Jour 5 - samedi 5 juillet : Griffith Park
On continue notre exploration des parcs de Los Angeles avec la découverte aujourd’hui de Griffith Park. Sur le papier, c’était un programme tout bête et assez tranquille une fois encore : commencer par la visite du Autry Museum et redescendre le parc jusqu’à l’observatoire pour le coucher du soleil. Oui, et bien ça c’était sur le papier, hein !
On en a pas fini avec nos mésaventures dans les parcs !
On ne traine pas trop le matin car nous savons que nous avons au minimum 1h de marche pour rejoindre le bus 96 (le seul qui nous mène au Autry Museum, situé dans les hauteurs du Griffith Park), au croisement de Los Feliz Boulevard et de Riverside Drive. Mais avant de partir, on passe au CVS, pas folles les guêpes. Bon, y a pas grand chose de super, pas de sandwich par exemple, mais on fait le plein de beef jerky, de fruits secs, de snacks etc. De quoi au moins éviter les fringales. ^^
En partant, j’ai peur que la marche ne soit fastidieuse, à longer une moche avenue en pleine circulation, mais alors au final pas du tout. C’est d’ailleurs une très très belle surprise que de longer tout le Los Feliz Boulevard qui est magnifique, avec de superbes demeures. Le quartier est riche, résidentiel, très tranquille et offre en prime de belles vues sur le Griffith Observatory. On adore cette ballade paisible et so californienne !
Bien vintage cette voiture !
Une petite fresque prise en début de journée, mais je ne me souviens plus où :
On mettra environ 1h30 pour tout remonter, en prenant le temps de prendre des photos et d’aller tranquillement (la journée va être longue, pas la peine de se casser dès le début...)
Arrivés au croisement de Riverside et de Los Feliz, nous cherchons notre arrêt de bus. C’est le premier que nous prenons alors nous ne savons pas encore trop à quoi nous attendre. Et quand on trouve notre arrêt, on est un peu surpris : là-bas, aux arrêts de bus (appelés métro, attention, il ne faut pas confondre), il y a juste un panneau indiquant le numéro du bus et sa direction. Pas de nom d’arrêt, pas d’horaire, rien.
Voilà à quoi ressemble les arrêts de bus à LA :
Là, je suis bien contente d’avoir prévu et d’avoir imprimé les horaires de quasi tous les bus que nous devons prendre pendant le séjour. Ceci dit, ça laisse peu de place à l’improvisation quand on n’a pas accès à internet. Du moins pas tant qu’on n’a pas bien saisi le principe des bus (qui longent en réalité quasiment chaque grand axe, dans les deux sens. C’est assez simple avec le recul).
Donc voilà, un panneau et une pelouse. Simple mais efficace. Donc on va s’asseoir et grignoter quelques fruits secs en attendant que le bus arrive (faut savoir être patient d’ailleurs à ce niveau là, mais en général, ça va, les horaires sont plus ou moins respectés. C’est juste que certains bus ne passent que toutes les heures ou toutes les demie-heures). Et pour info, les bus Metro sont compris dans la Tap Card illimitée.
Hop, voici notre 96 qui arrive, parfait, nous avons à peine attendu 10 minutes. Et nous voilà partis à travers Griffith Park qui une fois de plus, nous laisse pantois. Ok, j’avais bien sûr lu que ce parc fait plus de 4 fois Central Park et que c’était l’un des plus grands parcs des États-Unis (hormis parcs nationaux, bien sûr). Sauf que bon, une fois encore on ne s’attendait pas du tout à trouver une sorte de réserve naturelle, désertique et hyper vallonnée. C’est beau, mais très impressionnant tout de même (et hum, pas forcément rassurant par rapport à mon programme du jour).
Hop, on arrive sans souci au Autry National Center. Le musée de l’American West (qui est situé juste en face du Zoo). C’est parti pour une très très belle plongée dans les Westerns et dans l’histoire américaine.
Un petit aperçu de l’intérieur :
Des étoiles de shérifs !
Plusieurs salles sont consacrées aux colts et aux armes à feu, dont par exemple le fusil de Billy the Kid. De très belles pièces pour la plupart !
On va passer plus de deux heures trente dans le musée et je le recommande vivement. C’est super, plein de costumes, de décors reconstitués, on est en plein cœur d’un western, dans les films, dans l’histoire de la conquête de l’Ouest. Ludique, intéressant, plein de belles reconstitutions. Un excellent musée !
Thelma et Louise, l’un de mes films préférés...
Michael Jackson dont beaucoup de ses costumes étaient inspirés par les tenues des Cow Boys. Qui l’eut cru ?
En plus, nous avons eu la chance d’y aller pendant l’exposition « Route 66 : The Road and the romance ». Elle est très bien, très intéressante, mais interdiction de prendre des photos... plus d’info ici si vous êtes intéressés :
http://route66.theautry.org/
Après cette bonne visite dont nous sortons très emballés (par contre, il fait froid à l’intérieur, prévoir une bonne petite laine), on ressort en se demandant bien par où aller afin d’amorcer notre descente du parc. Et là, nouveau moment de solitude. Après avoir fait trois fois le tour des parkings (pour la petite histoire, nous traverserons BEAUCOUP de parkings, volontairement ou non durant notre séjour), on est sceptiques... Enfin surtout Rémy qui pour le moment sent très mal mon histoire de vouloir redescendre à pieds. Bin quoi ?? Google Map, il me disait deux heures à pied et que c’était faisable !! Faut pas toujours croire Google Map ? Ah bon. sic. Car en effet y a rien aux alentours et tout nous parait loin, trèèèèèès loin. Bon ? Glups.
Là, pour le coup, on est un peu désemparés. On sent qu’on va se refaire un nouvel Elysian Park et l’idée ne nous met pas en joie. Mais Rémy me rappelle soudain qu’en bus on est passé devant un Park Rangers Center (c’était même un stop du bus). Sur mon petit plan imprimé Google, je vois la même chose nommée visitor center. On se dit que là, nous aurons sans doute des plans et indications et qu’au pire ça nous descendra un peu et facilitera notre traversée vers l’observatoire.
Ok, ni une ni deux, on décide donc de reprendre le bus 96 dans l’autre sens, bus qui arrivera heureusement très rapidement. Sauf qu’une fois à bord ce n’est pas du tout comme l’aller. Le bus ne marque aucun arrêt, on ne sait pas où on est.
D’ailleurs, petite digression pratique à ce niveau là : si vous décidez de prendre les bus à LA, soyez très vigilants car à bord, il n’y a pas de listes de tous les arrêts du bus pour aider à se repérer (et idem dans les métros d'ailleurs). Et sur les map fournies à l’intérieur (quand il y en a de dispo), tous les arrêts ne sont pas marqués, juste les « time point ». En gros, il faut surveiller chaque arrêt pour savoir si c’est bien le vôtre, estimer à peu près ou vous êtes par rapport à votre destination, garder la main proche du bouton stop ou de la cordelette de « stop requested » et serrer les fesses pour ne pas rater votre arrêt. C’est un peu stressant au début, mais on s’y fait ! :wink :
Donc là, on voit tout le parc défiler et le bus ne s’arrête pas. Je décide donc d’aller voir le chauffeur et lui demander le Ranger Cente et là, je tombe sur un espèce de malotru qui fait semblant de ne pas me comprendre et se moque de moi ouvertement en disant qu’il ne connait pas du tout cet endroit, qu’il ne comprend pas ce que je lui dis. Là, je commence un peu à m’énerver et c’est un autre passager, qui lui a bien compris ce que je voulais malgré mon accent, qui demande au chauffeur de s’arrêter. Sauf que voilà, avec tout cela on a raté le visitor centor et on descendra donc du bus pile poil ou est montés le matin, c’est à dire au croisement de Los Feliz et Riverside.
Bon, bon, bon... Là, on est bien malins, parce que du coup, on se retrouve au point de départ et on rate ainsi notre promenade dans Griffith Park. Crotte. Et encore une fois, on a beau être à l’entrée du parc, la preuve en image :
Il n’y a rien, pas de plan des chemins de rando, aucune indication, rien, nada. Donc euh ? Comment on rejoint Griffith Observatory à partir de là maintenant ? Car tout de même, on aimerait bien voir le parc aussi, c'était un peu le but de la journée, non ?? Bon, pas de panique, avant toute chose, on va manger. On réfléchit mieux l'estomac plein.
Donc on entre un peu dans le parc, on trouve une nouvelle fois une sorte d’aire de repos avec des tables un peu annexe au parc et on va manger nos victuailles. Une chose est sûre, ça fait du bien et on est soulagés de les avoir car encore une fois, rien à manger dans les parages.
Une fois requinqués, on décide de remonter à pied dans le parc, on se dit qu’on va retourner au visitor center, mais cette fois à pied. On passe par un petit Pony Trail, un endroit où on peut faire des tours de poney et vu qu’ils vendent des boissons, on anticipe et on fait le plein !
Là, je demande à une dame qui tient un stand la direction du Visitor Center et après une petite discussion où elle nous aura elle aussi fait des yeux en soucoupes quand on lui dit qu’on est à pieds, elle nous dit qu’il faut remonter tout droit mais que c’est trèèèès loin, environ deux arrêts de bus. Bon, moi perso, j’ai un peu du mal à faire coïncider les deux infos : "trèèèès loin" et "deux arrêts de bus". Si c’est que deux arrêts, ca ne peut forcément pas être si loin, non ?? si ?
En tout cas, pour la bonne nouvelle, elle nous confirme que oui, là-bas on trouvera tout ce qu’il nous faut, carte des chemins de rando et des gens pour nous informer. Bon, c’est toujours ça.
Et nous vla repartis, Gatorade à la main, pour une remontée d’un petit bout du parc. En fait, on va suivre une piste cyclable. Et ça va être un brin long. Pas désagréable, mais bon, on a vu mieux...
Marche et tais-toi, c’est tout droit :
En effet, c’est un petit peu vallonné dans les parages...
Franchement, on marche sans vraiment trop savoir où on va et où toute cette histoire va nous mener. Et soudain, on arrive devant des locations de vélo. Ah, la civilisation repointe enfin son nez ! Et juste à côté, plein de voitures de Rangers. Ahah. On doit approcher du Ranger Center, élémentaire mon cher Rémy !
Et en effet, quelques centaines de mètres plus loin :
On tourne en rond cinq minutes puis on trouve une flèche qui indique Visitor Centor. Ouf !!
Et là, on arrive dans une cour déserte, certes bien décorée mais déserte. Une porte, on se dit qu’on va trouver un accueil ici et là, de nouveau un grand moment de solitude, mais alors un très grand : une petite pièce obscure et un peu miteuse, sans personne, avec juste un plan maquette en relief à l’intérieur. Okkkkk. Pas de plan du parc, rien d’autre, personne pour renseigner.
Et là, on se penche donc sur la grande maquette relief et je me crispe sérieusement. Griffith Park c’est un énoooorme parc avec de très hautes collines partout. Sérieux, c’est pas un parc urbain ça, c’est un vrai parc national !!! Bon, le visitor Center clignote alors j’appuie sur le petit bouton Griffith Park Observatory qui illumine un chemin pour s’y rendre.
Et là, très sincèrement, un gros sentiment de ras-le-bol m’envahit. Et un peu de panique aussi. Car entre les deux points lumineux, il y a des dizaines de kilomètres et au moins trois énorme collines. Un dénivelé de malade. En gros, en partant maintenant, on risque d’arriver à l’observatoire.... après demain. Au mieux. Ou jamais si on meure d’inanition en route, ce qui est fort probable.
Là, j’avoue, une grosse lassitude prend le dessus. On n’en verra jamais le bout, c’est impossible. Et purée, mais y a rien dans ce parc et dans cette ville : jamais d’indication, personne pour renseigner, pas de plan, rien. On est au beau milieu de nulle part, et ya personne pour nous aider !! Fuck.
Je n’ai pas pensé à prendre en photo la maquette, ni Rémy, c’est dommage ! Mais ce petit lien donne une idée :
http://1.bp.blogspot.com/-Oa2zrhUPzUk/U ... %2Bmap.jpg
Le Visitor Center vu d’extérieur :
Je claque la porte et je sors me calmer un moment. Là, je suis un peu perdue, très énervée, je ne vois vraiment pas comment on va faire pour rejoindre ce foutu observatoire à pied, surtout si on veut y être pour voir le coucher du soleil. Il est 15h, le temps file. Rémy est énervé aussi, on marche en serrant les dents, un brin stressés et agacés.
Mais d’un coup, je vois un Ranger dans une voiture qui semble vouloir se garer pas très loin. Ni une ni deux, je me mets à lui courir après pour qu’il nous aide ! Je lui saute dessus tout essoufflée (il a du me prendre une dingue !) et je lui explique notre situation dans un anglais très approximatif, le stress me fait perdre mes moyens. Et là, il nous confirme qu’en effet, l’observatoire est loin et qu’à pieds on va galérer. Merci, ça on était au courant.
Il nous sort de sa poche magique un vieux plan du parc tout miteux et nous le donne (c’est toujours mieux que rien, pour nous c’est limite le saint graal à ce moment là). Moi, pendant ce temps je lui fais mes yeux de cocker et ma malheureuse en espérant qu’il va nous proposer de nous emmener en voiture ou du moins nous rapprocher. Mais non. Je refais une tentative, façon touriste désespérée, non. Donc soit il est complètement bouché, soit ils n’ont pas le droit d’emmener les visiteurs à bord de leur voiture de Ranger. Dans tous les cas, on en est au même point.
Toujours est-il qu’il nous conseille de reprendre le bus et de ressortir du parc, que ça lui parait la meilleure solution pour ensuite tenter de rejoindre l’observatoire par un autre chemin. Supeeeeer !! Non, mais la loose complète...
On ne sait même pas quand va repasser le bus, si on ne l’a pas raté etc. On trouve tout de même l’arrêt et là, au bout de 15 minutes, en voilà un qui arrive au loin. Je m’accroche au poteau de l’arrêt en faisant des grands signes pour que le chauffeur voit bien qu’on l’attend et Rémy forcément se moque de moi comme une baleine. C’est clair, je suis passée pour la dingue de service une fois de plus, mais tant pis, j’avais trop peur qu’il nous passe sous le nez sans s’arrêter !!
10 minutes plus tard, bilan des courses, nous revoilà à l’entrée du parc sur Los Feliz et Riverside, pour la troisième fois de la journée. Ouep, la loose, je confirme. Bon, là, qu’est-ce qu’on fait ??
Deux options s’offrent à nous : soit on essaie de remonter à l’observatoire à pied via Los Feliz (ce qu’avec le recul on aurait sans doute du faire dès le début sans vouloir aller au Visitor Center) mais sans avoir trop idée de la distance (ça parait long tout de même sur la carte...), soit redescendre à pied au métro Vernont Sunset pour prendre le shuttle Dash qui mène à l’Observatoire (les samedi et dimanche uniquement). Bon, de toute façon, on a tout le boulevard pour réfléchir quasiment. Donc on avance, on aimerait bien qu’un bus passe pour nous avancer plus rapidement mais rien, pas un seul bus sur le boulevard malgré les nombreux arrêts. Au final, on opte pour la sécurité (Rainbow, si tu me lis !!
) et on choisit d’aller chercher le Shuttle.
Mais on a la bonne surprise, arrivés au niveau de Hillhurst avenue, de voir un arrêt du Dash/Shuttle Observatory. Ahhh, mais en voilà une nouvelle qu’elle est bonne ! Et en plus, d’autres personnes attendent et nous confirment bien qu’elles attendent le Shuttle. Normalement, il passe tous les 35 minutes, mais là, rien, on commence au bout de plus d'une demie heure d'attente à se demander s’il va finir par passer. Mais on en a vu passer un dans l’autre sens, donc d’un côté ça nous rassure tout de même. Mais trois jeunes qui attendaient avec nous, finissent tout de même par héler un taxi pour les mener à l’Observatoire. Pas de bol pour elles, le Shuttle arrive moins de 5 minutes après. On apprendra plus tard que le bus a été retardé à cause d’un concert qui a lieu ce soir au Griffith Park et qui provoque des embouteillages sur la montée. Et en fait, il n’y a qu’un seul bus, qui fait la boucle tout la journée. Et en effet, la montée sera bien longue, je n’ose même pas imaginer le prix de la course des trois filles, comparés à nos 50 cents par personne.
Hop, il est 18h30, nous voilà ENFIN partis pour le Griffith Observatory, ce ne fut pas sans mal !!! Et pendant le trajet, on se félicite chaudement de ne pas avoir choisi l’option « on y va à pied, allez, on est des fous ». Car c’est loin, et très haut. Possible à faire, certes, mais à un moment où on a le temps et en forme, pas comme ça, à l’arrache après une journée de marche !
Ca y est, on y est, trop trop bien !! On aura galéré, mais on sera arrivés à temps. Le parc et le mythique Hollywood sign sont là, juste autour de nous et l’observatoire se découpe dans sa belle blancheur éclatante.
Alors par contre, y aller pour le coucher de soleil, c’est formidable, mais on se rend vite compte que la lumière n’est pas la plus belle en fin de journée pour photographier le Hollywood sign. Car la lumière déclinante donne un côté voilé à la vue et aux photos. Si on avait eu le temps, on y serait bien remonté un matin, à pied cette fois pour avoir différentes lumières sur le point de vue. Mais on sait d’avance que nous n’aurons pas le temps... Tant pis, next time !
Forcément, vous ne couperez pas à la photo touristes ! ^^
Dommage, la seule photo de nous deux est toute pixélisée. On a super pas assuré pour le coup.
On admire la vue, on fait un coucou à James Dean (ahhh mythique Fureur de vivre...), et on mitraille pendant un bon moment sur les chemins de promenade qui font le tour de l’observatoire. La vue est à couper le souffle, c’est tout simplement magnifique !
Superbe vue sur les tours de Downtown :
Et les collines du Griffith Parc :
La cité des Anges s’étend à nos pieds...
Comme on a un peu le temps, on entre dans l’Observatoire où il y a un pendule de Foucault, j’adore ! Petite expo sur l’astronomie, mais on ne traine pas, on a plutôt envie de profiter de la vue et de l’extérieur.
Ah, et vous savez quoi ? Et bien avec tout cela, on a faim ! ^^ Nos provisions sont épuisées, et une fois encore, il n’y a rien à manger à l’observatoire ! Nan mais franchement, il ne pourrait pas y avoir un petit stand de nourriture, un petit food truck sur le parking ?? Où un petit truc qui vend des boissons et des chips, un truc tout bête ? Bin, non. Même pas. Ils sont fous les angelinos !!!
En faisant le tour, on découvre un chemin de randonnée qui descend de derrière l’observatoire. On l’emprunte un peu, c’est vraiment magnifique et on a vraiment un très très gros regret de ne pas avoir pris ce chemin. Ahhh, si on avait un peu plus de temps, c’est par là que nous serions revenus !!
En tout cas, une chose est sûre, si on jour on retourne à LA, nous ferons cette rando.
Et pour ceux que cela intéresserait, quelques infos :
http://www.simpsoncity.com/hiking/griff ... bserv.html
On voit le sign au loin :
Le jour décline, il va être temps d‘aller assister à un superbe coucher de soleil sur le Mount Lee. Je vous laisse juste avec quelques photos, cela se passe de commentaires...
Mon appareil m'a parfois rendu des couleurs un peu spéciales, mais je vous la mets:
Une fois le soleil couché derrière la colline, on va aller mitrailler la vue sur le chemin de ronde et assister à un magnifique crépuscule. Los Angeles s’illumine, scintille, juste là sous nos pieds... C’est un grand moment, magique... Par contre, gros regret d’avoir oublié de prendre nos pieds photos.
Les couleurs en photos amateur ne rendent pas hommage à la beauté de la vue :
Et voilà, la nuit est complètement tombée. On reste une bonne heure à admirer sous tous les angles, mais il va être temps de rentrer. Il y a une navette qui repart à 21h30. On va patienter à l’arrêt, mais les embouteillages dus au concert vont une fois encore générer des retards et la navette n’arrivera qu’à 22h15. C’est long.... Pensée émue pour ceux qui devait prendre la navette de 22h et qui vont devoir attendre que notre propre shuttle refasse toute la boucle complète pour venir les prendre.... Je vous laisse imaginer qu’on ne laisse pas passer notre place dans le bus bondé !
Vers 22h45 on est à Vernont Sunset et on se dirige avec appétit vers un Wendy’s à deux pas qu’on avait repéré la dernière fois. On a FAIM !! Sauf que, tadam, pas de bol, le Wendy’s est déjà fermé, il ferme à 22h. Pfffffff. Mais c’est pas vrai !!! Foutue ville où on ne peut jamais manger ce qu’on veut !!!! Plan B, le Fat burger - mais bon, pas trop envie car il n’était pas super bon la dernière fois - où le Jon’s, le supermarché qu’on avait repéré et qui fait déli. Hop, choix vite fait, mais voilà, déli fermé. Seul le supermarché est ouvert. On se rabattra donc sur des wraps qui ont l’air bien appétissant et plein de friandises pour se donner des forces.
On mangera tout cela tranquillement à l’hôtel, épuisés par cette journée encore une fois pleine de rebondissements. Bilan : les parcs de LA ce ne sont pas trop nos potes, mais on a adoré le Griffith Observatory et le Gene Autry Museum. Donc encore une belle journée qui s’achève !
Allez, au lit, demain on doit se lever tôt car on va passer la journée à Long Beach, on va enfin aller voir le Pacifique !
Bilan de la journée : 17 km.
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Je connais de renommée, sans l'avoir testé, mais du coup je regrette !
