est impressionant.
Après 13h de vol, on se pose en terre chilienne, et pendant l'heure et demie d'attente, on se prend un petit magnèt, je photographie le drapeau chilien flottant dehors, je bois une binouse locale, pour bien prouver qu'un jour dans ma vie je suis allé au Chili ! :-))
Le vol pour Buenos Aires est à l'heure, et c'est donc avec 10 heures de retard qu'on pose nos petits petons sur le sol argentin.Sur le chaud sol argentin.
Ah oui, il nous reste nos bagages à recupérer. Nos bagages qui ont du arriver le matin donc.
Sauf que personne ne sait ou ils sont ! Et hop on est reparti dans l'épopée, même de ce coté ci de l'atlantique !
La guide qui nous accueille (elle etait bien au rendez vous, au moins ca !), va nous faciliter la tâche en traduisant. On repasse le poste de controle à l'envers, on cherche nos bagages, mais ils n'y sont toujours pas. On repasse le controle, on retourne voir LanChile (parce qu'Iberia bien sur, n'ouvraient leurs guichets qu'une heure plus tard...), la compagnie chilienne, qui nous renvoit dans un bureau ailleurs. Quand on arrive, une fille bien sympa nous sort triomphalement le sac de ma Femme, et quand je lui demande :"et le mien ?" elle tombe la face, moi je me marre tellement c'est invraisemblable tout ca !
Je décris donc le bagage manquant, apres coup de fil, il arrivera ce soir sur les coups de 22h. Mais comme on repart le lendemain à 7h00 pour Trelew, il nous le fallait impérativement !
Finalement il sera livré à l'hotel où on pieutait...à minuit !
Cette fois le voyage rocambolesque est définitivement terminé, mais dediou, même si on a plus ri qu'autre chose, parfois on a cru ne jamais atteindre notre but !
Avec tout ca, j'oublierai presque de vous parler de Buenos Aires !
Le premier soir fut court, mais heureusement on s'etait pris 2 jours et demi libre au retour de notre programme en Patagonie, ce qui nous a laissé le temps de découvrir tous les charmes de cette immense capitale (12 millions d'habitants avec la grande banlieue, 4M je crois pour le gros centre).
Pour moi, c'est un mix entre les USA ( pour ses avenues larges, son quadrillage en rues perpendiculaires et ses buildings) et l'europe ( ses nombreux monuments, certains quartiers typiquement italiens comme La Boca ou parisiens comme Recoleta, et ses autochtones d'apparence similaire )
Et j'ai adoré cette ville. Oui bien sur c'est une grande ville d'Amerique du sud, donc il y a beaucoup de pauvreté et y a des quartiers où ils faut franchement pas s'aventurer, même de jour.
Mais c'est comme toute grande ville, faut pas faire le touriste typique avec son camescope en bandoulière, faut pas sortir d'argent dans la rue, ni trainer où il faut pas. Je ne me suis pas senti en insécurité de jour dans le centre, ni la nuit la fois où on est sorti tard (dans un quartier qui bouge beaucoup).
La conduite y est plus sportive que jamais, c'est une vraie guerre !! Enormement de caisses, ca ne respecte pas les files, ca coupe le devant,ca se frole tout le temps, ca use au moins 12 klaxons à l'année, les bus se tirent la bourre, AUCUN RESPECT DES PIETONS ( faut vraiment pas rester au milieu de la route !),les limitations de vitesse intra-muros ils connaissent pas...bref pire que tout ce que j'ai pu voir, et pourtant c'est un marseillais habitué à l'Italie qui vous dit ca !
On a beaucoup marché, notre hotel etant trés bien placé à chaque fois, dans le Microcentro. On a pris le métro: une antiquité ! Avec sa ligne A d'époque, avec les wagons tout en bois. Les autres lignes c'est guère mieux, on se dit qu'on va dérailler une fois sur deux ! Mais surtout il est mal adapté à la ville, ne couvrant pas bien l'immense superficie du centre. Mais bon, à 0,70 pesos le trajet...Comme le genre de RER qu'on a pris pour aller à Tigre, une bourgade d'où partent nombre de mini croisières sur le fleuve du même nom. 1,89 pesos l'aller/retour par personne !!!
Il faut savoir que pour nous, la bas c'est moins cher que cher pour beaucoup de choses, l'euro etant trés fort, plus que le dollar.
J'ai changé en moyenne 1 euro pour 3,60 pesos...Donc pour le trajet de metro ca fait du 0,20 cents d'euros en gros....
Et pour le reste c'est pareil. On mange super bien pour 10 euros, bien pour moins, fastueux pour 15 euros.
La pinte est à 1,50 euros en moyenne (4 euros pour le plus cher que j'ai pu voir, Guinness importée), les taxis c'est dérisoire, le menu McDo (oui oui je sais...mais ma Femme teste le BigMac dans tous les pays !) est à 2 euros et des poussières, etc....
Attention, pour eux c'est pas donné tout ca, le salaire minimum etant à 300 pesos, et la moyenne basse à 1000 pesos...
Mais ca sort, ca boit, ca achète, ca mange...
Et pour manger, rhalala le bonheur !!! Jamais vous mangerez une viande aussi gouteuse, aussi tendre ! Pour pas cher vous avez des portions plus que généreuses, et excellentes ! Les spécialités sont le "bife de lomo" (beefsteack enorme et tendre), le asado criollo (agneau croustillant), les brochettes de poulets ou boeufs enormes...
Tout est au feu de bois, dans les restos le coté ou ca grille les viandes est à part de la cuisine et au vu de tous, avec ces moutons entiers qui cuisent sur les braises, c'est génial !
On s'est franchement gavé pendant ce voyage ! On a connu des restos succulents.Dans chaque ville.
Et une spécialité vraiment locale :la Dulce de Leche, ou confiture de lait. Je m'en suis mis jusque là, et j'en ai même ramené !
Pour en revenir à BUENOS AIRES, c'est un peu découpé en quartiers pour le grand centre.
Recoleta c'est tout mignon, c'est un des quartiers les plus riches, ca ressemble beaucoup à Paris dans ses rues, dans ses parcs, l'avenue aux magasins les plus chics et aux hotels fastueux...Des immeubles haussmaniens, des statues,les ambassades, son Hard Rock Café ..;-)
Et puis le cimetière réputé, tel le Père Lachaise parisien, qui ne contient que des mausolée plus "beaux" les uns que les autres ! Aucun corps dans la terre dans ce cimetière. Seuls des hommes politiques, fortunés ou de stars locales, dont la fameuse Evita Peron, y sont enterrés, ce qui donna la démesure des monuments mortuaires, composés de statues pafois immenses, de colonnes, de marbre...Trés beau à voir.
Palermo/Belgrano, c'est le quartier le plus chic, avec en son centre un parc enorme, ainsi qu'un jardin japonais et un parc de Roses. C'est comme le Parc Borely à Marseille ou Vincennes à Paris mais en trés trés grand. C'est un peu le poumon de Bs As, car la première plage est à 400 km, donc les Portenos (habitants de Bs As communément) passent leur week end là, tous les jours y a des joggers, les promeneurs de chiens, les flaneurs...
Un quartier qui bouge beaucoup la nuit, et où nous a emmené le frère d'un medecin argentin qui est venu bosser dans le service à ma Femme depuis quelques mois. Une trés bonne soirée qui nous a permis de voir comment sortaient les argentins, de restos en bars et de bars en bars.( 4 euros le Jack, snif...)
Au passage, les argentines...muy bonitas !! Sexy et souvent belles.
La Boca, ca c'est le quartier populaire, bordé par San Telmo, l'ancien quartier riche qui fut déserté après une épidémie de fièvre jaune y a longtemps, et où le premier spectacle de Tango dans un etablissement eut lieu dans la capitale.
Un coin qui ressemble enormément à l'Italie du sud...normal, à l'origine ce furent des immigrants italiens qui arrivèrent ici. C'est trés coloré, c'est pas très propre,et ca craint vraiment.
Le jour on peut aller à Caminito, une rue ou il y a des peintres, des boutiques, avec des maisons bariolées faites de tôles ou de briques, où on sent la pauvreté partout..Mais vous avez pas intêret à vous aventurer hors de cette rue et celle adjacente, même de jour.
Si ce n'est pour faire un tour au mythique stade de l'equipe Bocas Junior: la Bombonera ! LE club populaire de Bs As. River Plate, le club concurrent, etant celui des riches.
Une vraie religion la bas. Pour 6 pesos on peut aller dans les gradins, voir le petit musée, sentir l'atmosphère de ce lieu...Ca parait vétuste, avec ses gradins élimés, ses peintures décaties... Mais c'est magique ! On aurait dit un neuneu quand je disais à ma Femme :"vas y prend moi en photo la, puis filme moi la" en train de simuler un gooooooooaaaaalllllllllllllllllllllllllllll...:-))
Et hop, un tshirt officiel dans la poche !
Petite anecdote pour les footeux: pourquoi les couleurs jaune et bleu pour cette équipe ? Parce que les italiens ayant crée ce club, ne sachant pas quelles couleurs lui donner, décidèrent que le prochain bateau qui rentrerait dans le port donnerait du fait de son pavillon, les couleurs au club naissant ! Et ce fut une coque...suedoise qui passa à ce moment là !
Voila c'etait la minute historique !
Les Docks, qui avant etaient un quartier dangereux, furent réhabilités en lieu agréable, succession de restaurants, de bars, de glaciers...Il fait bon s'y balader le long du fleuve (aussi sain que la Seine....).
Le Microcentro, où ca foisonne de vie la semaine, circulation impossible, boucan, pollution, magasins innombrables, commerces,monuments...
En parlant de monuments, il y en a presque autant qu'à Paris, c'est incroyable ! Et des beaux. Un obélisque vertigineux au milieu de l'avenue du 9 de Julio (indépendance proclamée de l'Argentine), qui est l'avenue la plus large du monde !! 125 mètres pratiquement ! Les Champs Elysée peuvent aller se rhabiller ! :-p Impossible de la traverser à pied d'une seule traite, ou alors en courant vite! Il y a 7 voies d'un coté, 7 de l'autre et 2 contre allées ! Impression de gigantisme ! Alors quand tout est bouché, vous voyez le truc...
La Casa Rosada (l'Elysée de chez nous à ce que j'ai compris) est bellement rose ! La Cathédrale est magnifique, même si elle n'a pas le cachet de vieillesse des eglises romaines, normal vu sa jeunesse, et l'ancienne Hacienda typiquement espagnole, sans oublier une batisse impressionante genre la mairie ou je sais plus quoi, font de la place de Mayo une place magnifique et où on sent l'Argentine.
Et puis on a pu faire la visite guidée (pas en francais bien sur...) l'Opera local, le Teatro Colon, un des quatre Operas les plus réputés avec la Scala de Milan, le Garnier de Paris et celui de Vienne. Tres belles architecture, une activité de fourmis dans les sous sols (2000 paires de chaussures en stock, des milliers de fringues, de perruques...) et un interieur sublime, à l'accoustique quasi parfaite (l'orchestre repetait juste à ce moment) et SANS aucune amplification. Superbe !
On a vu plein d'autres choses, on s'est beaucoup baladé, on a beaucoup baffré et bu (overdose de Quilmes, la bière la plus réputée chez eux, une lager basique), et on a finit en apothéose le dernier soir par l'ouverture du festival international de Tango dans la capitale interplanetaire du Tango justement ! En plein air, dans le parc de Palermo cité plus haut,gratos, avec une grande scène facon festival, et des milliers de personnes devant !
Sur scène un orchestre, avec apparement une légende vivante du style au piano et des intervenants aussi connus, des ecrans géants sur les cotés, et des danseurs EPOUSTOUFLANTS de temps en temps ! Je ne suis pas fan du truc, mais voir la grâce des danseurs, les trucs hallucinants qu'ils peuvent faire, ca me met en admiration totale ! La perfection. Sur les derniers titres, toute la foule chantait en choeur, sauf deux pauvres francais au milieu qui ne pigeaient que dalle aux speeches, ni aux paroles. Mais mémé derrière moi a chanté pour nous deux ! "Bravo Maestro" comme elle disait.
Le dernier jour nous a permis d'acheter les souvenirs, de dépenser nos derniers pesos, et de nous balader une dernière fois dans cette capitale envoutante, chaude (35 degrés moite !), et pleine de charmes.
Les autochtones sont très souriants et accueillants, et même si ca ne cache pas la pauvreté reignante (les "cartoneros" qui trient les poubelles pour se faire un petit peu de sous, les jeunes qui jonglent devant les voitures aux feux rouges, les mendiantes bébé au sein, les vendeurs en tout genre qui s'époumonent pour quelques pesos, les désoeuvrés à la Boca, les bidonvilles à la périphérie de la ville...), la ville possède une âme et des qualités intrinsèques certaines.
C'est quand même réputée comme la capitale la moins dangereuse et la moins pauvre d'Amerique du sud....
A suivre: la Patagonie.
La Cordillère des Andes vu du ciel:


Buenos Aires d'avion


La Casa Rosada

Sur la place de Mai

La Bombonnera (stade de Boca Juniors)



Caminito (Quartier de La Boca)


Le pont de la Femme aux Docks

Les docks et le Batiment des douanes

Avenue du 9 juillet

Téatro Colon
