ANTELOPE...encore et toujours ...
Je ne crains pas d'être excessif en disant que cette visite de l'
UPPER s'est déroulée ( pour nous 5 ...) en
apothéose !
Certes , il y avait du monde , ce qui gâche le plaisir de certains , et ces "
symptomes " se renouvellent partout où c'est le cas , dans une sorte d'
agoraphobie incurable ...
J'en ai débattu au premier et au second degré précédemment , charge à vous d'en faire la part des choses .
Ce n'est pas un hasard si l'horaire de 11 H. 30 est le plus couru , profitant au passage d'un coût d'inflation tarifaire
Le résultat est à la hauteur .
Quand je vais
surfer ,j'ai 2 options :
- les conditions de houle sont excellentes et il y a foule
- le plan d'eau est plat et j'en ai l'exclusivité , mais je me contente de ramer
Au cours de ce
Voyage , qu'il y ait eu du monde
ou pas , que le ciel ait été bleu
ou pas , qu'il ait fait trop chaud ou trop froid : la
Matière Première est restée la même , sauf ses couleurs , et tout le plaisir de la contempler n'en a pas été altéré ...
La preuve , beaucoup se gargarisent ( et ils ont raison ) en admirant les photos du
Grand Canyon que
Céline a " postés " sur son
Carnet de voyage, photos où la pluie révèle des effets inattendus et
inédits !!!
A mon sens ce n'est pas une ineptie , et , même si les photos étaient ratées , ce n'est pas cela qui fait la réussite d'un tel voyage ...
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Après cette ( nouvelle ) parenthèse philosophique , j'en suis à écrire l'
épilogue de la
Saga des Antelope .
La procession arrive à son terme tandis que la pleine lumière nous assaille.
Sortie de l' Upper
Comme à l'occasion d'un mariage , le parvis de l'église est propice à une dernière pose photographique :
Il faut reconnaître que la
mariée était splendide , toute drapée dans ses voiles granités , virevoltant sous les flashes
( qui , à ce propos , ne doivent pas être utilisés ...)
Abraham, notre
Saint Bernard de ce jour , nous accorde : " Fifteen minutes free ..
Je saute sur l'opportunité pour boire le
calice jusqu'à la lie !

, et m'engouffre dans le canyon pour en effectuer le chemin en sens inverse , seul dans un premier temps , vite rejoint par mon garçonnet de 10 ans qui peut s'adonner à un de ses plaisirs favoris : courir , sans risquer de bousculer qui que ce soit ! :P
Cet ultime hommage est pour le
plaisir des yeux ,; pas besoin de photos sauf souvenir de famille .
Ce n'est qu'aux 3/4 du parcours que je tomberai nez à nez avec les heureux participants au
trip-photo ,qui ont déboursé un supplément en échange d'une exclusivité d' 1/4 d'heure de tranquillité avant le "
reflux " des invités au " mariage "
Leur recueillement est palpable et tient plus d'une ambiance de confessionnal , invitant à la discrétion et au respect .
Je me fais " tout petit " en esquivant les nombreux trépieds d'appareils-photos qui me remémorent les souvenirs du
sunrise à Bryce .
Dix minutes plus tard , le reste de mes troupes s'autorise quelques espiègleries immortalisées au détour d'un méandre de cette rivière asséchée encore marquée par le souvenir de l'eau .
Abraham nous ramène à
Page , la ville aux 15 églises alignées , reçois son
Tip et se croit obligé de nous refaire " le coup de Roissy " en s'adressant à ma fille aînée pour lui préciser que son " husband " ( moi ...

) l'attend près de la voiture ...L'homme cougouar le RE-Retour ...
On ne serre pas la main des indiens , aussi sympathiques soient-ils , pas plus qu'on ne les fixe dans les yeux : c'est une marque d'impolitesse dans leur culture .
On tourne donc définitivement le dos à Abraham et le ciel s'ouvre pour délivrer un orage impatient ...