J36 : 7 juin – direction Thibodaux
J’ai choisi ce lieu comme port d’attache pour deux jours.
Il va nous permettre une étape après cette journée et pas trop de distance pour aller jusqu’aux plantations et ensuite rejoindre
La Nouvelle Orléans.
On ne le dit pas mais on sent que la fin du voyage approche !
Aujourd’hui, la visite de
Vermilionville Historic Village est au programme mais l’ouverture n’est pas avant 10h donc avant nous allons faire un tour au
Lake Martin et
Saint Martinville.
Le ciel est toujours fidèle à lui-même, on verra.
On part plein d’espoirs, mais après quelques kilomètres ils sont un peu humides et complètement détrempés plus loin. On est au tiers de la boucle, on va donc la terminer.
On arrive trop tôt à
Vermilionville et après un peu d’attente, on va profiter du site presque pour nous seul.
On s’était juste fixé une heure approximative de départ pour ne pas arriver trop tard à
Thibodaux et si possible faire une ou deux étapes en cours de route.
Juste pour info, c’est un village de maisons/ateliers typiques qui ont été regroupées sur ce site, celles-ci sont animées par des artisans qui font revivre d’anciens métiers.
La première maison nous ouvre sa porte. On a risqué de ne pas aller plus loin.
Nous avons été accueillis par un monsieur d’un certain âge, en habit de sa tribu indienne. Jusque-là, rien d’anormal, si ce n’est qu’il était passionné et passionnant dans toutes les informations qu’il nous à données.
En plus quelle joie pour lui de parler en Français.
On s’est pris au jeu de l’entendre parler de sa tribu, des premiers colons, de la culture, des Acadiens, des symboles, des noms, …
Belle et riche rencontre, j’en ai même oublié de faire des photos.
Une recommandation de sa part : « SI vous voyez des gators, s’est des vrais ! », le site est effectivement entouré d’eau donc ils font parti des habitants normaux des lieux.
On poursuit après une bonne heure notre visite.
Nous avons tout apprit de l’utilisation de la « Mousse Espagnole »
Autre maison «
La Maison Beau Bassin » avec une charmante dame qui nous fait l’effort de parler un peu Français.
Celle-ci m’a trouvé des ressemblances physiques et nominative avec l’ami de sa fille, le monde est bien petit.
Néanmoins cela reste possible car mon nom est très courant de ce côté de l’Atlantique.
Un cours accéléré sur le coton, son filage et son tissage.
Une école avec un accueil en chansons.
Belle interdiction !
«
Maison Mouton » d’une famille acadienne prospère.
Quelques outils, pas si vieux que ça.
Un belle forge.
La chapelle des Attrakapas avec un mariage en cours,
La «
Maison Boucvalt », en ville fin 19ème avec une architecture créole
La «
Maison Broussard », grande maison d’habitation acadienne.
Des plants de canne à sucre.
Et des plants et une fleur de Cotton.
Voilà, fin de la visite sous un ciel gris avec quelques gouttes mais sans plus.
Je la conseille vivement par son concentré d'informations orales, écrites et visuelles sur cette culture.
On reprend la route en direction de
Thibodaux.
L’idée de base était de s’arrêter à
New Iberia pour un parcours sur les pas de l’écrivain
James Lee Burke.
Le temps et l’heure ne nous inspire pas donc on continue en direction de
Franklin et
Morgan City sans arrêt, sous une pluie intermittente.
Ces petites routes nous font découvrir la
Louisiane d’une manière particulière.
Les maisons se suivent mais on est surpris de la proximité de belles demeures avec des masures et des déchets.
On dort pour changer dans un
Motel 6 en rénovation qui devait être un
Day’s Inn avant, très correct.
Aucun souvenir du restaurant du soir !
Demain les plantations.